
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Escalade des tensions en Cisjordanie
25 octobre 2022
Six Palestiniens ont été tués le 25 octobre dans de nouveaux raids de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée. La ville de Naplouse a été particulièrement touché, car des soldats israéliens ont ciblé le QG d’un groupe de combattants soupçonnés d’implication dans des attaques.
Le ministère de la Santé palestinien a fait état de cinq Palestiniens tués par les forces israéliennes et d’une vingtaine blessés avant l’aube à Naplouse, grande ville du nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Un sixième Palestinien a été mortellement touché par des balles réelles dans le village de Nabi Saleh, au nord de Ramallah, selon le ministère. C’est dans cette ville que l’armée israélienne a indiqué avoir "repéré un suspect lançant un engin explosif" en direction de soldats, qui ont automatiquement ouvert le feu.
Dans la vieille ville de Naplouse, l’armée israélienne a confirmé avoir mené une vaste opération avec la police contre le "quartier général et un atelier de confection d’armes" du nouveau groupe de jeunes combattants palestiniens surnommé "Areen al-Oussoud", ou "repaire des lions".
"Plusieurs suspects armés ont été atteints par balles", a indiqué l’armée dans un communiqué. "Des dizaines de Palestiniens ont brûlé des pneus et lancé des pierres" en direction des soldats qui ont "riposté en ouvrant le feu".
Un dirigeant du groupe, Wadih Al Houh, a été tué dans l’opération, selon le Premier ministre israélien, Yaïr Lapid. Ce dernier est en pleine campagne pour les législatives anticipées du 1er novembre. Il a d’ailleurs déclaré à la radio publique Kan : "ils doivent savoir que nous les atteindrons où qu’ils se trouvent, Israël n’arrêtera jamais d’agir pour sa sécurité (...) Le but est de réduire le terrorisme et de s’assurer qu’il ne touche pas les citoyens israéliens".
"La reddition est le chemin de l’humiliation (...) Il est temps pour les lions de sortir de leur tanière", a souligné le groupe "repaire des lions" sur sa chaîne Telegram. Ce groupe compte plus de 210.000 abonnés et possède une grande popularité parmi les jeunes Palestiniens.
Une foule a participé le 25 octobre matin à Naplouse aux funérailles des Palestiniens, en présence de combattants armés, selon des journalistes de l’AFP. De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé l’opération israélienne la qualifiant de "crime de guerre" à Naplouse, selon un communiqué son porte-parole, Nabil Abou Roudeina.
Les violences se sont accrues ces derniers mois dans le nord de la Cisjordanie, les forces israéliennes multiplient les opérations à Naplouse et Jénine, considérés comme des bastions de groupes armés palestiniens, dans la foulée d’attaques anti-israéliennes meurtrières depuis mars.
Ces raids entraînent très souvent des heurts avec la population palestinienne, et ont fait plus d’une centaine de morts côté palestinien, ce qui représente le bilan le plus lourd en Cisjordanie depuis près de sept ans, d’après les Nations Unies. Pour sa part, l’Agence France Presse a fait un bilan depuis début octobre de 25 Palestiniens et deux soldats israéliens tués.
Le groupe "Areen al-Oussoud", dont certains de ces membres sont affiliés à des groupes comme le Fatah, le Hamas ou le Jihad islamique, a décidé de lancer des opérations anti-israéliennes depuis Naplouse.
Baptisé "repaire des lions" en hommage à Ibrahim al-Nabulsi, un jeune combattant surnommé le "lion de Naplouse" abattu début août par Israël, le groupe a notamment revendiqué une attaque mortelle contre un soldat israélien il y a deux semaines en Cisjordanie.
Par la suite, l’armée israélienne a maintenu la pression sur Naplouse, en contrôlant les entrées et sorties et en surveillant en permanence son ciel avec des drones. Le 25 octobre, le Jihad islamique a indiqué que ses "combattants étaient impliqués dans de violents affrontements" avec les forces israéliennes à Naplouse et menacé Israël de représailles "contre ses crimes".
De son côté, le Hamas islamiste, au pouvoir dans la bande de Gaza sous blocus israélien depuis plus de 15 ans, a prévenu que "les crimes de l’occupation israélienne" allait "précipiter la Palestine vers une escalade".
L’organisation de défense des droits humains Amnesty International a appelé le 25 octobre à une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur de possibles "crimes de guerre" commis par Israël et des combattants palestiniens lors de l’escalade dans la bande de Gaza en août.
49 Palestiniens, parmi lesquels des combattants mais aussi des civils et des enfants, ont été tué du 5 au 7 août dans une confrontation entre l’armée israélienne et le groupe Jihad islamique à Gaza, enclave sous blocus israélien depuis 2007.
Amnesty International a estimé que 31 civils ont été tués au total, d’après son rapport, intitulé "Ils n’étaient que des enfants : preuves de crimes de guerres durant l’offensive israélienne à Gaza en août 2022".
L’organisation a étudié deux attaques israéliennes ayant provoqué la mort de six civils palestiniens, dont des mineurs, bien que "les autorités israéliennes ont vanté la précision de leur opération".
Dans le troisième cas examiné par Amnesty, sept civils palestiniens ont été tués dans une "attaque" qui a "manifestement été causée par une roquette non guidée tirée par des groupes armés palestiniens".
Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, avait indiqué être resté à l’écart de cette escalade contrairement au Jihad islamique, second mouvement islamiste armé de Palestine, où vivent 2,3 millions d’habitants.
"La dernière offensive israélienne contre Gaza a duré trois jours seulement, mais cela a largement suffi pour provoquer un nouveau traumatisme et de nouvelles destructions pour cette population assiégée", a affirmé la secrétaire générale d’Amnesty, Agnès Callamard.
"Les trois attaques meurtrières que nous avons examinées doivent faire l’objet d’une enquête en tant que crimes de guerre ; toutes les victimes d’attaques illégales ainsi que leurs proches doivent obtenir justice et réparation", a-t-elle ajouté.
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