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La nouvelle méthode : Narendra Modi -3-
24 octobre 2014, par
Du 31 août au 3 septembre 2014, la visite de 4 jours de Narendra Modi au Japon aura été l’occasion pour le pays de consolider ses rapports avec le Japon, et de montrer au monde la place principale qu’accorde New Delhi au Japon notamment en matière économique et sécuritaire.
« Le monde sait que le XXIe siècle est celui de l’Asie, mais sa forme et sa nature ne sont pas encore bien définies. Cela dépendra de la façon dont le Japon et l’Inde travailleront ensemble », a expliqué Narendra Modi au cours d’une conférence de presse suite à sa rencontre avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe.
Le Premier ministre indien a assuré que « Notre relation a franchi une nouvelle étape ». Même enthousiasme pour Shinzo Abe, qui a indiqué que leur relation bilatérale était « celle ayant le plus de potentiel au monde ». Ce dernier s’est félicité du choix de Narendra Modi de venir au Japon « pour sa première visite bilatérale en dehors de l’Asie du Sud, signe de sa détermination à développer les liens » entre les deux pays.
Ce dernier a souhaité bâtir « un partenariat global et stratégique spécial », sans qu’il y ait pour autant d’avancée en la matière, les deux hommes ont mit l’accent sur leur volonté d’avancer. Dans leur déclaration commune, les deux dirigeants ont expliqué « chercher des moyens de renforcer » leur coopération dans ces deux domaines, via des consultations ministérielles régulières qui pourraient être étendues par la suite « à d’autres pays de la région ».
Souhaitant « montrer la voie » en Asie, comme l’a indiqué Narendra Modi, tentent selon les observateurs occidentaux de contrer la Chine, en raison de différends territoriaux. Du côté japonais, depuis l’arrivée de Shinzo Abe au pouvoir fin 2012, la défense du pays s’est consolidée, allant jusqu’à la levée de l’interdiction de vendre des armes à l’étranger. Tokyo espère fournir à l’Inde son avion amphibie US-2. Les Japonais aimeraient aussi leur proposer des Soryu, des sous-marins furtifs.
« Shinzo Abe espère surtout concrétiser un réel partenariat stratégique face à la montée en puissance de la Chine », a analysé Jeffrey Kingston au quotidien Libération. Depuis 2010, des discussions ont été engagées sur la défense et la diplomatie, et des entraînements militaires conjoints sont en projet.
Lors de son arrivée à Tokyo, Narendra Modi avait déclaré que son pays et le Japon devaient choisir la voie d’un développement pacifique, et non un expansionnisme « de style XVIIIè siècle » qui consiste « à s’emparer du territoire d’une autre nation et à voguer dans ses eaux », allusion faite à la Chine, en raison du différend sur une zone reculée de l’Himalaya revendiquée par New Delhi.
Pour Jean-Luc Racine, vice-président de l’institut Asia Centre, « il y a une préoccupation conjointe au sujet du raidissement de la politique chinoise, qui s’est accentué depuis l’arrivée du président Xi Jinping. Narendra Modi veut trouver un équilibre dans sa relation avec la Chine et, avec cette visite à Tokyo, envoyer des signaux à Pékin qui a reçu le message cinq sur cinq ».
Cette alliance indo-japonaise est vu d’un bon œil pour Washington qui tente de freiner l’ascension de la Chine dans la région asiatique, cependant, aucun des deux pays ne tient à remettre en cause leurs relations économiques et diplomatiques avec la Chine, qui reste la première puissance économique mondiale. Mais l’Empire du milieu est aussi une alternative à ce que dénonce Vladimir Poutine, « la dépendance vis-à-vis de l’Occident ». Dans une période de crise économique et financière mondiale, issue des Etats-Unis, la Chine, l’Inde et le Japon savent que le recours reste la coopération régionale pour éviter la contagion.
Au-delà de l’aspect géopolitique, Narendra Modi a tenu à développer ses liens économiques avec le Japon, quatrième investisseur en Inde. Ce dernier est parvenu à décrocher une promesse d’investissements publics, privés et d’aides d’un total de 3.500 milliards de yens soit 25,5 milliards d’euros. Le double est à venir sur les cinq prochaines années, dans toutes sortes de domaines : transports, énergie propre, sécurité de l’approvisionnement en eau, industrie agroalimentaire...
Un prêt de 50 milliards de yens, soit 364 millions d’euros, a été concédé à l’Inde, pour la construction d’infrastructures tels que des voies ferrées, autoroutes et complexes industriels, selon le quotidien économique japonais Nikkei. Dans le secteur du nucléaire civil, domaine dans lequel les négociations avaient été interrompues par la catastrophe de Fukushima en 2011, les deux pays ne sont pas parvenus à un accord, cependant Shinzo Abe a fait état « de progrès significatifs ces derniers mois ».
Un autre secteur a été pointé du doigt, celui des terres rares, métaux essentiels pour les produits de haute technologie, dont le marché est détenu en tout premier lieu par la Chine. L’accord signé prévoit la livraison chaque année de 2.000 à 2.300 tonnes de terres rares, soit environ 15% de la demande japonaise. Cet accord marque là encore la volonté de l’archipel de réduire sa dépendance à la Chine, qui lui fournit 60% de ces ressources.
Par cette visite, Narendra Modi est parvenu à marquer sa différence et à consolider ses rapports avec le Japon, tout en conservant de bon rapport avec Pékin. Les deux hommes, issus de la droite nationaliste, sont parvenus à s’entendre et à montrer un front uni. D’ailleurs, le Premier ministre indien a été reçu par l’empereur Akihito, une visite symbolique pour les deux pays.
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