Seychelles
o Élection présidentielle
L’élection présidentielle seychelloise a commencé hier 28 juillet et va durer trois jours du fait de la distance entre les différentes îles qui constituent les Seychelles. Trois candidats sont en lice : James Michel, du Front progressiste du peuple seychellois (ex-parti unique des Seychelles), Philippe Boulle, candidat indépendant, et Wavel Ramkalawan, du Parti national des Seychelles. Le président sera élu pour cinq ans.
o Investiture du nouveau Président
En sa qualité de Président de la République en exercice, M. James Alix Michel a adressé le vendredi 21 juillet une lettre à ses homologues des pays membres de la Commission de l’Océan Indien, les invitant à assister ou à se faire représenter à la cérémonie solennelle d’investiture qui se déroulera à State House le mardi 1 août, apprend-on dans un communiqué du Ministère des Affaires étrangères. Selon le communiqué, cette démarche de solidarité régionale vise à réaffirmer les liens d’amitié et de coopération des Seychelles avec les Comores, Madagascar, Maurice et la France-Réunion, ceci quelle que soit l’issue du vote présidentiel. "La participation de ces hôtes de marque et la présence de nombreux observateurs étrangers traduisent la volonté des autorités seychelloises de tout mettre en œuvre afin que les élections et les périodes pré et post-électorales se déroulent de manière transparente, dans le calme, la liberté et la justice ainsi que dans le plein respect des institutions démocratiques seychelloises", conclut le communiqué.
Madagascar
o Vanille : 1.000 tonnes exportables pour la SAVA
("Le Quotidien de Madagascar" - 18 juillet). Jean-Claude Pierre-Nadal, Maire de la C.U. de Sambava (Nord-Est de Madagascar) a profité de la réunion constitutive de l’Association des Maires des Communes Urbaines de 2ème catégorie de Madagascar pour évoquer la situation de la vanille dans sa région. La région est la principale productrice de vanille naturelle de la Grande île ; elle y représente 40% de l’ensemble des cultures, parmi lesquelles le café et le girofle font une percée. Le kilo de vanille traitée se vend actuellement entre 250.000 et 300.000 Fmg. Ce prix a été de 180.000 Fmg à la fin de la précédente décennie. La prévision pour la production 2006 porte sur 6.000 tonnes de vanilles vertes. La seule commune de Sambava en fournit 1.000 tonnes. Cette production donnera autour des 1.000 tonnes de vanilles traitées dont 800 tonnes seront effectivement exportées. Le Maire de Sambava prône la traçabilité de la vanille de Madagascar, pour "de nouveau conquérir des marchés occupés par la vanilline et repousser l’assaut des autres pays émergents dans la production de la vanille".
o Litchis - les perspectives d’exportations vers la Chine se précisent
("Le Quotidien de Madagascar" - 17 juillet). 45 opérateurs économiques viennent de mettre en place la “plate-forme de concertation” de la filière litchis. Il s’agira d’une entité de discussion formelle constituée avec l’accord du Ministère du Commerce pour débattre des voies et moyens de faire fructifier la filière litchis à Madagascar.
La plate-forme a été officialisée lors de l’assemblée constitutive du 15 juillet au Palais du Faritany de Toamasina. Les 45 premiers membres constitutifs se sont de suite partagé en 9 collèges (ou commissions) suivant les décisions de la dernière réunion de préparation des 26 et 27 avril derniers.
Ces commissions sont : collège collecteurs ; transporteurs ; organismes d’appui ; exportateurs ; organismes d’appui financier ; administrations ; transformations et consommateurs.
À l’issue des travaux des collèges, Faly Rasamimanana de l’entreprise “Faly export” de Toamasina a été élu Président de la plate-forme. Il aura à faire face à de grandes responsabilités en prenant la tête de cette plate-forme. Parmi celles-ci figurera l’allongement à 4 mois de la saison de cueillette dès cette année, sans parler de la diffusion des informations.
180.000 tonnes en 2005
La plate-forme est née pour faciliter le dialogue et la concertation, avancer des propositions concrètes aux autorités pour l’expansion de la filière litchis ainsi que sa promotion par la recherche de nouvelles niches de marché, autres que celles d’Europe. De plus, elle aura en charge le contrôle qualité des opérateurs de la filière comme le rôle d’intermédiaire économique.
La production locale, couvrant tout le littoral oriental malgache, est de 180.000 tonnes. De 20.000 à 25.000 tonnes seulement trouvent preneurs à l’extérieur. Le reste est consommé sur place.
En moyenne, un pied de litchi local, parmi les 3 millions officiellement recensés, produit entre 50 kg et 70kg de fruits.
Ce litchi malagasy s’écoule entre 1,5 euros à 0,50 euros (Fob) en Europe, selon la conjoncture et la qualité des fruits. Notre principal atout est de pouvoir approvisionner l’Europe en pleine période de la fête de Noël. Le seul hic est que, de plus en plus, notre production n’arrive plus à respecter les normes de grosseur de la pulpe imposées. Si auparavant, notre litchi arrivait à atteindre une dimension entre 30 et 33 mm, actuellement il peine à atteindre les 25 ou 27 mm. Sans parler des “sabotages économiques” venant d’opérateurs, malintentionnés sinon hostiles, à une bonne production nationale, et qui font tout pour dénigrer le label du litchi malagasy à l’étranger.
Enfin, il faut signaler qu’un représentant de la délégation consulaire chinoise de Toamasina est membre de droit de cette plate-forme. Ce qui augure une possible ouverture de l’immense marché de la Chine. Une perspective que l’on envisage sérieusement et sereinement au sein de ladite plate-forme du litchi.
o Le groupe indien Essar pointe son nez-backbone
("Madagascar Tribune" - 21 juillet). Le managing director du groupe indien Essar, Jagdeesh Mehta, a entamé des négociations avec Elysé Razaka, Directeur de l’Office des mines nationales et des industries stratégiques (OMNIS). Essar espère obtenir un permis d’exploration pétrolière on-shore au large de Morondava.
Enfin ! La mise en place du dorsal national est actuellement en cours. Les travaux se poursuivent dans la capitale. L’installation du backbone national sera terminée avant la fin de l’année pour Antananarivo et sur l’axe Antananarivo-Antsirabe. L’implantation du réseau national à fibre optique est attendue avec impatience dans le monde de la télécommunication.
D’autres opérateurs comme Orange Madagascar participe aussi au désenclavement du pays. La filiale du groupe France Télécom met en place, en ce moment, son infrastructure de télécommunication, appelée également backbone, dans la partie Nord de Madagascar. Un choix judicieux car cette zone n’est pas desservie par l’axe dit Y du backbone de Telma.
"L’État encourage fortement l’implantation d’infrastructures de télécommunications", commente Olivier Robinson, Directeur général de la Technologie de l’information et de la communication (DGTIC). Ce, parce que dans cette concurrence, les premiers gagnants restent les consommateurs.
Le déploiement des infrastructures aux normes internationales permettra au pays d’attirer davantage d’investisseurs potentiels.
o Transport aérien : South african Airlink dans le ciel malgache
("L’Express de Madagascar" - 21 juillet).La coopération régionale se développe. Désormais, une compagnie aérienne de l’Afrique du Sud a étendu son réseau dans la Grande île. Il s’agit de South african Airlink qui fait partie des réseaux de South african Airways.
Représentée par l’agence Ario de Air Mauritius, cette compagnie aérienne a commencé à faire des vols Antananarivo-Johannesbourg depuis le mois d’avril. Ses principales particularités ont été présentées (...) à l’hôtel Colbert, au cours d’une réunion d’information avec les représentants des agences de voyage.
Les responsables d’Airlink ont décidé d’étendre ses réseaux régionaux à Madagascar afin de promouvoir la voie sud-africaine. D’ailleurs, ils sont conscients du fait qu’il y a pas mal de touristes et d’hommes d’affaires sud-africains qui vont venir à Madagascar et vice-versa, souligne Rajendra Teeroovengadum, premier responsable de l’agence Ario.
La compagnie aérienne sud-africaine travaille en synergie avec Air Madagascar. L’objectif est d’éviter toute concurrence déloyale. Le partenariat entre ces deux compagnies a permis d’augmenter la fréquence des vols reliant Antananarivo à Johannesbourg, poursuit Rajendra Teeroovengadum.
Dans ce cadre, Airlink réalise trois vols par semaine, soit tous les mercredi, vendredi et dimanche, tandis que Air Madagascar en effectue deux : le jeudi et le samedi.
À partir de Johannesbourg, Airlink assure des vols régionaux et domestiques dans plusieurs pays du continent africain. Parmi les destinations figurent Antananarivo, Maputo, Durban, Margate, Cape Town, Pretoria, Malamala, Kimberley, Upington... Les réseaux de cette compagnie aérienne arrivent à faire jusqu’à 3.000 vols par mois en Afrique et transportent plus de 55.000 passagers.
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