
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Agir pou nout tout et la Constitution européenne
24 mars 2005
La Constitution européenne ouvre le grand débat de la précarité. Est-ce cette Europe que l’on veut, une Europe ultra-libérale entre les mains des plus nantis, ou une Europe sociale au service des plus défavorisés sur l’échelle sociale ?
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Le débat est ouvert. Jean-Hugues Ratenon qui n’a eu de cesse de défendre, avec son équipe d’Agir pou nout tout, la cause des Réunionnais les plus démunis, appelle à voter “non” contre l’Europe qu’on nous propose. Il appelle "à faire de la résistance sociale, pour une Europe où règne la justice et la paix sociale". Il demande aux Réunionnais d’être plus que vigilants face au tsunami ultra-libéral qui vient rouler ses vagues destructrices sur les populations les plus faibles. Il donne les raisons de ce vote. Premièrement, "le droit élémentaire à la maîtrise d’un sujet - qui comporte près de 500 articles - est bafoué", note-t-il. En gros, on nous propose une constitution à durée illimitée, sur laquelle il sera impossible de revenir, sans aucune explication de texte. Le peuple doit comprendre pour pouvoir voter sereinement. "C’est comme un contrat. Nous ne pouvons pas le signer, si nous ne maîtrisons pas son contenu", insiste-t-il. Pour l’heure, nous ne pouvons que constater la précipitation du gouvernement Raffarin et de Jacques Chirac. Peut-être espèrent-ils réitérer la méthode espagnole, qui consiste à avoir un taux d’abstention record, pour obtenir un faible “oui” - mais “oui” quand-même - à une Constitution européenne mal écrite, mal orientée, mal placée. Il reste de nombreux points obscurs, sur lesquels Jean-Hugues Ratenon appelle à réfléchir.
L’annonce d’un grand danger
Il revient notamment sur l’article 1-3 de la Constitution européenne, qui stipule "l’“Union offre un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée”. "Ce qui signifie que nous inscrivons dans la constitution le principe d’une politique ultra-libérale", souligne-t-il. Entre autres mots, "n’importe quelle entreprise des 25 pays européens peut s’installer en France, et donc à La Réunion, pour proposer ses services, répondre aux appels d’offres et prendre des marchés publics". Il précise que ce sera un chaos pour les petites entreprises réunionnaises, "qui ne seront pas aussi compétitives pour des raisons de personnels et de coût de main-d’œuvre". Ainsi, une société polonaise pourrait venir travailler à La Réunion, sans même embaucher le moindre personnel réunionnais, lui préférant des travailleurs polonais, payés beaucoup moins chers.
Jean-Hugues Ratenon indique la possibilité de voir établie la directive Bolkestein, qui remet ainsi en cause les acquis sociaux et le Code du travail français. Voter “oui” serait une aubaine pour le gouvernement français, qui a déjà montré son intention de fuir ses responsabilités face à l’emploi. Si la Constitution française oblige l’État à prendre ses responsabilités sur cette épineuse question du chômage (tout citoyen a le droit de travailler), la Constitution européenne serait le doux prétexte pour l’État français de se déroger de ses devoirs envers ses citoyens. La Constitution européenne propose cela : "tout citoyen a le droit de travailler et de chercher du travail". Autant dire que les travailleurs privés d’emploi se retrouveront aliénés par ce changement de position... et de responsabilité. Autant dire aussi que seront abrogés les minima sociaux. "Cette Constitution européenne, telle qu’on nous la propose, est un danger", continue-t-il. Et de poursuivre, "voter “non” est un acte de légitime défense pour éviter une overdose ultra-libérale, qui va booster la carte sociale déjà engagée depuis 2002 par le gouvernement Raffarin". Et nul besoin de signifier les résultats catastrophiques de la politique ultra-libérale menée par Raffarin et ses ouailles.
Bbj
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