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Le Collectif réunionnais du “non”
20 avril 2005
Nous continuons la publication des discours prononcés le vendredi 8 avril dernier au meeting de la salle Candin à Saint-Denis et que nous ont fait parvenir les représentants des organisations membres du Collectif réunionnais pour le “non”. Aujourd’hui, voici de larges extraits de l’intervention de Philippe Azéma au nom de MARON, avec des intertitres de “Témoignages”.
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"Donn pa koud pyé dann zasièt manzé" (Jean-Claude Fruteau, député européen PS).
"Oui bwana ! Merci bwana !". Degré zéro de la politique. L’Europe vous nourrit, construit vos routes et vos lycées, faites ce qu’elle vous dit de faire. Vous n’êtes pas des citoyens capables d’apprécier la valeur d’un texte, le contenu d’une politique, mais des populations marginales à qui n’est permise que la reconnaissance du ventre. En définitive, papa Barroso (actuel président de la Commission européenne) vient se substituer à papa Debré.
La phrase de Fruteau vient s’ajouter à l’espèce de délire fantasmatique qui a saisi les partisans du “oui” au libéralisme européen : ceux-ci jouent sur le registre de la peur, voire de l’apocalypse, dramatisent les enjeux du vote du 29 mai. Un vote “non” majoritaire serait l’effondrement de la construction européenne, serait l’expression d’une frilosité, d’un repli identitaire mal venu ; une fois de plus, le peuple est à éduquer, il a du mal à comprendre.
Une escroquerie qui peut coûter cher à La Réunion
Eh bien si ! Le peuple comprend. Il comprend que le projet de Traité constitutionnel européen s’apparente à un contrat d’assurance proposé par un courtier véreux qui vous dit : "li solman débu, sak lé an gro, ou gagne pa lir la fin, lé pa intérésan". C’est ce que disait récemment Roselyne Bachelot en recommandant aux électeurs de ne s’intéresser qu’aux 60 premiers articles.
Mais alors à quoi servent les 400 ou presque qui restent ? À glisser “an misouk” toute une série de dispositions qui font du marché, de la banque et de l’argent les maîtres de l’Europe. C’est bien une escroquerie libérale (...).
Et c’est une escroquerie qui peut coûter cher à La Réunion : la règle absolue du marché intérieur peut conduire la Commission européenne à limiter de manière drastique les quelques aides des fonds structurels et renforce l’illusion que le marché aurait la capacité de sortir La Réunion de son “fénoir” économique.
MARON réaffirme que seules des interventions publiques massives de l’Europe et de l’État - rompant avec les règles du marché justement - peuvent nous faire avancer. Dire “oui” au Traité c’est accepter de tirer sur la corde à laquelle nous sommes pendus ! C’est renoncer à développer notre pays, à lutter contre le chômage, à se construire un avenir.
Une autre Europe
Et puis qu’est ce que c’est que cette vision étriquée de l’Europe ? Cette Europe forteresse, qui limite les droits des étrangers résidents, pour qui le monde est l’enjeu d’affrontements économiques ou militaires, qu’est ce que c’est que cette Europe qui va nous éloigner, nous séparer encore davantage des pays de notre région ?
Ne nous y trompons pas : cette Europe-là est le principal agent de la mondialisation libérale. C’est elle qui au nom du marché porte la responsabilité des plans d’ajustement structurels (avec les États-Unis), de la politique de l’OMC, de l’AGCS, qui étrangle aussi bien nos planteurs que les cultivateurs malgaches. MARON veut une autre Europe. Nous l’avons récemment expliqué en signant “L’appel de la gauche anticapitaliste européenne” (publié par “Témoignages”), avec des organisations britanniques, espagnoles, portugaises, françaises, scandinaves... et turques ! Notre “non” est, bien entendu, de gauche, bien entendu réunionnais, mais il est aussi européen.
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