Crise en Grèce

Offensive contre les salaires du privé

19 janvier 2012

Après les fonctionnaires, c’est au tour des travailleurs du privé d’être la cible de mesures de restriction. Sous prétexte d’augmenter la compétitivité, il est demandé de baisser le SMIC.

750 euros, c’est le montant du SMIC en Grèce. Ce salaire est jugé trop élevé par les créanciers de la Grèce, alors qu’en Grèce le coût de la vie n’a rien à envier à celui de la France, où les salaires sont plus élevés.
Pour les créanciers, ce salaire n’est pas en rapport avec la productivité. Et la référence, ce n’est pas la moyenne européenne, mais les pays voisins comme la Bulgarie où le SMIC est inférieur à 150 euros, ou la Turquie où il est à moins de 400 euros.
L’objectif affiché des créanciers, c’est de transformer la Grèce en un dragon de la Méditerranée, à la croissance tirée par les exportations.
"Le Figaro" d’hier rappelle que dans les pays baltes, les salaires ont déjà baissé de 15 à 20%.

Crise financière

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