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Sommet Inde-Afrique
26 octobre 2015, par
Seule partie du globe où la croissance économique ne décline pas comme en Occident, les pays africains sont devenus des enjeux pour les principales puissances, dont l’Inde. Le pays organise à New Delhi, un sommet jugé “historique” entre l’Inde et l’Afrique qui débute ce lundi et jusqu’à jeudi 29, en présence d’une quarantaine de chefs d’Etat ou de gouvernement de pays africains.
En Afrique, la Chine dépasse l’Inde en termes d’échange économique et commercial. Les relations sino-africaines ont atteint 176 milliards d’euros, en 2014, contre 61,6 milliards d’euros entre l’Inde et l’Afrique. Les entreprises indiennes ont investi massivement et très tôt sur le continent africain en assurant d’importants transferts de technologie, à l’instar de Mital et de Bharti Airtel.
Ce sommet vise à intégrer le marché africain, où son rival chinois a déjà pris de l’avance depuis l’an 2000, avec le premier FOCAC (Forum sinoafricain de coopération).
La ministre indienne des Affaires étrangères, Sushma Swaraj, a réaffirmé dimanche 25 octobre, que « l’Inde considère que l’Afrique fait partie de son voisinage étendu. Notre partenariat avec l’Afrique est unique et remonte à nos contacts entre civilisations noués par les navigateurs, commerçants, religieux et intellectuels d’autrefois ».
Qualifiant l’Afrique de « frontière de nouvelles opportunités », la ministre a indiqué que l’Inde s’intéressait à la croissance économique du continent ainsi qu’à son intégration dans l’économie mondiale.
« Aujourd’hui, en tant que l’une des économies qui se développent le plus vite en Asie, l’Inde attache une grande importance à son engagement économique envers les pays africains », a déclaré la ministre après avoir inauguré un jardin de roses célébrant l’amitié entre l’Inde et l’Afrique à New Delhi.
Pour Jean-Joseph Boillot, spécialiste de l’Inde au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) et co-auteur de “Chinadiafrique”, ce sommet a trois objectifs. D’une part, économique. Le ralentissement économique de la Chine inquiète les dirigeants africains qui espère que « l’intérêt de l’Inde pour l’Afrique va se maintenir, permettant de tirer les économies du continent grâce à la demande accrue indienne pour les matières premières ».
Les deux autres objectifs sont industriel et stratégique. En effet, « les entreprises indiennes sont entrées tardivement dans le marché africain », effectuant un changement de « business model », afin d’intégrer le nouveau africain, qui « est finalement plus à leur portée que le marché européen ».
« Ce sommet est une opportunité pour ces entreprises de vérifier le bon déroulement de leurs projets en Afrique. D’ailleurs, les Africains sont eux aussi attentifs au développement de ce partenariat industriel indo-africain », explique Jean-Joseph Boillot, à Radio France Internationale.
Les dirigeants africains apprécient selon l’économiste l’approche indienne mettant en avant « la frugalité des moyens, le transfert des technologies et la décentralisation des opérations ».
Pour s’assurer d’un sommet réussi, Narendra Modi devra avoir « un positionnement à la hauteur de ces différents enjeux. Or Modi est un nouveau venu dans le monde africain, mais s’il veut réussir son sommet, il va devoir prononcer un discours africain ». Ce qui signifie « un discours qui reconnaît que l’Afrique est un continent émergent appelé à jouer un rôle essentiel dans la marche économique et géopolitique de la planète ».
Son discours sera primordial, car pour maintenir une croissance à 8 %, l’Inde a impérativement besoin de matières premières pour soutenir son développement. À l’instar de la Chine, en son temps, les autorités indiennes vont « se positionner dans les domaines de construction d’infrastructures, de pharmaceutique, de téléphonie, de solutions informatiques ».
De leurs côtés, les responsables africains souhaitent « une plus grande implication indienne dans la sécurité, notamment dans la sécurité maritime ». Cette présence indienne permettrait à l’Afrique de « s’appuyer sur la stratégie indienne de développement d’un secteur privé national performant capable non seulement de tirer la croissance intérieure, mais aussi tenir la compétition sur la scène internationale », selon Aissatou Diallo, chargée de Programme “Mondialisation, Nouveaux acteurs émergents et Commerce Sud-Sud” à EndaSyspro.
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