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Christiane Taubira à l’Université du Tampon et à La Rivière Saint-Louis
14 mai 2005
Christiane Taubira s’est présentée aux dernières élections présidentielles où elle a recueilli sept cent mille voix. Elle mène campagne pour le “non” au projet de constitution européenne dans notre île jusqu’à aujourd’hui. Hier, elle se trouvait au Tampon en fin d’après-midi et à La Rivière Saint-Louis en début de soirée.
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Christiane Taubira, mère de famille de quatre enfants, a répondu favorablement à l’invitation de l’Union nationale des étudiants français et du collectif des jeunes pour réussir l’Europe autrement vendredi après-midi à l’Université du Tampon.
Avant que le débat ne commence, le dialogue s’est déjà installé et les personnes n’hésitent pas à aborder la dame vêtue de d’une robe noire et d’un par-dessus vert. Devant pas moins de deux cents personnes, le débat interactif a eu lieu. Alors qu’à l’extérieur le son des percussions résonnait, l’ancienne députée du parlement a souligné que "l’université est un lieu chargé de promesses, de débats où l’on se dégage des dogmes, des préceptes, des commandements. Et les jeunes ont le devoir de comprendre ce qui se passe aujourd’hui. Cette décision de référendum a été prise dans une conjoncture favorable au oui. Le Président de la République s’attendait à un plébiscite", précise-t-elle. "Ce texte est mauvais y compris pour les peuples européens. Il ne doit pas entrer en vigueur car on est constamment dans l’interprétation et on passera notre temps à solliciter les juges".
La place de la femme a été abordée par Graziella Leveneur et Christiane Taubira s’inquiète que le droit au divorce ne soit pas mentionné. "Il est vrai qu’à Malte et en Chypre il est interdit de divorcer". "Dés qu’il s’agit de critère humain, ce projet ne l’aborde pas", continue-elle. "Nos économies doivent être protégées et non exposées à la concurrence européenne et internationale. On doit dire non à la sauvagerie économique", conclut-elle.
Il fait nuit maintenant et le son des percussions a redoublé d’intensité. L’auteure de la loi sur l’esclavage, crime contre l’humanité se dirige alors vers le studio télé de RFO à Saint-Pierre.
Personne n’a le droit de nous mépriser
C’est sous un ciel habillé d’étoiles et d’un croissant de lune que la députée de l’Assemblée nationale apparaît tout sourire à la Rivière Saint-Louis. Très applaudie par le public convaincu que le “non” l’emportera le jour de la fête des mères. Auparavant, Yvon Bello, le conseiller général du secteur a rappelé aux centaines de personnes présentes que "la démocratie a été absente lors de l’élaboration de ce projet". En faisant du porte-à-porte, se souvient-il, une femme lui a dit : "j’ai peur d’ouvrir ma boîte aux lettres car je reçois trop de mauvaises nouvelles".
Puis Claude Hoarau a expliqué aussi que "le référendum a été annoncé alors que le “oui” était à 62 %". Et d’ajouter que Jean-Pierre Raffarin "est pour cette constitution car il a une logique de régression sociale pour la République". "En disant oui à ce projet, n’importe quelle entreprise pourra venir s’installer à La Réunion avec son propre personnel et ses propres mesures", précise-t-il à la foule qui brandit le “non”.
"Aujourd’hui, le groupe de l’Alliance au Conseil régional met des projets pour le développement de La Réunion. Il crée par la même des milliers d’emplois pour les Réunionnais. Qu’en sera-t-il demain avec la venue de ces entreprises ?", dit-il.
Chritiane Taubira précise avec force "que personne n’a le droit de nous mépriser et on doit dire non à cette Europe mercantile. L’économie réunionnaise est toute jeune et vulnérable. Elle sera confrontée aussi bien aux pays très développés qu’aux pays où il n’existe pas de protections salariales".
Enfin, Élie Hoarau souhaite l’implication des Riviérois dans cette lutte. En effet, "la survie de nos entreprises artisanales, industrielles et commerciales est en jeu". Et, se dit-il, si ce texte est validé, "que restera-t-il pour les travailleurs réunionnais ?".
Jean-Fabrice Nativel
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