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Le Conseil constitutionnel a annulé les résultats du bureau 43 à Cayenne, école Jean Jaurès à Saint-Pierre
3 juin 2005
Lors du référendum, les partisans du “oui” à Saint-Pierre ont eu recours à la fraude au bureau 43 à Cayenne. Jean-Bernard Araye le présidait et disait ’“oui” alors que c’était “non”’. Les membres du Collectif pour le “non” à Saint-Pierre ont alerté l’opinion publique, la Préfecture et le Conseil constitutionnel. Cette institution a annulé les suffrages émis par ce bureau. Cinq cents soixante-treize électeurs se voient ainsi privés du droit de vote. Par ailleurs, on est en droit de se demander si on n’a pas voulu tester sur ce bureau les vielles recettes électorales d’antan où l’on faisait voter les morts.
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Hier, les membres du Collectif pour le “non” à Saint-Pierre se sont réunis. Ils se félicitent de la décision rendue par le Conseil constitutionnel lors des séances des 30 mai, 31 mai et 1er juin 2005. Il a été décidé : "considérant que, dans le 43ème bureau de vote de la commune de Saint-Pierre, dans lequel 573 suffrages ont été exprimés, les opérations de dépouillements des deux cents premiers bulletins ont été contestées au regard des dispositions de l’article L. 65 du Code électoral ; qu’en dépit de ces contestations, les bulletins en cause ont été immédiatement détruits ; qu’en conséquence, le Conseil constitutionnel n’est pas en mesure d’apprécier la régularité des opérations de dépouillement de ce bureau de vote ; que, dès lors, il y a lieu d’annuler les suffrages qui y ont été émis".
Le président du bureau 43 doit assumer ses actes
Pour Krishna Damour, "on est dans un climat d’intimidation où l’on tente d’exercer des pressions sur la population et les employés communaux. Cette décision confirme bien les craintes dénoncées mardi : les coups de galets, les menaces de mort en présence d’un adjoint...". "Cette initiative frauduleuse est-elle celle du président de bureau ou a-t-elle été commanditée par plus haut", se demande le membre de ce collectif. "Est-ce une répétition avant les prochaines échéances", ajoute-t-il. Pour Patrick Picardo, "cette décision est logique car la démocratie a été respectée. On ne peut pas bafouer les résultats des urnes devant tout le monde". "Le président de ce bureau de vote doit assumer ses actes et leurs conséquences. J’ai accompli mon devoir de citoyen et je suis satisfait", précise-t-il. "Cette annulation est la preuve d’un soupçon de fraude. Aux régionales de 2004, les membres de l’Alliance se sont vus refuser l’accès à des bureaux de vote", dit Jean-Michel Folio. "Certains n’acceptent pas la dynamique qui se crée à Saint-Pierre", affirme-t-il.
Les vieilles recettes frauduleuses remises au goût du jour
Cette manœuvre frauduleuse rappelle à Jean-Claude Soupramanien les années 65 à Saint-Pierre. "Les pressions, le bourrage des urnes et le vote des morts". "Un véritable danger pour la démocratie. Ce comportement doit être impérativement condamné et le personnage écarté de la vie publique", souligne Jean-Claude Soupramanien. Suite à cette décision, les membres du Collectif pour le “non” à Saint-Pierre se concerteront et poursuivront l’action entamée.
Jean-Fabrice Nativel
Répétition générale
On a trop souvent tendance à l’oublier : le résultat d’une élection dépend aussi de la capacité à participer aux opérations de vote et à les contrôler. En ce domaine, La Réunion a une longue et triste expérience.
Or, des faits troublants et graves sont apparus pour ne pas dire réapparus ces derniers temps.
Dans le 3ème canton de Saint-Paul, celui de la Saline-les-Hauts, le candidat de l’UMP l’a emporté en 2004 sur son adversaire de l’Alliance d’une dizaine de voix. Or, après avoir collationné et additionné les résultats de tous les bureaux, les journalistes présents - dont celui de Radio Réunion - avaient conclu au résultat inverse. Un examen attentif des procès verbaux ainsi que des listes d’émargements ont prouvé l’existence de fraudes incontestables. Ces griefs ont nourri un recours devant le Tribunal administratif. Ce dernier a conclu à l’annulation des résultats.
À Saint-Louis, dans 2 bureaux de vote et pour 2 élections différentes - régionales et européennes - les résultats de 2 candidats ont été inversés. Au détriment, dans 2 deux cas, de celui de l’Alliance.
Ce qui s’est passé dans le 43ème bureau de Saint-Pierre n’est donc pas un fait isolé. Son président, Jean-Bernard Araye, n’est pas un inconnu de la scène politique locale. Il a longtemps bénéficié de la part de la commune de Saint-André d’un emploi fictif. Émargeant officiellement au budget communal, au titre de gardien de la colonie de vacances que la municipalité saint-andréenne avait ouverte à la Saline-Saint-Paul, il remplissait dans la réalité un rôle d’agitateur politique au Port. Ayant ensuite émigré à Saint-Pierre, Jean-Bernard Araye s’est mis au service de Michel Fontaine.
Ce qu’il a fait dimanche soir est à l’image d’un personnage dont le cynisme est connu. Mais c’est aussi une démarche qui entre dans toute une stratégie. C’est en effet à Saint-Pierre que se sont multipliés dimanche les incidents : agressions verbales de mandataires ou d’assesseurs ; jet de pierres sur les voitures d’adversaires, etc.
Ce qui s’est passé dans la capitale sudiste ressemble à une répétition générale dans la perspective des échéances de 2007/2008. Il y a tout lieu de craindre que des éléments de l’UMP et de la Relève estiment bon de revenir à des méthodes des années 60/70 pour conserver leurs positions de pouvoir ou en conquérir d’autres.
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