
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
29 juin 2023
Les technologies spatiales ouvrent de nouvelles perspectives aux petits producteurs alimentaires vulnérables, grâce à l’alliance du FIDA et de l’Agence spatiale européenne
Le Fonds international de développement agricole (FIDA), organisme des Nations Unies, a intensifié son partenariat avec l’Agence spatiale européenne (ESA) afin d’aider les petits producteurs alimentaires vulnérables à accroître leur capacité de production et d’adaptation aux changements climatiques au moyen de données et de technologies spatiales de pointe.
Dans le cadre de ce partenariat renforcé, les données et les services spécialisés de haut niveau que fournit l’ESA en matière de télédétection seront intégrés aux projets et programmes agricoles du FIDA, ce qui permettra à ce dernier d’affiner son ciblage géographique et de surveiller les ressources naturelles essentielles – comme les pâturages, les forêts, les plans d’eau et les sols – dont dépendent les petits exploitants et les petits éleveurs pour gagner leur vie.
La télédétection sert souvent à étudier un objet ou un phénomène à distance, par exemple l’évolution de la couverture des sols. Les données sur la surface terrestre proviennent de différents capteurs et instruments, généralement installés sur des satellites, aéronefs ou drones.
« Le statu quo ne suffira pas pour s’adapter et prospérer face à l’intensification des effets de la crise climatique sur la production alimentaire. La collaboration avec l’ESA aidera le FIDA à améliorer l’impact de ses investissements dans la production végétale et animale, la gestion des ressources naturelles et l’adaptation aux changements climatiques. Ce type de partenariat innovant contribue à faire une différence au dernier kilomètre, où nous intervenons et où vivent la plupart des personnes rurales pauvres », a déclaré Gladys Morales, Responsable du FIDA chargée de l’innovation à l’échelle mondiale, à l’occasion d’un forum multipartite sur l’innovation organisé à Rome par le FIDA.
« Dans un monde où la variabilité du climat et les phénomènes météorologiques extrêmes s’aggravent, l’observation de la Terre permet d’obtenir des informations actualisées utiles pour améliorer la gestion des ressources rares comme l’eau ou pour mieux se préparer aux inondations et aux vagues de chaleur. Le partenariat entre l’ESA et le FIDA permet de mettre en adéquation les instruments de financement du développement avec les dernières technologies spatiales, de façon à favoriser l’adaptation aux changements climatiques et à soutenir une transition verte dans le monde entier », a déclaré Benjamin Koetz, Chef du bureau des initiatives durables de l’ESA.
Le FIDA et l’ESA forment un partenariat informel de longue date, qui a commencé en 2010 dans le cadre de la mise au point de cartes de couvert végétal à Madagascar. Plus récemment, ces deux institutions ont travaillé ensemble à l’élaboration de cartes portant sur la santé des pâturages au Kirghizistan et sur l’érosion au Lesotho, ainsi qu’à la cartographie des zones les plus vulnérables aux effets des changements climatiques au Tadjikistan. Cette année, l’agence spatiale et le fonds des Nations Unies prévoient d’étudier les routes migratoires du bétail et les terres de parcours au Soudan malgré le conflit, tout en surveillant l’évolution du boisement en Türkiye et en fournissant un appui au nouveau programme du FIDA consacré à l’agroécologie.
Autres partenariats favorisant l’innovation
Outre sa collaboration avec l’ESA, le FIDA renforce ses partenariats dans d’autres domaines innovants. « L’innovation est la force motrice qui libérera le potentiel du développement rural et de l’adaptation aux changements climatiques. Puisqu’elle suppose un certain niveau de risque et d’incertitude, nous devons sortir des sentiers battus pour créer ensemble les conditions qui aideront les petits exploitants à innover et à adopter de nouvelles technologies, de nouveaux processus ou de nouveaux modes d’organisation », a ajouté Mme Morales.
L’institution des Nations Unies a annoncé le resserrement de ses liens avec l’accélérateur d’innovation du Programme alimentaire mondial. Cette collaboration passera par le partage de connaissances et de savoir-faire, la mise à l’essai de projets, la consultation de spécialistes et la recherche des meilleures conditions pour travailler ensemble à la mise à l’échelle des innovations qui ont fait leurs preuves, sans oublier la recherche de possibilités de mobilisation conjointe des ressources.
Le FIDA renforce son partenariat avec Global Action, une association à but non lucratif qui intervient à l’échelle mondiale pour assurer une éducation gratuite et de qualité pour tous. Ce partenariat vise à soutenir les innovations menées par les jeunes et à renforcer les capacités de ces derniers à lancer de nouvelles idées et à innover.
L’institution des Nations Unies intensifiera également son partenariat avec le European Institute of Innovation for Sustainability dans le cadre d’un programme de bourses. Des étudiants et étudiantes de 86 pays du Sud apprendront à concevoir et à tester des idées visant à fournir aux petits exploitants et aux peuples autochtones un appui plus durable, plus inclusif et plus équitable. Ces deux organisations ont déjà par le passé mis sur pied un programme de certification conjoint pour une alimentation durable.
Lors de la Journée de l’innovation 2023 au FIDA, organisée en collaboration avec le centre d’innovation privé Cariplo Factory, Global Action et le Fonds d’innovation pour le développement, les exposants ont présenté les progrès accomplis, les perspectives actuelles et les domaines dans lesquels des partenariats stratégiques et de cofinancement peuvent être noués afin d’intensifier l’innovation en faveur des communautés rurales dans le besoin. Cette manifestation, organisée en partenariat avec le média Adnkronos, a bénéficié de l’appui des gouvernements de l’Allemagne, de la Colombie, de la Finlande, de la France et de la Norvège. Le FIDA a pu présenter à la foire d’exposition les solutions innovantes qu’il finance en vue de promouvoir un développement rural durable et inclusif.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)