Après plus d’un mois de manifestations contre notamment la vie chère, grève générale ce 9 octobre

« Martinique île morte » : mobilisation contre « la répression coloniale » et le blocage de la situation

10 octobre 2024

La mobilisation « Martinique île morte », initiée par une trentaine d’organisations politiques et syndicales, a débuté tôt ce mercredi 9 octobre avec des actions telles qu’une opération escargot sur les principaux axes de l’île. Le collectif, qui réclame notamment « le retrait immédiat des CRS », exprime aussi son soutien aux manifestants engagés contre la vie chère, un mouvement lancé par le RPPRAC.

Photo d’archives RPPRAC Martinique

Les organisations à l’origine de « Martinique île morte » ce 9 octobre dénoncent fermement « la répression coloniale » et les violences perpétrées par des CRS à l’encontre des manifestants du mouvement social dirigé notamment contre la vie chère. Ont notamment été signalés des faits perpétrés la veille à l’encontre de manifestants rassemblés sur un rond-point.
Syndicats, partis et associations réclament ainsi le départ immédiat des CRS, conformément à une motion adoptée par l’Assemblée plénière de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) le 4 octobre 2024. En outre, elles affichent leur soutien total aux manifestants impliqués dans la lutte contre la vie chère, un combat porté par le RPPRAC ((Rassemblement Pour la Protection des Peuples Afro Caribéens).
Cette journée de mobilisation promettait de perturber fortement l’activité en Martinique.
Dès 4h du matin, des barrages ont été érigés à divers endroits Au Lorrain, Des palettes et des pneus ont été utilisés pour bloquer la circulation, ne laissant passer que les professionnels de santé. Ce blocage aurait été mis en place par des résidents déterminés à exprimer leur mécontentement face à la situation.
Dès 5 heures plusieurs convois sont partis de différents points stratégiques de l’île pour converger vers Fort-de-France, ralentissant ainsi le trafic routier.
D’autres mobilisations sont prévues sur les zones d’activités économiques, ainsi que dans des endroits stratégiques comme le port et l’aéroport. L’Intersyndicale portuaire avait ainsi appelé à la grève ce 9 octobre : rien ne devait entrer ni sortir du port de Fort-de-France.

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