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Discours sur l’état de l’Union européenne
13 septembre 2012, par
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a souhaité mercredi 12 septembre « transformer l’Union européenne en fédération d’États-nations moyennant à terme un nouveau traité ». Cette déclaration intervient en pleines négociations entre les États en difficultés comme la Grèce et l’Espagne et les représentants de l’Union européenne et la Banque centrale européenne.
Lors de son discours sur "l’état de l’Union" au Parlement européen à Strasbourg, ce dernier a affirmé : « Nous devons progresser vers une fédération d’États-nations. C’est notre horizon politique. La création de cette fédération d’États-nations exigera au final un nouveau traité ».
Reprenant l’idée de l’ancien président de la Commission Jacques Delors au milieu des années 1990, le président de la Commission européenne a indiqué « qu’en ces temps d’anxiété, ce serait une erreur que de laisser les nations en proie au nationalisme et au populisme ». Craignant des révoltes populaires et le soulèvement des peuples, José Manuel Barroso préfère axer sa politique sur « une véritable union économique et monétaire en profondeur peut être engagée dans le cadre des traités actuels, mais ne pourra être menée à bien qu’avec un nouveau traité ».
Une opinion européenne désintéressée
Aujourd’hui, l’opinion publique européenne touchée par la crise depuis quatre ans s’est détournée de l’Union européenne et de ses projets. Considérée par des milliers d’Européens comme responsable de la crise de la dette souveraine et des conditions imposées aux États, la déclaration de José Manuel Barroso est un risque, moins de trois ans seulement après la ratification du Traité de Lisbonne, selon les observateurs.
Le chef de file des eurosceptiques, le Britannique Nigel Farage, a déclaré dans la presse : « J’ai sous-estimé le fanatisme de M. Barroso ». La décision du président de la Commission européenne sera d’administrer d’une voix les États, faisant perdre la souveraineté au peuple qui devra dépendre des décisions venues de Bruxelles. D’autant plus, si José Manuel Barroso parvient à convaincre que « l’UE ne pouvait continuer à résoudre les problèmes européens juste avec des solutions nationales ».
De son côté, le chef de file des Libéraux européens, l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, a encouragé le président de la Commission européenne à pousser les dirigeants de l’UE dans « la voie du fédéralisme ». « N’attendez pas le feu vert ou le feu rouge de Paris ou Berlin. Les problèmes ne seront résolus que si nous avons le courage d’avoir cette union fédérale », a-t-il déclaré au Parlement, lors du discours de Manuel Barroso. Pour Daniel Cohn-Bendit, chef de file des Verts européens, « une fédéralisation de l’Europe est nécessaire ».
Tout dépend de la Grèce
Le président de la Commission européenne a d’ailleurs estimé que l’automne, en Europe, sera un « tournant » pour la Grèce, afin de savoir si le pays restera ou non dans la zone euro. La communauté européenne estime que la Grèce restera dans la zone euro si elle tient ses engagements et applique les réformes promises, a déclaré mercredi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
Cette déclaration arrive en aval du prochain rapport de la troïka des créanciers de la Grèce, qui devra déposé son rapport début octobre, sur l’état de l’économie grecque. Constitué de la BCE, du Fonds monétaire international et de l’Union européenne, ce rapport est la condition au versement d’une nouvelle tranche d’aide de 31,5 milliards d’euros à Athènes, en échange d’une réduction de ses dépenses de 11,5 milliards d’euros. Ce rapport et le versement qui en découle sont donc « l’avenir et le maintien de la Grèce dans la zone euro ».
Pour l’heure, la Grèce lance une vague campagne de privatisation. L’Agence grecque des privatisations (Tapeid) a relancé mercredi 12 septembre, le programme de cessions censé aider au redressement du pays, centré dans l’immédiat sur des projets fonciers touristiques.
Cette relance devrait rapporter 19 milliards au pays d’ici 2015, mais a pris d’importants retards politiques et juridiques, le gouvernement grec a promis l’annonce d’une importante privatisation d’ici l’hiver. La liste grecque des entreprises privatisées inclut notamment la bénéficiaire Agence de partis sportifs (Opap), des ports et aéroports, les chemins de fer et la société d’électricité DEI, et la Caisse d’épargne.
Céline Tabou
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Messages
13 septembre 2012, 17:07, par phil40
Monsieur Barroso n’est pas un élu.
On entend peu les parlementaires et les ministres européens, par contre lui il veut y aller. C’est la suite logique du prochain traité qu’ils veulent passer en force. Ces gens celles et ceux qui soutiennent le TSCG et Barroso sont fâchés avec le peuple. Ils en ont PEUR.
C’est la troïka qui commande. Et si Barroso parvenait à ses fins, à quoi serviraient les parlements nationaux (déjà qu’ils ne comptent pas pour grand chose) et même nos parlementaires européens.
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