
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Comment nourrir 9 milliards d’habitants en 2050 ?
2 mars 2021, par
Vers 2050, L’humanité devra trouver de quoi nourrir ses neuf milliards d’habitants. Pendant longtemps les trois principales céréales, blé, maïs, riz, fournissaient à l’humanité 57 % de ses apports en calories et la FAO tablait sur une augmentation des rendements de l’ordre de 2,4 % par an du fait de la révolution verte. Mais voilà, depuis la fin du XXe siècle le monde a commencé à avoir des récoltes relativement insuffisantes alors que les besoins de l’humanité ne cessaient de s’accroître.
Dans les années 50 en France le rendement en blé atteignait à peine 2,5 tonnes à l’hectare : on parlait à l’époque en quintaux et cela faisait 25 quintaux à l’hectare. Dans les années qui ont suivi avec l’usage abondant des engrais chimiques, des insecticides et des désherbants les rendements ont augmenté et principalement ceux du blé avec une production tutoyant les 70 quintaux à l’hectare. Parallèlement les rendements de maïs et de riz eux aussi avaient fortement augmenté.
Dès la fin du XXe siècle les mauvaises récoltes se sont succédé les unes aux autres. Les agriculteurs avaient désormais de la peine à égaler leurs meilleures récoltes malgré le recours massif aux engrais chimiques, à la sélection des espèces, à l’irrigation, à la mécanisation de l’agriculture. Même les terres noires d’Ukraine riches en loess n’égalaient plus leurs rendements des années 1980 et les agriculteurs français eux aussi étaient déconcertés devant baisse. Les rendements en blé ne progressaient qu’en Chine et aux USA : c’est vrai qu’ils partaient de très bas.
Pourtant le monde a besoin des céréales et de leurs rendements extraordinaires : Plus de huit cent millions de gens dans le monde se couchent le ventre vide, plus de deux milliards sont dénutris et manquent des vitamines et des minéraux essentiels. Il devient urgent de comprendre le phénomène de baisse des rendements et de pouvoir l’endiguer.
Ces dernières années, l’Inra a multiplié les groupes de réflexion et les séminaires. Devant la persistance du problème, l’organisme public entend monter un vaste programme de recherches. Pourquoi une telle panne ? Les cultures auraient-elles atteint leurs limites biologiques ? Notre modèle agricole serait-il à bout de souffle ? L’élucidation du phénomène dépasse largement le cadre de l’Hexagone : cette stagnation ne menace rien de moins que la sécurité alimentaire de la planète au XXIe siècle.
Car la panne semble maintenant générale et la sécurité alimentaire risque de ne pas être atteinte en 2050. A moins que les études aboutissent rapidement et que des réelles solutions soient trouvées au problème.
En attendant que les spécialistes mondiaux se penchent sur ce problème, il faut noter que l’humanité est en grand danger, que les espoirs d’éradiquer la faim risquent de rester vains. Mais on peut s’interroger sur des solutions comme la culture du riz selon la méthode SRI découverte à Madagascar et par la suite répandue dans de nombreux pays comme le Vietnam, Cuba, le Sénégal et d’autres encore. On pourrait encore, pour parer au réchauffement climatique, remplacer le maïs par le sorgho dont certaines variétés résistent bien à la chaleur et à la sécheresse.
On pourrait encore accroître le rôle dévolu aux bases alimentaires hors céréales. Que dire enfin de l’aberration qu’il y a à transformer les céréales en carburant ? Que dire encore des excès de consommation de viande ? Le moment est venu également de s’interroger sur le rôle qui revient à la terre parfois considérée comme matière inerte, simple support, alors qu’elle est bien vivante et doit être prise comme telle. J’ajoute qu’il y a lieu d’encourager partout l’autonomie alimentaire dont on a abondamment parlé dans Témoignages, comme solution adaptée aux besoins de la plupart de pays grands ou petits et seule issue pour manger sain et proche de son domicile. Enfin on ne dira jamais assez que la nourriture n’est pas une quelconque marchandise, mais un bien essentiel à l’humanité dont la commercialisation devra finalement échapper aux règles impitoyables de l’OMC.
Georges Gauvin
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