Washington et Tel Aviv principaux suspects

Plus de 100 morts dans des attaques terroristes au Liban et en Iran

4 janvier, par Manuel Marchal

Hier en Iran : au moins 95 morts et 211 blessés dans une double explosion près de la tombe de Qassem Soleimani, a annoncé le ministre iranien de la Santé. La veille au Liban, une autre attaque terroriste a coûté la vie à 6 personnes, dont un dirigeant du Hamas. Ces deux attentats n’ont pas encore été revendiqués. Les soupçons se tournent vers l’extrême droite israélienne au pouvoir à Tel Aviv et son allié, les Etats-Unis. Washington affirme que les Etats-Unis et Tel Aviv ne sont pas impliqués.

Au moins 95 personnes ont été tuées et plus de 200 autres blessées dans des explosions près de la tombe de l’ancien général du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), Qassem Soleimani, lors d’une cérémonie marquant les quatre ans de son assassinat par l’armée des États-Unis.
Deux explosions ont été entendues mercredi après-midi dans la ville de Kerman, dans le sud-est du pays, près du lieu de sépulture de Soleimani.

L’attentat le plus meurtrier depuis la révolution en Iran

Le ministre iranien de la Santé, Bahram Eynollahi, a déclaré à la télévision d’État que le bilan s’élevait à 95 morts, contre 103 auparavant, et a déclaré que 211 autres avaient été blessés, ce qui en fait l’attaque la plus meurtrière de l’histoire de la République islamique, qui a été confrontée à des incidents similaires dans le passé de la part de divers groupes armés. groupes, y compris ISIS.
La cause de ces explosions n’était pas immédiatement claire. Les autorités ont évoqué une « attaque terroriste ».

6 morts au Liban

La veille, une autre attaque terroriste s’est déroulée dans la banlieue sud de Beyrouth, capitale du Liban. Un drone a bombardé un bureau du Hamas, faisant six morts, a rapporté l’agence de presse officielle libanaise. Saleh Al-Arouri, un dirigeant du Hamas, fait partie des victimes.
Pour le moment, aucun de ces deux actes terroristes n’a été revendiqué.
Compte tenu de la guerre menée contre les Palestiniens, l’extrême droite au pouvoir en Israël est soupçonnée, ainsi que son allié des États-Unis car c’est l’armée US qui avait tué le général Soleimani alors qu’il était en mission en Irak.
La diplomatie US a nié toute participation de Washington et de Tel Aviv dans ces attaques.
Les attaques terroristes de mardi au Liban et de mercredi en Iran montrent une volonté d’étendre la violence dans d’autres pays. Il est clair que l’Iran ne laissera pas un tel massacre sans réponse.

M.M.

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