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Droits humains en Mauritanie
9 novembre 2017
La Mauritanie doit libérer immédiatement et sans condition le militant des droits de l’homme, Mohamed Mkhaïtir, condamné à mort pour avoir critiqué l’utilisation de l’islam pour justifier des pratiques discriminatoires contre des groupes ethniques minoritaires dans le pays, ont demandé Amnesty International et Human Rights Watch, en prélude á son procès en appel.
Le cas de Mohamed Mkhaïtir, qui a été condamné à mort en décembre 2014 pour un post « blasphématoire » sur Facebook, sera examiné pour une deuxième fois par une Cour d’appel dans la ville du nord-ouest de Nouadhibou, mercredi. « Cette affaire est absurde et constitue un véritable revers pour la liberté d’expression dans un pays qui n’a pas imposé de sanction pour apostasie en plus de 50 ans d’indépendance », a déclaré, dans un communiqué mardi, Kiné-Fatim Diop, chargée de campagne pour l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International. « Mohamed Mkhaïtir est un prisonnier de conscience qui est en détention depuis trois ans simplement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression et s’être élevé contre la discrimination. Sa condamnation à mort scandaleuse doit être annulée et il doit être libéré immédiatement et sans condition », a affirmé Mme Diop.
Human Rights Watch a également indiqué que les autorités mauritaniennes devraient annuler la peine de mort de M. Mkhaïtir et abandonner toutes les poursuites contre lui qui violent la liberté d’expression. La Mauritanie n’a à accuser personne « d’apostasie », encore moins à condamner un blogueur à mort sur la base d’une accusation aussi absurde pour un article qu’il a écrit », a soutenu Sarah Leah Whitson, directrice pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord à Human Rights Watch. « C’est une bonne chose que la Cour d’appel réexamine cette affaire, mais il n’aurait jamais dû être condamné en première instance ».
En décembre 2013, M. Mkhaïtair a publié dans un blog sur Facebook un article intitulé « Religion, religiosité et forgerons », condamnant l’utilisation de la religion pour justifier des pratiques discriminatoires contre les membres de la caste des forgerons à laquelle il s’identifie. Amnesty International a révélé qu’à la suite de la publication de ce post, il a reçu des menaces au téléphone l’accusant de blasphème. Ce post a été repris par plusieurs sites web avant d’être supprimé. Il a publié dans ce même blog un second article pour expliquer que le précédent visait à dénoncer ceux qui se servent de la religion pour dénigrer les membres des castes inférieures. Des milliers de manifestants sont alors descendus dans les rues de plusieurs villes, dont Nouadhibou et la capitale Nouakchott, pour exiger la condamnation à mort de M. Mkhaïtir.
Il a été arrêté le 15 janvier 2014 et accusé d’apostasie. Durant les six premiers mois de sa détention, il a été maintenu à l’isolement dans une cellule sans toilettes, ni douche. Amnesty a précisé que durant son procès, M. Mkhaïtir s’est repenti publiquement, en déclarant qu’il n’avait pas eu l’intention de parler à la légère du Prophète Mohammed (PSL) dans ses écrits. Il a été reconnu coupable et condamné à mort le 25 décembre 2014. En avril 2016, la Cour d’Appel de Nouadhibou a confirmé sa condamnation à mort et soumis son cas à la Cour suprême pour qu’elle examine la véracité de sa repentance. Cependant, la Cour suprême a cassé cette décision et renvoyé l’affaire Mkhaïtir devant la Cour d’Appel de Nouadhibou.
Cette condamnation à mort a été infligée en contradiction flagrante avec les obligations de la Mauritanie dans le cadre du droit international, en particulier la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, dont elle est un Etat-partie », a souligné Mme Diop.« Les autorités devraient libérer Mohamed Mkhaïtir immédiatement et mettre un terme à cette parodie de justice qui se joue au détriment de sa santé et de sa vie ».
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