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Georges-Marie Lépinay
26 mai 2005
(page 5)
Tous les partisans du “oui” s’acharnent à vouloir faire que colère des Français contre la politique du gouvernement ne s’exprime pas le 29 mai. Il faut, disent-ils, "ne pas se tromper de scrutin" ; et donc, garder rentrée pendant deux années encore toute la colère accumulée depuis trois ans et ne l’exprimer qu’en 2007...!
Cela se voit que, eux, ils ne subissent pas de plein fouet cette politique, sinon ils ne parleraient pas ainsi ; ils seraient les premiers à se rebeller et à vouloir sanctionner le gouvernement. Plutôt deux fois qu’une d’ailleurs.
Et puis, comment démêler la politique du gouvernement des orientations européennes ? Car, au fond, toute la politique menée par le gouvernement se tient et vise justement à préparer l’entrée de la France dans ce projet de Traité constitutionnel. Il ne faut pas se tromper ou vouloir tromper les gens.
Directive Bolkestein
On a beaucoup parlé, avec raison, ces derniers temps de la directive Bolkestein ; mais force est de constater que cela n’est que le couronnement de directives plus anciennes. Car cela fait longtemps déjà que les transports routiers roulent à la directive Bolkestein en France. Il en est de même dans des secteurs du bâtiment, de l’agriculture.
Plus près de nous, ici, tout le monde connaît le fameux pavillon des Kerguelen : de par une loi instituant ce pavillon, les bateaux français ayant leur port d’attache aux Kerguelen peuvent embaucher un quota de salariés étrangers équivalent au tiers de leur équipage ; lesquels sont payés à un salaire bien inférieur à ceux pratiqués vis-à-vis des salariés français et n’ont pas la même couverture sociale. C’est sur des bateaux français le coup des plombiers polonais dont parlait Bolkestein. Et cela dure depuis des années.
Par conséquent, comment croire - ou pire - vouloir faire croire qu’il n’y a pas une continuité de la politique, et prétendre que celle menée depuis des années ne préparait pas celle d’aujourd’hui et par conséquent ne préparait pas la France à entrer dans cette Europe-là ?
Tous les discours des partisans du “oui” ont d’ailleurs un point commun : c’est cette continuité de la politique européenne, depuis le traité de Rome et même avant jusqu’à l’actuel projet, en passant par celui de Maastricht ou celui de Nice. Que l’on sache, "durant toutes ces années, la France n’a pas vécu en dehors de l’Europe, elle en a même été l’initiatrice", répètent à satiété les partisans du “oui”. Par conséquent, tout ce qui a été fait hier prépare bien aujourd’hui et demain ; et demain, c’est le projet de Constitution européenne.
Sinon, il faudrait considérer que la France n’était pas gouvernée et qu’elle allait à vau-l’eau. Ce n’est pas l’actuel gouvernement qui peut le prétendre. Ni ces partisans du “oui” qui se disent de gauche et qui dénonçaient au Parlement la politique du gouvernement lors de la remise en cause des trente-cinq heures par exemple.
Exprimez votre colère
Par conséquent, vouloir séparer la politique suivie depuis trois ans par l’actuel gouvernement - et même, il faut le dire, par ceux qui l’ont précédé - du projet de traité constitutionnel européen relève de la gageure. Autant tenter de démêler les fils d’un même écheveau, pire les brins d’un même fil !
Dès lors, pour “ne pas se tromper de scrutin”, Il ne faut surtout pas rentrer son mécontentement et sa colère, mais au contraire, les exprimer avec le plus de force, avec le plus de “non” possible le 29 mai. Pour sanctionner le gouvernement et sa politique d’intégration à ce projet de traité ultra-libéral et pour en même temps rejeter le projet. Ce n’est pas plus compliqué que cela.
Que certains, qui ne subissent pas directement la politique du gouvernement, veuillent attendre 2007, ils ont peut-être le temps ; mais pour les autres qui en prennent plein la figure depuis trois ans, ils n’ont pas de temps à perdre ; il y a urgence pour eux à dire “non”.
Georges-Marie Lépinay
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