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Moyen-Orient
Après les déclarations optimistes du chef de la diplomatie américaine
13 mai 2003
À l’issue de ses entretiens avec les Premiers ministres israélien et palestinien, Colin Powell a indiqué que les conditions de la mise en application du plan international pour le Moyen-Orient étaient réunies. Pour montrer au monde que le ministre américain a raison, les dirigeants israéliens ont décidé de lever le blocus des territoires palestiniens : 120.000 travailleurs palestiniens vont être autorisés à revenir en Israël et 180 prisonniers libérés. Mais pendant ce temps, la colonisation se poursuit comme le prouvent la poursuite de l’édification d’un mur en Cisjordanie et le mépris affiché à l’égard du président palestinien pourtant élu démocratiquement. Colin Powell n’a pas rencontré Yasser Arafat.
Un nouveau rapport des donateurs internationaux, dont les Nations Unies, considère que la barrière de séparation qu’Israël est en train de construire en Cisjordanie va couper 12.000 Palestiniens de leurs terres, de leur travail et des services sociaux essentiels.
Israël a commencé à construire le Mur en 2002. Les donateurs internationaux pour les Palestiniens ont demandé un rapport parce qu’ils craignaient que ce mur fasse du tort aux moyens de subsistance des Palestiniens et aux économies locales qui ne seraient plus viables. Ce mur pourrait également affecter de façon négative l’aide humanitaire et nuirait aux projets d’assistance.
Le rapport recommande aux donateurs de surveiller de près le déroulement de la construction, son impact et ses implications sur la population palestinienne. Les donateurs doivent assister les communes et les famille affectés.
Les recherches ont été menées par une équipe d’experts qui ont rédigé le rapport sous la direction du Groupe de politique humanitaire et d’urgence du comité de coordination d’aide locale (LACC), qui comprend l’Union Européenne, la Norvège, les États-Unis, le Coordinateur Spécial des Nations Unies pour le Processus de Paix au Moyen-Orient et la Banque mondiale.
Le rapport a trouvé qu’à certains endroits le Mur est situé à au moins 6 kilomètres à l’intérieur de la Cisjordanie. Lorsqu’il sera fini, quelque 12.000 Palestiniens pourraient se retrouver à l’Ouest du mur - du côté israélien - et coupés de leurs terres, de leurs lieux de travail et des services sociaux essentiels. Pour obtenir de la terre sur laquelle le Mur est en train d’être construit en Cisjordanie, Israël réquisitionne des propriétés privées conformément à des ordres militaires. Chaque propriétaire qui a fait appel devant un comité militaire israélien et à la Haute cour d’Israël a été débouté.
De plus, le gouvernement d’Israël déclare que la construction du Mur est une mesure temporaire, mais sa nature, son étendue et son coût et surtout son emplacement à l’intérieur de la Cisjordanie et à l’Est de la Ligne verte - limite entre Israël et les terres occupées par son armée en 1967-, suggèrent aux Palestiniens que le projet a des implications beaucoup plus permanentes.
Le rapport note que l’Accord intérimaire de 1995 entre les deux parties déclare « qu’aucune des parties ne changera le statut de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza en attendant le résultat des négociations sur le statut permanent » et que « l’intégrité et le statut » de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza « seront préservés pendant cette période intérimaire ». Le rapport rajoute qu’Israël soutient que le Mur est une mesure temporaire et donc compatible avec cet accord. Pourtant, le Mur est une représentation physique des humiliations imposées par les colonialistes israéliens à un peuple qui lutte pour sa survie. C’est un monument symbolique de l’apartheid que vivent quotidiennement les Palestiniens dans leur propre pays.
Deux villages palestiniens menacés d’expropriation et d’expulsions |
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Les deux villages d’al-Khass et an-Nu’man se situent au Sud de Jérusalem Depuis une dizaine d’années, ces deux villages sont menacés, mais c’est surtout au cours des dernières semaines que les menaces se sont précisées : les autorités d’occupation sont déterminées à expulser les habitants pour exproprier les terres.
Les deux villages sont habités par un millier de personnes, ils sont actuellement entièrement coupés après que toutes les issues aient été bloquées, ils sont séparés de Jérusalem au Nord et de Bethléem au Sud. Les infrastructures sont entièrement détruites, les rues, l’électricité, l’eau, tout a été détruit. De plus, le ministère israélien de l’Intérieur vient d’expulser les élèves issus de ces deux villages des écoles de Umm Touba et Sour Bahir, villages inclus dans le district de Jérusalem, sous prétexte que les habitants de ces deux villages portent la nationalité palestinienne alors que les élèves de ces villages étudient dans ces écoles depuis les années 50. Khodr Hamdan, président du Conseil municipal des deux villages, déclare : « Notre problème est devenu plus critique il y a une vingtaine de jours lorsqu’un dénommé Davir, se présentant comme représentant le ministère du Logement et le ministère de l’Armée, accompagné d’un grand nombre de policiers des frontières, a commencé à enregistrer les noms des propriétaires ainsi que les cartes d’identité, disant que la simple présence des habitants en ce lieu est un acte illégal, et qu’il faut absolument s’en aller, car il semblerait, d’après lui, qu’il fait partie de Jérusalem ». Le président du Conseil municipal ajoute que les responsables israéliens ont détaillé le plan sur lequel le village de Nu’man et 80% du village d’al-Khass seront à l’intérieur du mur qui va entourer la ville de Jérusalem, et le mur de séparation va complètement enfermer ces villages, puisqu’il n’y aura aucune ouverture permettant aux habitants de ces villages d’arriver à Beit Sahour ou aux autres villages de Bethléem, ce qui va complètement étouffer la vie, d’autant plus que les autorités israéliennes ont menacé de couper l’eau et l’électricité de manière totale, afin d’obliger les gens à s’en aller, prétendant que les terres situées d’un côté du Mur sont la propriété de l’État israélien. Le président du Conseil municipal explique que le plan du Mur vise à engloutir toutes les terres agricoles des deux villages d’al Khass et d’an-Nu’man, sur une surface de 800 mètres sur 1 kilomètres, de même que les bulldozers de l’armée d’occupation ont commencé à construire une route d’une largeur de 40 mètres, reliant la colonie de HarHoma en direction des terres des villages, précisant que les terres du village d’al-Khass, séparé d’an-Nu’man de 500 mètres, vont être entièrement englouties ; même le cimetière sera à l’intérieur du Mur, mais les habitants seront au-delà. |
La question des prisonniers palestiniens |
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Les autorités israéliennes vont autoriser le retour en Israël d’environ 120.000 travailleurs palestiniens, au terme d’un long interdit, et ont entrepris de libérer 180 prisonniers palestiniens, en signe de bonne volonté consécutif aux discussions qu’elles ont eues avec Colin Powell sur la "feuille de route" pour la paix, a-t-on déclaré dimanche de source proche des services de sécurité israéliens. Dans le cadre de ces décisions, 61 prisonniers palestiniens ont été libérés dimanche de la prison du camp militaire de Ketziot dans le désert du Néguev, et 120 autres devaient l’être hier, a déclaré un responsable israélien à Reuters. De la « poudre aux yeux », selon Issa Karakea, du Club des prisonniers palestiniens (CPP), qui affirme que la libération de 200 prisonniers était programmée. Au total, 5.272 Palestiniens sont actuellement détenus dans des prisons israéliennes, selon l’organisation israélienne de défense des droits humains B’Tselem. Nadi al-Asîr (Club des prisonniers palestiniens) a considéré dimanche que la déclaration israélienne concernant la libération de 60 détenus administratifs de la prison d’an-Naqab n’est qu’un nouveau mensonge médiatique. Un communiqué du Club des prisonniers à cette occasion fait état que les détenus dont les noms ont été annoncés allaient être libérés dans les douze jours. Mais c’est une manière de tromper l’opinion publique, de détourner l’attention sur ce qui se passe réellement dans les prisons et de passer sous silence que la présence même de ces détenus administratifs est illégale et contraire à toutes les lois internationales et humaines.
Le communiqué précise que la méthode utilisée par Israël dans cette affaire, à partir de ce qu’il appelle « les bonnes intentions », et de façon unilatérale, signifie que la question des détenus demeurera pour lui soumise aux normes et aux conditions des colonialistes au pouvoir à Tel Aviv, en refusant de considérer la question comme une question politique. Le communiqué annonce que des centaines de prisonniers se trouvent depuis plus de dix ans dans les prisons israéliennes et que les autorités israéliennes ont toujours refusé de les libérer, soumettant leur libération au chantage et aux négociations. Le communiqué demande au gouvernement palestinien d’avancer sérieusement la question des prisonniers en tant que question politique et de faire en sorte qu’ils soient tous libérés, pas effectif pour l’instauration d’une paix juste, avant toute condition sécuritaire ou politique. Israël a également décidé de rétablir le commerce de certaines marchandises entre les territoires palestiniens et les pays voisins, notamment via les points de passage de la bande de Gaza vers l’Égypte ainsi qu’entre la Cisjordanie et la Jordanie. |
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