
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Un des nombreux crimes de l’armée de l’État d’Israël
9 novembre 2023
Médecins du Monde a le regret d’annoncer « l’assassinat » d’un médecin urgentiste membre de l’organisation, causé par un bombardement de l’armée de l’État d’Israël.
Paris le 8 novembre 2023. Maysara Rayyes, médecin urgentiste et superviseur médical chez Médecins du Monde depuis deux ans a été tué, ainsi que plusieurs membres de sa famille, lors du bombardement de son immeuble survenu à Gaza City, le 5 novembre 2023.
Nous exprimons toutes nos condoléances et notre compassion à ses proches et à notre équipe qui vivent déjà de terribles épreuves depuis plusieurs semaines.
Médecins du Monde condamne depuis le début de ce conflit les bombardements incessants et aveugles de l’armée israélienne qui continue de tuer de très nombreux civils, nos collègues humanitaires et des soignants. Nous rappelons à cette occasion tragique qu’un cessez-le-feu est une urgence vitale pour mettre fin à cette hécatombe.
Maysara Rayyes avait 28 ans et vivait à Gaza city, dans le Nord de la bande de Gaza.
Après ses études de médecine à Londres il avait choisi de rentrer et d’exercer à Gaza. Il y a quelques jours Maysara écrivait à un ami : « Lorsque je vis un moment joyeux avec ma famille, j’imagine que peut-être les familles qui ont été bombardées vivaient elles aussi un moment de bonheur avant d’être tuées… Je m’imagine moi-même sous les décombres et je suis effrayé à l’idée d’être vivant sous les ruines de ma maison ».
Ayant des parents et beaux-parents âgés, et à mobilité réduite, il n’a pas pu se déplacer dans le sud comme cela avait été ordonné par l’armée israélienne. Il a toutefois tenté de s’installer à côté des hôpitaux pour se protéger mais aucune zone n’est épargnée.
Après le bombardement de sa maison, Maysara Rayyes, sa famille et d’autres Gazaouis sont restés plus de 48 h sous les décombres. L’arrivée des bulldozers a été retardée faute de carburant, pourtant indispensable aux hôpitaux, ambulances et activités de recherche. La mission de sauvetage a par la suite dû être interrompue à cause des bombardements sévissant dans la zone. Le bilan provisoire actuel mais évolutif est estimé à 14 victimes.
Médecins du Monde s’insurge sur le fait de considérer les personnes restées dans le nord de la bande de Gaza comme des dommages collatéraux : ces personnes sont des victimes du choix politique israélien de ne pas prioriser et sécuriser la vie des civils, du personnel soignant et des équipes humanitaires. Maysara Rayyes et sa famille l’ont payé de leur vie aujourd’hui.
« Aujourd’hui nous avons perdu l’un des nôtres ainsi que des membres de sa famille. Toutes nos pensées vont aux proches de Maysara et à nos équipes sur place. Ce drame aurait pu être évité si un cessez-le-feu avait été instauré comme nous le demandons depuis plusieurs semaines maintenant. » Florence Rigal, présidente de Médecins du Monde
Depuis plusieurs jours, Médecins du Monde peine à maintenir le contact avec ses équipes à Gaza car les lignes internet sont régulièrement coupées : « Nous demeurons profondément inquiets pour nos équipes sur place. Cette situation entraîne des répercussions sur les populations qui ne peuvent pas contacter les urgences permettant de procéder aux activités de sauvetage. Sans communication, elles ne peuvent pas non plus savoir quelles sont les zones bombardées ni prendre contact avec leurs familles. Ces conditions sont intolérables et irréalistes : il est quasiment impossible pour les travailleurs humanitaires et pour le personnel soignant d’accomplir leur mission : venir en aide à la population et sauver des vies. » Héléna Ranchal, directrice des opérations internationales à Médecins du Monde.
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