Amandine Ricquebourg, Toulousaine avec un cœur réunionnais

« Même si je ne vis pas à La Réunion, c’est qu’elle vivra en moi ! »

4 avril 2009

En quelques lignes, avec son cœur, Amandine Ricquebourg — Toulousaine — évoque La Réunion.

Je suis une “z’oreille” de mère métropolitaine et de père réunionnais. Mon père est décédé quand j’avais six ans, mais durant six années, j’ai eu la chance de construire quelques souvenirs avec lui : un séga dansé dans ses bras “La saison des hortensias” ou même un riz cantonnais préparé et partagé en famille. C’est de là qu’est né l’amour pour l’île de La Réunion. Si le peu de souvenirs qui me reviennent sont de lui, cette île, c’est que ça vaut le coup ! Et à cet instant même : je me dis que même si je ne vis pas à La Réunion, c’est qu’elle vivra en moi ! Pour moi : cette île est synonyme d’évasion et de liberté.

Quel bonheur d’écouter un séga ou un maloya ou de regarder des images paradisiaques à la télévision ; des plages, l’océan Indien, des fruits sucrés, des danseuses… C’est là que je me transporte et me sens bien. Pour ma part, même si je ne suis allée que deux fois à La Réunion, j’ai la chance de connaître beaucoup de Réunionnais de métropole. C’est merveilleux un repas assaisonné aux épices créoles, une musique d’ambiance ou une “Tit fleur fanée” chantée, et l’on s’y croirait ! Nous sommes plongés dans l’atmosphère chaleureuse et conviviale où vivent au quotidien les Réunionnais.

En conclusion, cette île signifie pour moi : beauté, vivante et magique. Île Bourbon, mi aime a ou.

Spécial 50 ans du PCR

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