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Grande mobilisation pacifique pour un changement au sommet de l’État
24 avril 2018
La confiance semble être définitivement rompue entre le chef de l’État et la population. De grandes manifestations ont désormais lieu à Antananarivo tandis que l’armée et la police se sont engagées à ne plus les entraver. Ce mouvement demande la démission du président de la République et la tenue du premier tour de l’élection présidentielle comme prévu au mois de novembre prochain. Il s’est déjà étendu à Toamasina, où la population a barré la route à un convoi présidentiel. Il rassemble les confédérations syndicales et presque tous les partis politiques, notamment l’AKFM.
Samedi, une manifestation interdite par le pouvoir et organisée par des députés de l’opposition a été sévèrement réprimée, deux morts sont dénombrés. La police a tiré sur la foule, selon de nombreux témoins. C’est l’illustration d’une crise de confiance qui semble maintenant irréversible entre la population et le pouvoir, estiment les observateurs. En effet, le pouvoir a fait coulé le sang. À Madagascar, quand de tels faits se produisent, c’est la chute du président de la République. C’est ce que demandent les manifestants.
Le préfet qui a ordonné de tirer a voulu démissionner et n’a pas pu le faire, il a donc fait une déclaration pour affirmer que la police ne tirera plus sur la foule. Quelques heures plus tard, le ministre de la défense est intervenu pour dire qu’il n’y aura plus d’entrave aux rassemblements. La capitale n’est plus le seul foyer de manifestations. Le président Rajaonarimampianina devait se rendre à Toamasina pour inaugurer une installation portuaire. La foule a barré la route au convoi officiel dans la ville. Le chef de l’État a dû utiliser un hélicoptère pour se rendre à la cérémonie.
Hier, les manifestations se sont poursuivies librement. Celle d’Antananarivo a été marquée par une veillée mortuaire en mémoire d’une petite fille décédée lors de la répression de samedi dernier.
Andry Rajoelina, l’ancien président de la Transition, a été ovationné par la foule car a témoigné sa sympathie aux victimes.
Hier se tenait également un Conseil des ministres extraordinaire. Deux choix étaient possibles : ou le président de la République donnait sa démission et des instruments juridiques étaient activés pour gérer les affaires courantes jusqu’au scrutin de novembre, ou il restait ce qui supposait un renforcement du pouvoir et le risque de manifestations plus violentes. C’est la seconde option qui a prévalu. Dans un communiqué diffusé hier soir, la présidence de la République a dénoncé une tentative de « coup d’État » et a mis en garde les journalistes : « ne vous laissez pas instrumentaliser par les tenants des menées subversives, ou, pire, devenir des incitateurs au non-respect des lois et à la rébellion ».
Au-delà des manifestants, d’après l’opinion générale, le président de la République ne peut plus rester à son poste. Le peuple demande une élection au mois de novembre comme prévu, mais avant cela il veut la démission du président.
Toutes les entités en dehors des soutiens du chef de l’Etat ont rejoint le mouvement, les confédérations des syndicats des travailleurs, les syndicats de fonctionnaires, les organisations de la société civile, presque tous les partis politiques dont l’AKFM. Toutes les forces vives sont impliquées.
Les mouvements pourront s’étendre cette semaine dans les provinces, elles attendaient l’évolution de la situation à Antananarivo pour déterminer leur entrée dans l’action.
Selon les observateurs, les méthodes sont les mêmes qu’en 2002. La foule demande la démission de président, et l’opinion internationale entre en scène à travers l’Union européenne et les États-Unis. Mais à la différence de 2002, ce mouvement sera très pacifique. Le peuple ne veut pas de transition ou de coup d’État. Il revendique le maintien des institutions et du calendrier électoral. Cela signifie l’organisation du premier tour de la présidentielle en novembre avec la proclamation des résultats en janvier, puis les élections législatives en février-mars qui seront combinées avec un éventuel second tour de la présidentielle.
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