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25 novembre : Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
27 novembre 2023
Le 25 novembre est depuis 1999 la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, suite à l’assassinat de trois des soeurs Mirabal, opposantes au dictateur Rafael Trujillo, le 25 novembre 1960 en République dominicaine. « Protégez vos filles, éduquez vos fils », « Céder n’est pas consentir », « Quand je sors, je veux être libre, pas courageuse », « Danser sans être droguée », ont écrit les manifestants sur des pancartes dans plusieurs villes de France.
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté le 25 novembre dans plusieurs pays à l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, réclamant des changements de comportements des hommes et davantage de moyens et d’efficacité des États.
A Madrid, environ 7.000 personnes - selon le gouvernement - ont manifesté derrière une banderole indiquant « C’est fini : notre lutte est mondiale », slogan repris d’un récent match de football féminin Suède-Espagne. Des défilés ont aussi eu lieu à Barcelone et Séville, dans un pays considéré pionnier où fut votée en 2004 la première loi européenne réprimant spécifiquement la violence de genre.
« Protégez vos filles, éduquez vos fils », « Céder n’est pas consentir », « Quand je sors, je veux être libre, pas « courageuse » », « Danser sans être droguée », pouvait-on lire sur des pancartes de manifestants dans plusieurs villes de France.
« Nous ne voulons plus compter nos mortes », a lancé Maëlle Lenoir, du collectif féministe « Nous toutes ». En 2022, 118 féminicides ont été recensés en France, selon les chiffres officiels. Depuis début 2023 les associations féministes en comptent 121.
En Italie, des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans plusieurs villes dont Rome et Milan, il y a eu 106 féminicides en 2022, selon l’Institut national des statistiques (Istat). Le pays est encore sous le choc de la mort d’une étudiante de 22 ans, Giulia Cecchettin, assassinée récemment par son ex-compagnon Filippo Turetta, 22 ans, qui a été arrêté en Allemagne après une cavale d’une semaine.
De nombreux rassemblements ont également eu lieu en Amérique latine, où 4.050 féminicides ont été recensés en 2022, selon une agence régionale de l’ONU. En Argentine, la marche avait pour mot d’ordre la défense des politiques de genre après l’élection du nouveau président ultralibéral controversé Javier Milei, qui a annoncé durant sa campagne vouloir supprimer le ministère des Femmes et qui est contre le droit à l’avortement.
Au Brésil, des manifestants ont aligné des paires de chaussures accompagnées de prénoms de femmes sur la plage de Copacabana, à Rio, symbolisait les 722 féminicides recensés dans le pays en 2022. Au Chili, « attention le machisme tue », pouvait-on lire sur de nombreuses pancartes à Santiago, ou « pas une de moins, nous nous aimons vivantes », dans une manifestation au Venezuela.
A Istanbul en Turquie, 500 femmes se sont rassemblées dans le quartier de Sisli avec comme mots d’ordre : « Nous ne garderons pas le silence » et « Les femmes sont unies et luttent contre la violence de l’État masculin ». En 2021, la Turquie s’était retirée d’un accord international visant à protéger les femmes contre la violence domestique, la Convention d’Istanbul.
Aux Etats-Unis, le président Joe Biden a lui déploré que « le fléau de la violence sexiste continue d’infliger souffrance et injustice à un trop grand nombre de personnes ». « Nous savons quels sont les enjeux : chaque fois et partout où les femmes et les filles sont menacées, la paix et la stabilité le sont également », a-t-il ajouté.
« La violence à l’égard des femmes est une mauvaise herbe toxique qui gangrène notre société et doit être coupée à la racine (...) par une action éducative qui place la personne et sa dignité au centre », a déclaré de son côté le pape François.
Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, le président français Emmanuel Macron a déclaré que la « persistance de la violence faite aux femmes n’est pas une fatalité », « nous devons y mettre fin et nous allons le faire ». Pourtant, les actes de violences envers les femmes ne cessent d’augmenter et les dépîts de plaontes restent toujours aussi difficiles à être enregistrées. La France est l’un des rares pays au monde a avoir comme ministre de l’intérieur un homme accusé de viol.
Malgré de récentes mesures en France (hausse du nombre d’enquêteurs dédiés, déploiement de « téléphones grave danger » et de « bracelets danger immédiat », création de places d’hébergement d’urgence, etc.), les collectifs féministes et syndicats exigent au moins « deux milliards d’euros » par an pour « une politique globale » qui soit efficace.
Dans le monde, 82 féminicides commis par des partenaires ou ex-partenaires ont lieu chaque jour. Selon des données 2018 de l’OMS, 31% des femmes ont été victimes de violences physiques ou sexuelles au moins une fois dans leur vie.
Plus de la moitié (56%) des femmes et des filles qui sont tuées le sont dans la sphère intime (membre de la famille, conjoint ou ex), contre 11% des hommes et des garçons, selon un rapport d’ONU Femmes publié en 2022.
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Dalon wi ékri pars wi yèm ékrir.Wi ékri an kréol é wi ékri an franssé. Mi bate la min pou ou kan wi ékri dann franssé pars sa in lang in pèp lé (…)
Mézami dsi la tèr néna in pé i yèm la kantité, d’ote i yèm la kalité. Sak i yèm la kantité i yèm la kantité, mèm défoi i manz konm goulipia. D’ote (…)
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