
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Vers la plus grande zone de libre-échange au monde sur notre continent
21 février, par
Au-delà des infrastructures physiques, l’intégration africaine nécessite aussi une mise à jour de son logiciel, son « software », avec la mise en œuvre de solutions destinées à moderniser l’expérience du commerce transfrontalier.
Les récits de voyage sur le continent africain appartiennent souvent au registre de l’épique : la cherté des billets, les itinéraires complexes et les horaires imprévisibles rendent difficiles les trajets les plus simples. Ces péripéties fréquentes soulignent l’immense opportunité de renforcer davantage l’intégration africaine et de permettre ainsi une circulation plus fluide des biens et des personnes à travers le continent.
La promesse de l’intégration régionale est déjà connue : Selon la Banque mondiale, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pourrait devenir la plus grande zone de libre-échange au monde, regroupant 1,4 milliard de personnes et un PIB combiné de 3400 milliards de dollars. La Banque africaine de développement (BAD) estime quant à elle que la ZLECAf permettrait de doubler le niveau du commerce intra-africain en une décennie. Le niveau actuel, estimé à 15 % est modeste comparé aux 60 % de l’Asie et aux 65 % de l’Europe. Malgré les avancées dans la mise en œuvre de la ZLECAf portées notamment par les communautés économiques régionales, il nous faut poursuivre nos efforts pour faire de cette promesse une réalité. Pour cela, notre continent présente un besoin certain d’un tissu d’infrastructures physiques et robustes mais aussi d’un changement de « logiciel » capable de moderniser nos institutions et de favoriser un écosystème de bien et services « made in Africa ».
Le défi de l’intégration africaine peut ainsi être comparé au développement d’un système informatique de pointe. Pour réussir, il faut d’abord un matériel informatique puissant, le « hardware » : l’infrastructure physique qui constitue l’épine dorsale du système. Actuellement, le continent est confronté à un déficit annuel de financement des infrastructures compris entre 130 et 170 milliards de dollars pour répondre aux besoins essentiels d’industries telles que le transport, l’énergie et le numérique. Bien que nos partenaires internationaux aient historiquement joué un rôle crucial à cet égard, le paysage géopolitique actuel exige un changement de paradigme. L’Afrique doit prendre la responsabilité d’investir dans ses propres infrastructures.
La solution repose d’abord sur la mobilisation des capitaux publics et privés africains, afin de renforcer la confiance des partenaires et investisseurs internationaux. À cet effet, nous pouvons faire appel aux fonds souverains, fonds de pension et fonds privés présents sur le continent. Les institutions de financement du développement telles que la Banque africaine de développement doivent également jouer un rôle de transformation en mettant à profit leur expertise et leur notation de crédit pour canaliser ces capitaux locaux vers le développement de l’Afrique. L’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA), lancée par la Banque africaine de développement en partenariat avec Africa50 et l’Union Africaine, illustre cette approche en mobilisant des capitaux mixtes pour les phases de préparation et de développement de projets. Son action vise à constituer un portefeuille de 10 milliards de dollars de projets d’infrastructures vertes avec la participation du secteur privé africain et international. L’intégration régionale de l’énergie, comme le souligne la Mission 300 lancée récemment en Tanzanie, est tout aussi importante.
Au-delà des infrastructures physiques, l’intégration africaine nécessite aussi une mise à jour de son logiciel, son « software », avec la mise en œuvre de solutions destinées à moderniser l’expérience du commerce transfrontalier. À cet effet, l’innovation technologique constitue un important pilier pour améliorer et favoriser les opérations commerciales intra-africaines. Le débat sur l’intégration régionale tend à se focaliser sur les insuffisances des infrastructures physiques, mais il est essentiel de mettre l’accent sur les démarches administratives obsolètes qui réduisent leur efficacité.
Le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) illustre cette transformation, promettant d’économiser 5 milliards de dollars par an en rendant les paiements transfrontaliers plus simples et plus transparents. Par ailleurs, des essais pilotes en Afrique de l’Est ont montré que l’application de technologie blockchain pour numériser les chaînes de valeur pourrait conduire à une réduction de 20 % de réduction des coûts commerciaux, une meilleure protection contre la fraude et un accès élargi à de nouveaux marchés pour les entreprises à travers le continent.
À l’approche du prochain sommet de l’UA à Addis-Abeba, l’heure est à l’action : la finalisation du protocole sur le commerce numérique dans le cadre de la ZLECAf est un premier pas vers la transformation ambitieuse qu’il nous faut opérer. L’équipement en infrastructures et l’intégration technologique dans nos échanges commerciaux font partie des étapes clés pour permettre au continent africain de passer du statut d’exportateur de matières premières à celui d’une puissance industrielle et agricole.
Au-delà de la fabrication de produits transformés et de la création de valeur ajoutée, la fluidité de nos échanges commerciaux dépendra aussi de notre capacité à mettre l’accent sur l’intégration des services essentiels : services financiers, transport et logistique, éducation et soins de santé. En plaçant la transformation économique au cœur de notre stratégie d’intégration, l’Afrique peut faire évoluer sa position au sein des chaînes de valeur et créer de la richesse ainsi que des opportunités économiques pour tous les Africains, en particulier les jeunes et les femmes.
Avec une population jeune qui devrait doubler d’ici 2050, l’urgence de cette transformation ne peut être sous-estimée. En mobilisant d’abord efficacement nos propres ressources, en stimulant la transformation économique et en développant simultanément les logiciels et les infrastructures nécessaires, nous serons en mesure de garantir une intégration réussie de l’Afrique. Le moment est venu pour l’Afrique de ne plus être la plus grande zone de libre-échange du monde en puissance, mais de devenir en acte la puissance économique la plus dynamique et la plus innovante.
Amadou Hott
Ancien ministre de l’Économie et du Plan, du Sénégal
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