
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Une tribune libre de Salim Lamrani
5 juillet 2021, par
Salim Lamrani, maître de conférence à l’Université de La Réunion et auteur de plusieurs ouvrages sur Cuba, a publié une tribune libre dans les colonnes de « l’Humanité dimanche ». En voici le contenu.
Depuis 1960, suite à l’avènement de la Révolution cubaine un an plus tôt, les États-Unis imposent des sanctions économiques à la population cubaine, qui ont été renforcées par les différentes administrations, qu’elles soient démocrates ou républicaines, à l’exception des mandatures de James Carter et de Barack Obama. Ainsi, sous l’administration Trump, Washington a adopté pas moins de 242 mesures coercitives contre Cuba, qui ont eu un impact important sur l’ensemble de la population.
Pour justifier cet état de siège, la rhétorique diplomatique étasunienne n’a cessé d’évoluer au fil des décennies. Sous l’administration Eisenhower, Washington a prétendu réagir aux nationalisations des entreprises étasuniennes en imposant les premières mesures de rétorsion économiques. Lorsque le Président Kennedy a appliqué des sanctions économiques totales en 1962, il a pris prétexte de l’alliance avec l’Union soviétique. Dans les années 1970 et 1980, les États-Unis ont souligné que l’aide apportée par Cuba aux mouvements indépendantistes et révolutionnaires à travers le monde constituait un frein à la levée des sanctions. Depuis 1991 et la fin de la guerre froide, Washington brandit la question de la démocratie et des droits de l’homme pour justifier le maintien d’une politique hostile.
Les sanctions économiques contre Cuba affectent toutes les catégories de la population cubaine, en particulier les plus fragiles, à savoir les femmes, les enfants et les personnes âgées. Elles représentent le principal obstacle au développement économique du pays et touchent tous les secteurs de la société, y compris le secteur vital de la santé. En effet, Cuba ne peut importer aucun médicament ou équipement médical de fabrication étasunienne. Pourtant, la Convention de Genève interdit tout embargo sur les médicaments, y compris en tant de guerre. Pour rappel, depuis leur naissance en tant que nations, Cuba et les États-Unis n’ont jamais été en situation de guerre.
Les sanctions économiques, notamment les lois Torricelli de 1992 et Helms-Burton de 1996, contreviennent aux principes élémentaires du droit international public, en raison de leur caractère extraterritorial – elles s’appliquent à tous les pays au monde – et rétroactif – elles s’appliquent pour des faits survenus avant même l’adoption de la loi sur l’embargo. Pour ces raisons, elles sont unanimement condamnées par la communauté internationale chaque année depuis 1992. Le 23 juin 2021, pour la 29e fois, 184 pays ont voté pour la levée immédiate de l’état de siège imposé à la population cubaine lors de la réunion annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies.
De la même manière, une large majorité de l’opinion publique étasunienne est favorable à la normalisation des relations entre Washington et La Havane et a exprimé son opposition à l’application de mesures coercitives unilatérales contre les populations civiles.
Il est grand temps que les États-Unis mettent un terme aux sanctions économiques qui affectent la population cubaine, qui souffre déjà des conséquences dramatiques de la pandémie mondiale de Covid-19.
Salim Lamrani
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