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17 octobre 2006
Inconnu ou presque du grand public, c’est pourtant un grand Monsieur. Voilà trente ans que Mohammad Yunus se bat pour redonner leur dignité aux “humbles et aux sans-grade”. Trente ans qu’avec la Grameen Bank, cette “banque des pauvres” spécialisée dans le microcrédit, il martèle que la pauvreté dans le monde ne pourra pas être éradiquée avec seulement des dons et des bons sentiments.
Vendredi dernier, le prix Nobel de la paix a été conjointement attribué au Bangladais Mohammed Yunus et à sa banque spécialisée dans le microcrédit, la Grameen Bank. Muhammad Yunus a permis à des millions de personnes de sortir de la pauvreté. Si cet économiste a remporté le prix Nobel de la paix et non celui de l’économie, c’est que la distinction suédoise voulait couronner une démarche qui offre la possibilité à « une partie importante de la population (de trouver) les moyens de sortir de la pauvreté ». En 1997, Bill Clinton, alors président des États-Unis, avait d’ailleurs évoqué la possibilité que cette distinction soit décernée au "microbanquier" bangladais.
Mohammed Yunus, âgé de 66 ans, est professeur d’économie. C’est en 1970 qu’est née, au Bangladesh, la forme moderne du microcrédit. Dans un village, Mohammed Yunus, professeur d’économie, prête un peu d’argent à des tresseurs de paniers puis à des femmes pour l’achat de machines à coudre. La première institution de microcrédit est née. Contre l’avis du gouvernement, il continue d’accorder des microprêts jusqu’à l’officialisation de la Grameen Bank ("grameen" signifie village) en 1983.
La banque des pauvres
Aujourd’hui, la Grameen Bank dispose de près de 1.400 succursales, emploie 12 000 personnes et travaille dans plus de 50.000 villages à travers le pays. Depuis sa création, elle a déboursé 5 milliards de dollars de prêts à plus de 6 millions de personnes dont 95% de femmes. Et cette banque affiche des taux de remboursement de près de 99%, à l’instar de la plupart des autres institutions de ce type.
Mais l’homme ne s’est pas arrêté à son pays. Grâce à la fondation qu’il a créée aux États-Unis qui recueille les donations, il a pu “exporter” la formule de sa banque dans près de 60 pays, en Chine, en Inde, aux Philippines, au Vietnam. Cela concerne « plus de 60 millions de personnes pauvres qui auront accès à un microcrédit dans le monde. »
Aujourd’hui, Mohammed Yunus parcourt la planète pour convaincre les leaders d’opinions, les responsables économiques et les hommes politiques. Entre Bruxelles et Paris, entre deux colloques, il poursuit sa mission de financier d’un type nouveau. Ce fils de bijoutier a d’abord fait ses études d’économie à Dacca avant de passer par les Etats-Unis pour compléter son cursus et devenir un temps enseignant à l’université américaine de Vanderbilt.
Un engagement personnel
Mais vers l’âge de 30 ans, il éprouve la nécessité de revenir dans son paystout juste indépendant, mais déjà ravagé par la famine. Professeur à l’université de Dacca, gagnant 50 fois moins qu’aux Etats-Unis, il mesure quotidiennement le décalage entre les théories économiques qu’il enseigne et le désastre de la pauvreté. Puisque certains sont exclus du système bancaire traditionnel et doivent utiliser des usuriers fort onéreux, M. Yunus commence, en 1976, à se porter personnellement garant. Ulcéré par les taux pratiqués par les usuriers, il prête un total de 27 dollars à quarante-deux femmes d’un petit village du Bangladesh. La Grameen Bank, premier organisme de microcrédit au monde, est née. Il imagine ensuite de créer des groupes de villageois collectivement responsables pour garantir de réels prêts bancaires. « Au début, personne n’y croyait. Nous avons tenté l’expérience sur un village, puis cinq, puis dix », se rappelle-t-il. Sept années après le début de cette aventure naissait la Grameen Bank. Un engagement progressif et intensif auquel son mariage américain ne résistera pas.
À 63 ans passés, l’homme ne cesse d’innover : il a créé une société de téléphone qui permet à 43.000 femmes, les « Grameen telephone ladies », détentrices d’un appareil, de proposer l’accès aux communications dans les villages du Bangladesh. Sa dernière invention ? Grameen Danone Food, une entreprise détenue à 50-50 avec le groupe de Franck Riboud, dont la mission sera de distribuer des yaourts aux populations mal nourries et de créer des centaines d’emplois pour des fermiers, des ouvriers et autres distributeurs. Il s’est lancé dans les prêts aux étudiants et, dernière nouveauté, dans ceux destinés aux plus pauvres des pauvres, les mendiants.
A. W.
Qu’est-ce que le microcrédit ?
Et si le microcrédit était l’une des clés du développement des pays du Sud ? Ces petits prêts - parfois de quelques dizaines d’euros -, destinés aux populations les plus démunies pour qu’elles développent leur petite entreprise profitent aujourd’hui à 60 millions de personnes dans le monde. Alors que la moitié de la population mondiale n’a pas accès aux services bancaires, selon l’Organisation des Nations unies (ONU), ces instruments financiers se révèlent être des leviers de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion.
De la petite banque locale tenue par les villageois aux structures d’envergure nationale, le nombre d’institutions de microfinance (IMF) est évalué à 10 000 dans le monde. Toutes ont en commun de fournir des services financiers à une clientèle plus pauvre et plus vulnérable que celle des banques classiques. Elles accordent chaque année entre 500 millions et 1 Milliard de dollars de prêts dont les montants varient de 25 à 1 000 dollars. Mais les besoins sont énormes. On estime à 500 millions le nombre de micro-entrepreneurs dont le besoin annuel de financement, de quelques centaines d’euros, ne peut être satisfait.
L’une des raisons du développement de ces institutions est leur viabilité. Grâce au suivi dont bénéficient les emprunteurs, ces structures font valoir de très bons taux de remboursement. Ce qui a amené les banques classiques attirées par le profit, à s’intéresser à ces procédés. Ainsi d’HSBC qui s’est investi dans un projet de microfinance en Chine.
Le microcrédit, la Banque Mondiale et les pauvres.
Le microcrédit est-il plus efficace pour lutter contre la pauvreté que l’annulation de la dette ou l’aide publique ? La Banque mondiale a en tout cas dressé, mardi 24 janvier, un bilan positif de l’évolution, depuis dix ans, de ce système qui consiste à octroyer des petits prêts (80 euros en moyenne) à des personnes considérées comme non solvables selon les critères marchands habituels. « La microfinance vit une période passionnante », affirme Elizabeth Littlefield, responsable de ce secteur à la Banque mondiale.
Pourtant, il nous faut remarquer que ce système bâti sur l’initiative personnelle, répond à un besoin, mais il n’est pas en mesure de réduire la pauvreté à l’échelle d’un pays et de remplacer la mobilisation politique des plus démunis. Ce prix Nobel, si louable soit-il, est surtout une occasion inespérée pour attirer les investisseurs privés, les banques et les donateurs dans un secteur présenté comme “gagnant-gagnant”, où l’on fait profit tout en libérant le potentiel entrepreneurial qui sommeille en chaque pauvre.
Dans nos prochaines éditions, nous traiterons du microcrédit à La Réunion.
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Messages
21 février 2010, 18:57, par HARIMENSHI Anselme
Cher Mohammed Yunus,
Bonjour. Je suis très heureux de découvrir pour la première fois l’exitence d’une Banque des pauvres. Je lutte contre la faim, la misère et la pauvreté dans mon pays. Je ne réussis pas parce que je manque de crédit, si petit soit-il.
J’ai organisé un groupe de personnes très pauvres. Je les ai groupés en petites coopératives agricoles. Nous avons de petits terrains d’exploitation agricoles et quelques bêtes pour produire du fumier. Mais la terre est rare et très chère à cause de la surpopulation. Les bêtes ne suffisent pas faute de plantes fourragère. Nous avons besoin d’un crédit important pour l’extension des terres cultivables et l’achat du matériel agricole. L’agrandissement du pâturage et la culture des plantes fourragères vont nous permettre d’acheter des bovins de race pour produire du lait et assez de fumier.
Je voudrais créer une banque des pauvres dans un village appelé Mageyo qui a été détruit par la guerre civile depuis 1993 jusqu’en 2009. Cette banque va accorder de petits prêts de 10 à 100 dollars pour permettre aux pauvres de relancer leurs petites activités économiques.
Cette banque doit avoir un siège et un équipement pour l’accueil des clients. Il devra encadrer ceux-ci pour les aider à rentabiliser leurs affaires. Voudriez-vous m’aider à créer cette banque à l’image de la Grameen Bank ?
J’aimerais prendre chez vous un crédit de 250.000 dollars pour pouvoir construire cette banque et prêter à mon tour aux pauvres un peu d’argent dans les conditions que vous m’indiquerez .
Si vous pouvez me soutenir dans la création de cette banque qui sera la première dans mon pays, veuillez me donner des conseils pratiques. Je suis même prêt à venir chez vous pour apprendre comment vous faites. Au cas où vous accepter d’envoyer le crédit demandé, faites-le passer par le n° du compte 701-38339-01-96, Banque Interbank Burundi S.A., B.P. 2970 Bujumbura, Tél. (257) 22 06 29, Fax (257) 22 04 61, Tlx 5193, E-mail : [email protected], site : www.interbankbdi.com, CODE SWIFT " IBBUBIBI " avec la mention « Banque en faveur des pauvres » ou par Western Union, en précisant les 10 chiffres et le code.
Bon travail, union de prière et que Dieu vous garde.
Fr. Anselme HARIMENSHI
Frères de la Charité
B.P. 666 Bujumbura
Burundi
Tél. 257 77 764 960
12 mars 2010, 21:45, par Mireille CABILLE
Shalom, Vous me faites rêver depuis plusieurs années . Merci . Merci déjà de m’aider à ne pas me sentir prisonnière d’une immensité de richesses auxquelles je n’appartiens pas . Merci de me rendre riche par votre amitié.
5 mai 2010, 18:48, par Marie NOEL
Cher Monsieur,
Depuis de nombreuses années, mon voeux le plus cher est de pouvoir aider les plus pauvres afin de leur donner un peu de dignité.
Je rêve de retourner pour un peu de temps dans mon pays natal, le Vietnam et aider certaines femmes agées à avoir un petit travail afin qu’elles aient une fin de vie digne.
Pour moi qui a quitté ce pays très jeune à cause de la guerre, et à partir des différents livres lus, j’ai toujours imaginé que ce pays a pu gagner son indépendance grâce à la tenacité de ses habitants, notamment à certaines femmes qui n’ont aujourd’hui, plus de mari, ni de fils qu’elle ont du perdre à la guerre.....
J’ai eu la chance de travailler durant plus de 20 ans en Afrique de l’Ouest, pour une grande partie en Côte d’Ivoire. Je n’ai pas fait grand chose, sauf que j’ai essayé d’apprendre à mon fils Nicolas à penser aux jeunes de la rue à certains moments de l’année, notamment aux fêtes de Noel. J’ai eu à aider en direct Antoinette, notre employé de maison en lui faisant un crédit et en l’aidant à construire non pas 1 logement, mais 2, car 1 pour habiter et l’autre pour dans un 1er temps, rembourser son crédit et dans le futur, garantir un revenu pour scolariser ses enfants et ensuite pour sa retraite.... Pour moi, cette expérience de microcrédit fut une réussite totale et comme j’aspire à retourner pour un peu de temps au Vietnam, j’aimerai repartir au village de mes parents (Nord VN) et de voir si je peux être utile à quelque chose.
Je voudrais savoir si votre association existe au Vietnam, si je peux rentrer en contact avec une personne qui peux m’aider à comprendre, localiser et éventuellement à financer des petits projets dans le sens de mes recherches.
Je dispose d’un petit capital que j’aimerais utiliser pour aider les autres mais non pas à les assister. En effet, j’aimerai que mon aide soit dans un 1er temps à un petit nombre de personne, et que le développement de ces petits projets permettent d’aider de nouveau d’autres personnes et surtout à court terme, donner suffisamment aux femmes la possibilité d’envoyer par elles-mêmes les enfants à l’école.
En effet, je pense que si les ONG aident la scolarisation des enfants et que les parents ne voient pas la nécessité pour leur enfants d’aller à l’école ou bien que les enfants voient en leur parents un avenir sans débouché car ils n’ont pas de travail, c’est pas non plus réjouissant.
Mon message se fait long, j’aimerai si possible pouvoir échanger mes idées, me faire guider afin que je puisse venir comme YUNUS, apporter mon petit grain de sable dans cette grande machine d’aide internationale pour le bien de tous.
J’aspire à retourner au Vietnam pour mes Parents qui n’ont pas eu cette chance. J’ai fait 3 voyages : 1993 - 1998 - 2007.
D’avance je vous remercie pour votre aide et à très vite de vous lire
Meilleurs sentiments
Marie NOEL
29 mars 2011, 08:06, par douce orchidee
Bonjour Monsieur,
je voudrais vous adresser mes sentiments les plus sincères face à votre courage pour les humbles. J’ai l’intention à ma retraite de partir une banque communautaire avec microcrédit) pour aider les gens à revenus modestes. J’y vois de grandes possibilitésSi vous pouvez me communiquer afin de savoir comment aboutir un tel projet je vous serai gré. Si votre banque peut s,ouvrir avec une franchise alors soit je le ferai pour ma ville, ma province pour mon peuple.
C’est en toute humilité que j’attends de vos nouvelle
douce orchidée