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30 novembre 2020, par
Cuba a dénoncé hier des tentatives d’ingérence de la part des États-Unis dans leur politique intérieure, ce qui est évidemment contraire à une bonne tenue des relations diplomatiques entre les deux pays. La raison de ces tensions est le soutien apporté par différents représentants américains, y compris Mike Pompeo, secrétaire des États-Unis à un groupe contre-révolutionnaire dans le quartier de San Isidro, à La Havane.
Depuis le début de la semaine, un évènement a en effet été relayé dans beaucoup de médias américains et pro-occidentaux en général. Un rappeur aurait été arrêté de façon arbitraire, et, pour la liberté d’expression des artistes se sont ainsi mis en grève de la faim. S’il est logique que la presse s’empare de ce problème, cela devient directement plus louche quand des membres du gouvernement américain s’érigent soudainement en grands défenseurs de la liberté d’expression à Cuba, ce qui, en dehors de toute considération humaniste est un acte d’ingérence politique d’un État dans la politique intérieure d’un autre, ce qui est strictement interdit dans les relations internationales.
A titre d’exemple pour comparer, aucun État ne critique actuellement la politique française sur la loi sécurité globale alors même que l’ensemble des experts s’accordent sur la portée liberticide de cette dernière. Rien non plus sur les innombrables violences policières de ces dernières années, rien encore pour parler d’un autre État des multiples violences racistes aux États-Unis.
Cette grève de la fin de 14 artistes aurait été organisée par le « Movimiento San Isidro », et aurait donc réclamé la libération de Denis Solís González, un rappeur qui aurait été censuré. En l’occurrence, d’après les autorités cubaines, ce dernier aurait été arrêté pour outrage aux autorités.
Mais ce qui est plus étonnant, et explique sans doute l’intervention - entre autres – de Mike Pompeo, secrétaire des États-Unis dans l’affaire, est le profil des membres du « Movimiento San Isidro ».
En effet, lors de leur grève, ils ont notamment salué lors d’une vidéo un terroriste cubain réfugié à Miami, qui a incendié plusieurs bâtiments à l’aide de cocktails Molotov.
Enfin, des liens avérés ont été établis entre les membres du « Movimiento San Isidro » et le secrétaire de l’Organisation des États Américains (OEA), cette-même organisation qui était à l’origine du dernier putsch en date en Bolivie dans le but d’y installer un régime favorable aux intérêts des États-Unis.
Cette affaire est une nouvelle étape dans la détérioration des relations entre les deux pays sous l’administration Trump, avec notamment le durcissement du blocus qui a empêché aux Cubains de pouvoir avoir accès à tout le matériel nécessaire dans cette période de crise sanitaire.
Par ailleurs elle nous apprend à toujours rester méfiant dans les affaires concernant Cuba, et l’Amérique Latine en général : si la liberté d’expression est fondamentale et qu’il est important que la presse internationale s’en empare lorsqu’elle semble menacée, les offensives contre-révolutionnaires à Cuba sont innombrables et les réactionnaires qui sont actuellement à la tête des États-Unis, dans la droite ligne de l’idéologie de la « Manifest Destiny » ont cherché tout au long des 4 dernières années à faire chuter les régimes progressistes. Ainsi le Brésil, la Bolivie, le Venezuela et maintenant Cuba ont été ou sont encore victimes de tentative de déstabilisation des gouvernements progressistes en place sous de faux prétextes d’atteinte à la démocratie. Les États-Unis comme les réactionnaires brésiliens ont réussi, ce qui nous donne aujourd’hui Bolsonaro. Dans le même ordre d’idée, en Bolivie à la suite du putsch il y a eu une répression massive qui a fait plusieurs dizaines de morts.
Les gouvernements américains comme occidentaux en général ne défendent donc pas la démocratie, mais juste leurs intérêts. Soyons anti-impérialistes, et laissons le droit aux peuples de décider par eux-mêmes de leur destinée.
Mathieu Raffini
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