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Le Père Jean Cardonnel
27 mai 2005
(page 4)
Je viens tout juste de recevoir sur fond bleu étoilé le "traité établissant une Constitution pour l’Europe". Il m’est difficile de me sentir concerné par un préambule placé sous le haut patronage de rois, de reines, d’une Altesse royale Grand Duc, de plusieurs présidents de diverses républiques n’ayant qu’un rapport lointain avec les débuts de citoyenneté d’égal à égal proposée au peuple d’Europe. Libérée des préliminaires officiels, mon attention peut alors se concentrer sur les deux phrases qui donnent sa philosophie, sa finalité au document soumis à notre approbation ou à notre refus. Il s’agit des objectifs de l’Union européenne énoncés à l’article 1-3 de la Partie I au n°2, première phrase : "l’Union offre à ses citoyens un espace de liberté, de sécurité et de justice sans frontières intérieures et un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée". Au n°3, deuxième phrase : "l’Union œuvre pour le développement durable de l’Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive qui tend au plein emploi et au progrès social...".
Comment ne pas voir dans ces quelques lignes l’évidence parfaite ? Rédacteur au singulier ou au plus épais de votre texte et, du même coup, de votre Europe la pire conception d’une bassesse bien définie, de l’homme et de la femme. Nous serions des animaux concurrentiels. Eh bien non ! Bien qu’il y ait des mécanismes toujours plus sophistiqués pour nous fabriquer ainsi, nous ne sommes pas, nous ne voulons à aucun prix être des animaux concurrentiels voués à s’éliminer les uns les autres dans des entreprises que finalise la recherche systématique d’un profit maximum qu’imposerait la loi implacable du chacun pour soi. Car c’est insulter toutes les victimes du crime contre l’Humanité que faire au monde, après ou pendant qu’elles meurent, le cadeau, en dérisoire réparation, d’un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée. Comme s’il suffisait de ne pas fausser, ce qui en lui-même est déjà le faux, la fausseté pour obtenir le rapport humain vrai !
Non, vos majestés royales, vos excellences présidentielles qui pré-ambulent le traité établissant une Constitution pour l’Europe, on n’humanise plus la guerre économique des grands fauves, des prédateurs que la guerre tout court ! Il ne reste plus alors qu’à enchaîner, lier les deux phrases pour qu’éclate irréfutablement l’immobilisme absolu du Traité constitutionnel européen. Sous nos yeux s’étale la formule magique, le mot-clé du coffre : "une économie sociale de marché".
Eh bien non ! Trois fois non ! On ne peut être à la fois social et pour l’économie de marché qui est forcément libérale et même ultra-libérale. Ou c’est l’économie de marché qui, pour ses besoins mercantiles restreint, borgne, vole, viole, tue l’exigence sociale, conviviale, ou c’est l’humanité sociale, conviviale qui finit par user, dissoudre l’économie de marché. Par conséquent, après mûre, joyeuse réflexion et dans le feu de la passion d’un monde autre, nous disons “non” à l’Europe hautement compétitive calculée au plus bas de ses instincts technologisés, “oui” d’urgence à l’humanité pensée, voulue, aimée que peut seule réaliser politiquement l’universelle mise en débat. Parce que, contre l’égotisme structurel transféré de l’État-Nation souverain à l’Europe au profil bas des zones lucratives de libre échange, c’est enfin la victoire de la question cruciale sur la Solution finale.
Jean Cardonnel,
Au nom des citoyennes et citoyens de la République du monde autre.
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