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La fin de 25 ans d’impunité
19 juillet 2015
L’ouverture du procès de l’ancien président tchadien, Hissène Habré au Sénégal, lundi, mettra fin à 25 ans d’impunité et va redonner espoir à des dizaines de milliers de victimes de violations et de crimes de droits de l’Homme, en vertu du droit international commis sous son règne, a déclaré Amnesty International avant le procès.
Hissène Habré est jugé par les Chambres extraordinaires africaines à Dakar, la capitale sénégalaise pour des accusations de crimes contre l’humanité, tortures et crimes de guerre commis alors qu’il était au pouvoir entre 1982 et 1990. C’est la première fois qu’un tribunal d’un Etat africain va juger un ancien chef d’un autre Etat africain.
« Le procès contre Hissène Habré constitue une étape importante pour la justice au Tchad et en Afrique. Pour de nombreuses victimes, ce jour marquera la fin de 25 ans d’attente », a déclaré, Gaëtan Mootoo, chercheur pour l’Afrique de l’Ouest d’Amnesty International, qui a travaillé sur le Tchad pendant la présidence d’Hissène Habré.
« Amnesty International a passé des années à attirer l’attention sur la torture, les arrestations arbitraires, les exécutions et les disparitions forcées si répandues sous le régime de Habré. Ce procès historique enverra, également, un message qu’il n’y a pas de refuge pour les personnes soupçonnées de responsabilité pénale pour les crimes de guerre ou crimes contre l’humanité. L’organisation espère un procès équitable qui respecte le droit international et les normes et veillera à ce que justice soit rendue », a déclaré Mootoo.
La Commission nationale d’enquête a estimé que 40.000 personnes auraient péri aux mains des forces de sécurité de Habré entre 1982 et 1990. Les arrestations arbitraires et la torture, les exécutions extrajudiciaires et les disparitions forcées étaient, également, fréquentes.
Amnesty International se félicite du procès de Habré comme d’une étape importante contre l’impunité, il note que cinq autres hauts fonctionnaires dans l’administration de Habré mis en accusation par la cour devraient aussi être traduits en justice.
L’actuel président du Tchad, Idriss Déby Itno, n’a pas été inculpé par les Chambres extraordinaires africaines, mais occupait le poste de chef d’état-major de l’armée sous l’administration de Habré.
Les recherches menées par Amnesty International suggèrent que les troupes sous son commandement auraient pu commettre des massacres dans le Sud du Tchad en 1984. Déby avait par la suite fui au Soudan en 1989 et avait organisé une coalition de groupes armés qui avait renversé Habré en décembre de 1990.
« La prochaine étape pour les autorités tchadiennes sera de veiller à ce que rien ne soit laissé au hasard quand il s’agit de poursuivre les personnes soupçonnées de responsabilité pénale pour les crimes de droit international commis sous Habré », a déclaré Mootoo.
Amnesty International a battu une campagne sans relâche pour dénoncer les violations des droits de l’Homme au Tchad depuis les années 1970. Après la chute de l’administration de Habré, plus de 50.000 lettres et cartes postales de membres d’Amnesty International avaient été retrouvées dans les principaux Quartiers généraux des services de sécurité, connus comme sous le nom de Direction de la Documentation et de la Sécurité (DDS).
Amnesty International a, également, contribué à la décision prise par le Sénégal et par l’Union africaine, le 22 août 2012, pour mettre sur pied un nouveau tribunal international - les Chambres extraordinaires africaines - dans lesquelles les crimes commis pendant l’administration de Hissène Habré seraient jugés.
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