
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Guerre Géorgie-Russie
14 août 2008, par
Le conflit qui oppose la Géorgie à la Russie plonge ses racines dans l’histoire de la région du Caucase, et est exacerbé par les enjeux géostratégiques. Les Etats-Unis et l’Union Européenne ont tout intérêt à maintenir la paix dans le Caucase du Sud, pour préserver les nouvelles sources d’approvisionnement en pétrole et en gaz.
Le Caucase du Sud est constitué de trois Etats indépendants depuis 1991, date de la fin de l’URSS : l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie. Ces territoires appartenaient à l’Empire russe avant la révolution d’octobre 1917.
Le gouvernement général du Caucase était ainsi composé de 18 régions du Nord et du Sud. Mais en 1917, la Caucasie du Sud proclame son indépendance et devient la République de Transcaucasie. Elle ne tiendra pas 1 an puisqu’en 1918, elle éclate en ces trois Etats cités précédemment. Elles perdront leur indépendance en 1922 pour intégrer l’Union soviétique jusqu’en 1991, tout en bénéficiant d’une certaine autonomie.
Dans ce contexte, l’Ossétie est divisée en deux par Staline en 1922. L’Ossétie du Sud est intégrée à la Géorgie, et lui est rattachée lorsque le pays obtient l’indépendance en 1991. Mais depuis 1989, l’Ossétie du Sud demande l’autonomie et, depuis peu, se considère comme indépendant, et souhaite être intégrée à la Fédération de Russie.
Entre la Géorgie et la Russie, les relations sont donc tendues. L’Ossétie du Sud représente une position militaire pour les Russes, et permet de garder une influence sur le Caucase du Sud et ses ressources. Chaque pays tient l’autre responsable de l’instabilité politique dans la région. La Géorgie accuse la Russie de soutenir le régime séparatiste. Et de son côté, la Russie accuse la Géorgie de « servir de base arrière aux indépendantistes tchétchènes ». La Tchétchénie se situe en Ossétie du Nord.
Les ressources énergétiques de la Caspienne
A ce contexte très tendu, sont venus se greffer les intérêts énergétiques. La Géorgie ne dispose pas de ressources, mais « elle est un pays de transit offrant un important couloir vers l’Ouest pour acheminer les exportations énergétiques de la Caspienne vers la mer Noire, et de là, vers l’Europe, en évitant la Russie ».
En 1995, l’Union Européenne finance le programme INOGATE pour l’accès aux ressources énergétiques de la mer Caspienne, et depuis 2004, elle s’est engagée dans une politique européenne de voisinage avec la Géorgie pour, entre autres, renforcer la démocratie et promouvoir « un environnement propice au développement de l’économie de marché ».
Depuis 2005, l’oléoduc Bakou-Tsibilissi-Ceyhan (BTC), long de 1.765 km, traverse l’Azerbaïdjan pour rejoindre, via la Géorgie, le port méditerranéen de Ceyhan en Turquie. Cet oléoduc a coûté près de 4 milliards de dollars.
« Sa capacité de 550.000 barils/jour à l’ouverture doublera en 2010. Le Kazakhstan, qui devra s’équiper en supertankers d’une capacité de 50 à 60 mille tonnes pour évacuer le brut de Kashagan jusqu’à Bakou, envisage de s’y rattacher et d’y faire passer de 5 à 10 millions de tonnes par an à partir de 2008. La construction du BTC a été soutenue par l’Union Européenne, Bruxelles, cherchant en effet à diversifier ses approvisionnements, et par les Etats-Unis »*.
La Turquie a, quant à elle, approuvé ce projet pour protéger l’activité touristique sur la côte de la mer Egée.
En parallèle, la construction d’un gazoduc long de 690 km, le Bakou-Tsibilissi-Erzerum, a commencé en 2004 avec le même objectif : ouvrir un nouveau marché pour le gaz.
La Russie perd ainsi la main mise sur ces ressources. Avant 2005, le pays exerçait un quasi-monopole sur l’évacuation du pétrole de la Caspienne. Une situation qui n’était pas sans poser problème.
« Une grande partie du pétrole de la Caspienne vendu sur les marchés internationaux transite par la Russie à travers une importante architecture d’oléoducs aboutissant au port de Novorossisk, sur la mer Noire. Le problème de ce débouché est que le passage des superpétroliers à travers le détroit du Bosphore et les Dardanelles ne peut se faire que de jour et prend plusieurs heures. De plus, l’augmentation du trafic des tankers par cette voie navigable comporte un risque important pour l’environnement en cas d’accident ».
L’intérêt des Européens est d’assurer la sécurité énergétique. Pour les Américains, il y a plus que les besoins en hydrocarbures. Leur présence dans cette région où existent des réseaux criminels (drogue, trafic d’armes) leur permet de mener la lutte contre le terrorisme. En 2003, des ONG (Organisation Non Gouvernementale) américaines ont soutenu la « révolution des roses », qui a porté Mikhaïl Saakachvili à la présidence de Géorgie. Les Etats-Unis veulent aussi éviter que le Caucase du Sud se retrouve sous l’unique influence de la Russie, ou de celle éventuelle de l’Iran.
Edith Poulbassia
Source : “L’Union européenne et le Caucase du Sud”, “Mer Caspienne : enjeux pétroliers” de la Documentation française.
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