
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Conséquence de l’accélération de la crise
9 août 2011, par
La crise économique et financière depuis 2008, ajoutée aux incertitudes américaines et les chutes en cascade des bourses, a mis en évidence un système capitaliste défaillant et entrainé des tensions sociales. Chacun sait que les conséquences de ces crises vont être portées par le peuple, c’est pour cette raison que des millions de citoyens ont décidé de manifester pour plus de justice sociale. Trois exemples à Londres, à Madrid et en Israël.
Le chômage en hausse, la baisse du pouvoir d’achat, la hausse des prix des denrées alimentaires, des loyers ainsi que les difficultés économiques suite à l’effondrement des économies commencent à se faire sentir dans le monde entrainent des contestations un peu partout dans le monde. Retour sur les trois plus importantes contestations de la semaine.
Émeutes londoniennes : inédit depuis 20 ans
Les habitants de Londres ont connu une seconde nuit consécutive de violences et de pillages, marquée par une centaine d’arrestations. Tout a débuté dans le quartier de Tottenham dans la nuit de dimanche à lundi, où 29 personnes ont été blessées. Ces violences ont débuté après une manifestation organisée, le soir du samedi 6 août, par les proches de Mark Duggan, 29ans, tué jeudi 4, lors d’une opération de la police contre la criminalité. Incendies de voiture, de bus, de distributeurs de billet, de magasins, d’immeubles se sont succédé et des cocktails Molotov ont été jetés sur la police.
Face à l’ampleur de l’évènement, la chaîne BBC s’est demandée si « la nuit de samedi était-elle une débauche de violence aveugle ou le cri de colère d’une frange marginalisée de la société ? ». De même, les habitants de Tottenham se posaient la même question, « on ne peut pas se contenter de dire que ces évènements sont dus simplement à ce décès ou à des criminels », a déclaré Osagyefo Tongogara, un résident de longue date. « J’appelle ça une rébellion. Les gens sont frustrés et en colère ».
La Puerta Sel Sol sous les cris des Indignés
Des milliers de manifestants ont réclamé plus de justice sociale lors d’un défilé vendredi 5 août dans la soirée, en allant de la gare d’Atocha à la Puerta del Sol à Madrid. La place a été rouverte après les heurts de jeudi 4 août qui ont fait 20 blessés, ceux-ci sont les plus graves depuis le début, mi-mai, de ce mouvement emblématique de la crise.
Débuté à la mi-mai autour d’un même ras-le-bol vis-à-vis des mesures prises par le gouvernement, des jeunes, chômeurs, salariés ou retraités ont relayé le mouvement par les réseaux sociaux. Soutenue par l’opinion publique, la manifestation du 12 juin a réuni jusqu’à 200.000 manifestants et s’est propagée à toute l’Europe. Vendredi, un demi-millier de personnes ont également manifesté à Barcelone et 300 autres à Valence, selon des médias espagnols.
En Israël, la contestation sociale prend de l’ampleur
Après trois semaines de contestations, le mouvement social en Israël a atteint samedi 6 août un seuil sans précédent dans l’histoire du pays. Plus de 300.000 personnes ont participé à des manifestations, dont plus de 200.000 à Tel-Aviv et 30.000 à Jérusalem. Les manifestants ont réclamé plus de justice sociale, avec des mesures concrètes telles que la baisse des loyers ou la hausse du salaire minimum. Tout est parti d’une tente posée dans l’une des rues les plus chics de Tel-Aviv afin de protester contre le prix des loyers.
Après un appel sur les réseaux sociaux, le mouvement a pris de l’ampleur et s’est propagé dans tout le pays, touchant toutes les couches de la population, des étudiants laïcs à certains rabbins en passant par des mères célibataires ou des traders. Le "mouvement des tentes" est suivi par 87% des Israéliens, et a entrainé la décision du premier ministre, Benyamin Netanyahu, qui a annoncé la création d’une équipe spéciale pour répondre aux exigences des manifestants.
Céline Tabou
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