Londres bloque la demande d’indépendance de l’Ecosse

25 novembre 2022

L’indépendance écossaise a été bloquée par la Cour suprême britannique qui a statué le 23 novembre pour qu’un nouveau référendum d’indépendance ne soit pas organisé sans l’aval de Londres. La première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a averti qu’elle n’avait pas dit son dernier mot.

"Le Parlement écossais n’a pas le pouvoir de légiférer pour organiser un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse", a ainsi déclaré le président de la Cour suprême britannique, Robert Reed.

Un référendum organisé en 2014 avait vu les électeurs rejeter l’indépendance de l’Écosse, mais les nationalistes écossais ont argué que le Brexit qui a suivi, auquel une majorité d’électeurs écossais s’étaient opposés, avait changé la donne sur le sujet.

En 2021, les partis pro-indépendantistes sont devenus majoritaires au Parlement écossais. Ils s’évertuent depuis à utiliser tous les recours légaux pour accéder à l’indépendance. Il a ainsi été annoncé la convocation d’un référendum en octobre 2023.

La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, s’est dite déçue par la décision de la Cour suprême du Royaume-Uni et promis de continuer de plaider la cause de l’indépendance. "Bien que déçue, je respecte la décision de la Cour suprême du Royaume-Uni. Elle ne fait pas la loi, elle ne fait que l’interpréter", a-t-elle tweeté.

"Une loi qui ne permet pas à l’Écosse de choisir son propre avenir sans l’accord de Westminster montre que toute notion de partenariat volontaire avec le Royaume-Uni n’est qu’un mythe et plaide en faveur de l’Indy (le surnom de l’indépendance, NDLR)", a ajouté cette dernière.


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