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Traité de Lisbonne
7 février 2008
Le 4 février 2008 est déjà entré dans l’Histoire. La postérité retiendra de ce jour le désaveu infligé au peuple français par son propre Parlement. Les arguties laborieusement ressassées par tous ceux qui veulent défendre l’indéfendable ne changeront rien à la nature de l’acte qui a été commis hier à Versailles : il s’agit bien d’une forfaiture. Lors du référendum du 29 mai 2005, au terme d’un débat démocratique comme jamais la France n’en avait connu de tel à propos de la construction européenne, le projet de traité constitutionnel avait été rejeté par 55% des voix. Le verdict des urnes s’imposait à tous, mais la droite au pouvoir s’en est affranchie. Jacques Chirac avait pour devoir de porter dans les institutions européennes la décision souveraine de ses compatriotes... Il présentait en quelque sorte ses excuses devant ses pairs réunis à Bruxelles au lendemain du rejet du texte. Aucune réorientation de la politique européenne ne fut engagée. La seule leçon que la Commission et les dirigeants européens tirèrent du vote des Français et des Néerlandais fut d’engager dans le secret une opération « résurrection » à l’abri du regard des citoyens, d’ourdir un véritable complot. Nicolas Sarkozy s’est engagé à fond dans la machination, promettant aux autres dirigeants de l’UE que les Français ne seraient pas consultés sur le traité prétendument simplifié, copie conforme à presque 100 % de la constitution européenne qu’ils avaient démocratiquement refusée.
Était-il fatal que l’opération réussisse ? Techniquement, il fallait réunir au Congrès de Versailles une majorité des trois cinquièmes des parlementaires pour voter la révision préalable à l’adoption du traité par l’Assemblée nationale et le Sénat. Politiquement, le coup de force ne pouvait l’emporter qu’à la condition, pour Nicolas Sarkozy, d’obtenir le concours des parlementaires socialistes, ou du moins d’une grande majorité d’entre eux. Il y est parvenu. Alors que sa cote de popularité s’écroule sur fond de promesses non tenues en matière de pouvoir d’achat, de franchises médicales qui freinent l’accès aux soins pour les plus pauvres, de cadeaux fiscaux pour les plus riches, le président ne manquera pas d’accueillir le cadeau de la rue de Solferino comme un baume bienfaisant.
Le chef de l’État est gagnant sur un autre tableau. La direction socialiste a été incapable de fonder une position commune sur le respect de la souveraineté populaire, faute de pouvoir trancher un débat qui traverse le PS depuis la campagne de 2005. Elle présente ainsi une image peu conforme à celle qu’attend le peuple de gauche d’un parti d’opposition à Nicolas Sarkozy.
À la vérité, c’est la peur du peuple qui est le moteur de ce viol de la démocratie. L’ironie sarcastique de Brecht, « le peuple a perdu la confiance du gouvernement. Il faut dissoudre le peuple », a rarement été aussi appropriée car le vote de Versailles n’est rien d’autre qu’une motion de censure contre le peuple. Cette gêne cloue au silence, comme l’a révélé le boycott médiatique quasi général sur le rassemblement de la halle Carpentier. Et à l’instar de Louis XVI qui avait écrit « rien » sur son journal à la date du 14 juillet 1789, on ne trouve pas la moindre ligne sur le Congrès de Versailles dans le Monde de ce jour ! Une peur mêlée d’un sentiment de honte. C’est en pleine nuit que les députés délibéreront à la sauvette, dès mercredi, du Traité de Lisbonne, suivis dans la foulée par les sénateurs, en catimini. L’Europe mérite bien mieux qu’une telle mascarade. Et ceux qui se sont hasardés à bâillonner ou à laisser bâillonner les citoyens porteront la responsabilité d’aggraver la crise entre les institutions européennes et les populations, car il n’est pas de projet européen de progrès qui puisse se passer de la participation populaire. Aussi, qu’un hommage soit rendu aux 181 parlementaires - tous les communistes, de nombreux socialistes et Verts notamment - qui n’ont pas oublié en votant « non », qu’ils sont les élus du peuple.
Jean-Paul Piérot
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