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Devant la famine qui menace leurs compatriotes
27 juillet 2005
Environ 3,5 millions de Nigériens sont menacés par la famine suite à un déficit de 223.000 tonnes de céréales enregistré l’an dernier en raison de la sécheresse et de l’invasion acridienne. Des distributions gratuites de vivres sont organisées par l’État dans les zones à déficit chronique, mais l’aide est à la fois tardive et insuffisante. Environ 800.000 enfants sont malnutris dont 150.000 sévèrement. Dans le pays, la solidarité nationale s’organise.
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Deux mois après l’appel lancé par le gouvernement à l’ensemble des Nigériens pour venir en aide aux populations victimes de l’insécurité alimentaire, des contributions volontaires en espèces et en nature sont quotidiennement enregistrées par la Cellule nationale de gestion de crise et des catastrophes.
Le souvenir de 1974
"J’aurais pu mieux faire que les 500 francs CFA que je viens de donner en guise de contribution à l’aide aux populations victimes de la famine", déclare ainsi Mohamed Alassane, gardien de son état dans un Ministère à Niamey. Originaire de la région de Dakoro, Nord du pays où la situation alimentaire est extrêmement critique, Mohamed, les yeux en larmes, se rappelle encore comme si c’était hier la grande famine de 1974 qui a décimé l’ensemble de son cheptel et tué trois membres de sa famille. "Il faut aider ceux qui souffrent dans leur chair car ils n’ont pas choisi d’être ce qu’ils sont aujourd’hui. C’est Dieu qui l’a voulu ainsi. La famine, je connais ce que c’est, pour avoir vécu ça dans ma chair. En 1974, j’ai perdu mon oncle, un frère et une sœur, une trentaine de vaches, deux chameaux et une bonne dizaine de chèvres", se rappelle-t-il.
Le planton Issoufou, lui, a fait don aux sinistrés de 1.500 francs CFA, alors que Elhadj Kamaye a contribué pour 30 tonnes de riz. C’est par un même communiqué de presse que leur don a été médiatisé, car depuis l’appel à la solidarité nationale lancé le 28 mai par le Premier ministre, Hama Amadou, les populations sont tenues régulièrement informées de la situation de l’aide alimentaire.
Au 20 juillet dernier, les contributions nationales étaient à hauteur de 600 millions de francs CFA, selon des statistiques de la Cellule de gestion de la crise alimentaire. "Je suis malade, c’est vrai, mais j’ai contribué pour 2.000 francs CFA, car les gens qui sont au Nord souffrent plus que moi", confie Sani Hassan, un patient de l’hôpital de Niamey.
Les ravages des criquets
La situation alimentaire demeure préoccupante et se caractérise par la persistance d’une tension sur les prix des produits agricoles, le sac de 100 kg de mil atteignant 30.000 francs CFA dans certaines zones, contre 10.000 à 12.000 en période normale. Au cours du mois de juin, la situation phytosanitaire a été caractérisée par l’éclosion et la formation de bandes larvaires de criquets pèlerins dans le département de Tanout et la présence d’attaque très localisée de sauteriaux sur de jeunes pousses dans les régions de Tahoua, Maradi et Zinder.
La saison pluvieuse s’installe progressivement au Niger et selon le Système d’alerte précoce dans son dernier bulletin, la situation des semis s’est nettement améliorée à la faveur des précipitations enregistrées au cours du mois de juin. Elle est en avance comparée à celle de l’année dernière à la même période, avec un écart positif de 1.555 villages.
À l’échelle nationale, 92% de villages agricoles ont semé contre 77% pendant la campagne agricole précédente à la même période. Le développement des cultures se poursuit normalement. Ainsi, le stade de montaison pour le mil, le tallage pour le sorgho, la ramification du niébé et la croissance de l’arachide sont observés dans les régions de Dosso, Maradi, Tahoua et Zinder.
Disputer la nourriture aux termites
"Je reviens du Nord Ouallam. Là-bas, la situation est dramatique. Nous avons eu à fouiller des termitières pour rechercher des grains de mil ou de sorgho. Parfois on trouve, parfois on se fatigue pour rien. La plus grande trouvaille que j’ai faite équivaut à 5 kg de céréales pour une journée de travail. On creuse toute la journée, disputant les quelques graines qu’on rencontre avec les termites", témoigne Aguellassi Insa, réfugié depuis un mois à Niamey.
"Il n’y a pratiquement plus de fruits sauvages dans notre zone. Nous avons tout mangé sans nous préoccuper de savoir s’ils étaient comestibles ou non, mais Dieu merci, maintenant, l’aide arrive peu mais arrive quand-même", souligne Hamza Aboubacar.
Les agents du service public montrent l’exemple
Le président nigérien en personne a été le premier à verser sa contribution de 5 millions de francs CFA, le Premier ministre 1 million et les membres du gouvernement, chacun 500.000 francs CFA. Les députés nationaux ont, de leur côté, contribué pour une forte somme, certains ont donné des vivres.
"Moi, j’ai contribué pour 2.500 francs, et cela représente mes recettes journalières. Je l’ai fait de gaieté de cœur car ceux qui souffrent sont nos enfants, nos parents, nos amis", dit Alio Issa, petit commerçant du marché Katako de Niamey. "C’est le moment ou jamais de prouver son nationalisme et de témoigner de toute sa solidarité. Ceux qui souffrent de la famine sont des nôtres, aussi devons-nous donner l’exemple en leur venant en aide les premiers", poursuit-il.
Dans les services étatiques, les marchés et autres sociétés et offices, les contributions sont données en masse et volontairement. Elles varient de 100 francs CFA à 100.000 francs CFA voire 500.000 francs CFA et plus, diffusées nominativement sur les antennes de la radio et de la télévision nationale.
Le personnel de la gendarmerie nationale a par exemple contribué pour 2 millions 117.000 francs CFA, le personnel de l’hôpital national de Niamey 633.000 francs CFA, les commerçants du Grand Marché 895.000 francs CFA...
Solidarité à Paris
Des personnalités politiques, des journalistes et des écrivains français ont lancé jeudi une pétition destinée à mobiliser de l’aide alimentaire en faveur du Niger, un pays confronté à une grave famine.
"Des gens meurent de faim au Niger. Pourquoi ? La sécheresse, l’invasion acridienne, une mauvaise utilisation des stocks, des rivalités politiques. Rien de très nouveau, c’est vrai. Mais peu importe, des gens meurent de faim depuis des mois. Sans que personne, ou presque, y prête attention", regrette le texte de la pétition.
Intitulée "On meurt de faim au Niger, nous n’avons plus d’excuses", la pétition rappelle également que l’aide alimentaire nécessaire pour vaincre la famine a été estimée à 30 millions de dollars par les Nations-unies.
"Une somme dérisoire quand il s’agit des vies humaines. Et pourtant, l’argent n’est toujours pas là. Des associations ont tiré la sonnette d’alarme. Jusqu’ici, en vain", déplorent les premiers signataires de la pétition.
Le texte rappelle que l’aide à l’Afrique était à l’ordre du jour du dernier Sommet du G8...
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