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Un porte-avion nucléaire US au large des côtes iraniennes
7 janvier 2021, par
Ces derniers jours, les tensions déjà très importantes entre l’Iran et les États-Unis, notamment dues à l’implication américaine dans la mort d’un grand scientifique iranien n’ont de cesse d’augmenter, nous faisant chaque jour passant craindre un conflit entre les deux États, qui pourrait en impliquer bien d’autres.
Le 3 janvier dernier, l’Iran commémorait le 1er anniversaire de la mort du général Soleimani, tué par les États-Unis en Irak. Cet assassinat, fait en dehors de tout droit, qu’il soit américain, irakien, iranien ou international et en dehors de toute période de conflit ouvert entre l’Iran et les États-Unis, a entraîné une condamnation du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme et une vague de tensions qui ne s’est toujours pas affaiblie.
Devant le parlement iranien, le successeur du général Soleimani aurait ainsi ouvertement menacé les responsables de la mort de son prédécesseur, annonçant la volonté de le venger.
Ces menaces ont été considérées comme étant terroristes par les Américains, et visant expressément Trump et le Secrétaire à la Défense.
D’autres éléments se sont rajoutés ces derniers jours et participent à cet escalade des tensions.
Avant-hier, l’Organisation Iranienne de l’Energie Atomique (OIEA) a ainsi annoncé commencer à produire de l’uranium enrichi à 20 %, quand il l’était à hauteur de 4,5 % jusqu’alors.
Pour autant, ces mesures « restent réversibles si toutes les parties à l’accord s’y conforment » d’après Mohammad Javad Zarif, le chef de la diplomatie iranienne.
En effet, s’il s’agit bien là d’une violation inquiétante de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien, elle est à priori réalisée en réaction au retrait opéré ces dernières années des États-Unis dudit accord et de la mise en place de fortes sanctions envers l’Iran par les Américains. On peut dès lors espérer qu’en cas de revirement de ces derniers, les bases de l’Accord seront à nouveau respectées.
Cette annonce de l’enrichissement de l’uranium est néanmoins un symbole des importantes tensions liées à l’Iran depuis le début de l’année.
De plus, la Corée du Sud, alliée des États-Unis et des puissances occidentales affirme qu’un de ses pétroliers, le Hankuk Chemi avait été pris en otage par l’Iran, et plus particulièrement par les Gardiens de la Révolution.
Ces derniers confirment avoir effectivement saisi le navire, mais nient pour autant le caractère de prise d’otage, affirmant qu’il s’agit en réalité d’une capture pour cause de non-respect des droits environnementaux. Au contraire, le gouvernement iranien affirme que la prise d’otage est en réalité sud-coréenne car 7 milliards appartenant à l’Etat iranien sont bloqués par la Corée du Sud, alors que l’Iran souhaiterait les utiliser dans le cadre de du programme international COVAX, qui a pour but la distribution de vaccins.
Ces fonds étant gelés depuis la mise en place des sanctions américaines, on peut aisément voir là un débordement vers un autre État du conflit actuellement en cours entre les États-Unis et l’Iran.
Enfin, les tensions déjà fortes au vu des éléments déjà exposés ci-dessus sont de plus accentuées par les manœuvres militaires et provocations permanentes de la part des États-Unis dans le Golfe Persique.
En effet depuis fin novembre un porte-avion géant, l’USS Nimitz a été déployé au large de l’Iran. Il devait originellement être ces derniers jours retiré de la région afin d’apaiser les tensions, mais avant-hier le gouvernement américain a finalement annoncé le maintenir sur place.
La flotte américaine a de plus été renforcée par l’USS Georgia, sous-marin nucléaire, et 2 B-52, des bombardiers pouvant porter des bombes nucléaires.
La situation a été condamnée par l’Iran dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations-Unies et au Conseil de Sécurité, accusant les États-Unis de « rechercher le conflit ».
L’Iran a pour autant continué dans l’escalade, leur ministre des Affaires Etrangères twittant ainsi « …] L’Iran ne recherche pas le conflit, mais nous répondrons à tout ce qui s’apparenterait à une attaque militaire ».
Au vu de l’ensemble de la situation, qui ne cesse de s’envenimer dans la région, nous ne pouvons qu’être inquiets de l’escalade des tensions entre l’Iran et les États-Unis. Ce conflit, non encore heureusement ouvertement armé allant dans le sens des réactionnaires et des impérialistes, une réponse des progressistes est nécessaire pour s’opposer à cette escalade des tensions dans la zone.
Ainsi, comme le fait déjà le Tudeh (parti communiste iranien), il semble nécessaire de mobiliser l’opinion publique afin que la situation entre les deux États se normalise.
En effet, un conflit ouvert, au-delà des conséquences qui seraient terribles pour les populations des États engagés, en particulier de l’Iran, aurait également des répercussions dans l’ensemble de l’Océan Indien, que borde ce pays, et plus largement dans le monde entier.
Mathieu Raffini
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