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Croix-Rouge internationale
25 février 2015
Le conflit qui sévit depuis plusieurs mois dans le nord-est du Nigéria s’est étendu au Niger voisin. Depuis le 6 février, plusieurs localités de la région de Diffa, dans l’extrême sud-est du Niger, sont le théâtre de combats et de violences qui ont fait de nombreuses victimes et provoqué le déplacement de milliers de personnes.
« La situation humanitaire est très préoccupante », déclare Loukas Petridis, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Niger. « Outre le fait que des personnes sont tuées ou blessées, parfois à la suite d’attaques indiscriminées, le sort de milliers de déplacés nous inquiète énormément. »
« Une partie de ces déplacés viennent de la ville de Bosso, où les combats les ont pris au dépourvu. Obligés de fuir en abandonnant tout derrière eux, ils vivent dans le dénuement le plus total et ont un besoin urgent de nourriture », explique Illa Djadi, responsable de la distribution des secours. « D’autres sont des réfugiés ou des personnes de retour chez elles qui avaient déjà fui les violences au Nigéria et qui vivaient de la solidarité des communautés d’accueil et de l’aide des organisations humanitaires. Ces gens ont le sentiment d’être enfermés dans un cycle de violence et de déplacements sans fin, qui leur laisse entrevoir un avenir encore plus incertain. »
Dans le cadre d’une opération toujours en cours, le CICR et la Croix-Rouge nigérienne ont distribué des vivres à quelque 5 000 personnes dans les localités de Kablewa, Ouidi, Kawa et Djariho (département de N’Guigmi), qui ont accueilli un grand nombre de déplacés suite aux combats qui ont éclaté à Bosso le 6 février dernier.
Parallèlement, une centaine de ménages résidents ont reçu une aide alimentaire. La dernière campagne agricole a été très médiocre. Du fait du conflit, l’économie de la région tourne au ralenti, et l’afflux de dizaines de milliers de déplacés depuis plusieurs mois a eu un impact sur les conditions de vie des résidents. « Beaucoup ont partagé leurs maigres ressources avec les déplacés et ont à présent de plus en plus de mal à se nourrir convenablement », constate M. Djadi, qui s’inquiète du risque croissant d’insécurité alimentaire dans la région.
Le CICR multiplie les contacts et les échanges avec les autorités, les chefs communautaires et toutes les personnes ayant une influence dans cette région, en vue de pouvoir accéder en toute sécurité aux déplacés, évaluer leurs besoins et y répondre rapidement. « L’insécurité ne nous facilite pas la tâche, explique M. Petridis. Dans une région où la plupart des organisations humanitaires ont dû suspendre leurs activités en raison des risques sécuritaires, il faut que toutes les parties au conflit prennent impérativement des mesures pour garantir la sécurité de l’action humanitaire. »
À l’hôpital de Diffa, soutenu depuis plusieurs mois par le CICR, le bloc opératoire ne désemplit pas. Entre le 6 et le 23 février, 110 blessés ont été pris en charge par le personnel hospitalier. Les patients présentent des blessures par balles ou dues à des explosions. Le CICR a mis à la disposition de l’hôpital des secours médicaux supplémentaires pour l’aider à faire face à l’afflux de blessés et a par ailleurs prépositionné à Diffa une tonne de matériel médical et de produits consommables pour soigner une cinquantaine de blessés graves.
Le 20 février, une équipe médicale d’urgence du CICR a été déployée pour prêter main-forte au personnel de l’hôpital. Un médecin anesthésiste-réanimateur et un infirmier de bloc opératoire appuient l’équipe chirurgicale sur place. Selon le Dr Assoumana Amadou, chirurgien-chef de l’hôpital régional de Diffa, « cet appui est le bienvenu et permet de soulager l’équipe sur place, qui a parfois dû travailler 24 heures d’affilée ces derniers jours ».
Depuis le 6 février, plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées en lien avec le conflit dans la région de Diffa. Conformément à son mandat, le CICR a commencé à visiter ces personnes afin de s’assurer de leurs conditions de détention et du traitement qui leur est réservé. L’état d’urgence ayant été proclamé par le gouvernement le 10 février dernier dans toute la région de Diffa, les forces armées et de sécurité se sont vu octroyer des prérogatives renforcées en matière de police, notamment en ce qui concerne les perquisitions, les arrestations et les détentions.
« Les opérations militaires et de sécurité doivent être menées dans le respect des lois nationales et des conventions internationales pertinentes, rappelle M. Petridis. Selon le droit international humanitaire, les civils, les blessés et les détenus doivent être protégés et traités avec humanité. »
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