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Conséquence de la crise économique et environnementale
27 janvier 2012, par
Le déficit commercial japonais s’est élevé à 2.490 milliards de yens en 2011 soit 24 milliards d’euros en 2011. Il s’agit du premier déficit commercial du pays, depuis 1980, lorsque l’économie nippone avait été durement affectée par la flambée des prix du pétrole.
La catastrophe de Fukushima a entraîné une hausse du coût de l’énergie, à cause des importations de carburants pour pallier l’arrêt des centrales nucléaires dans le pays, qui devrait être total au mois de mai prochain. Autre conséquence de la catastrophe, les exportations ont diminué de 2,7% en 2011 et les importations ont bondi de 12%. Cette annonce soulève le doute sur la capacité du pays à s’appuyer sur les exportations pour financer un énorme déficit public, sans pour autant se tourner vers les investisseurs étrangers.
Dépendance à l’énergie nucléaire
Avant la catastrophe de Fukushima Daiichi, les centrales nucléaires approvisionnaient en électricité plus de 25% du pays. Depuis, le Japon a acheté en masse, aux Émirats Arabes Unis, au Koweït ou encore à l’Arabie Saoudite, du pétrole et du gaz naturel afin d’alimenter ses centrales thermiques qui produisent désormais la quasi-totalité du courant dans l’archipel. Ses achats de gaz naturel liquéfié (GNL) ont ainsi progressé de 37,5% en valeur.
Six mois après la catastrophe, le Premier ministre japonais de l’époque, Yoshihiko Noda, avait annoncé la définition d’une nouvelle politique énergétique d’ici à l’été 2012. N’ayant pas anticipé une telle catastrophe, le Japon, bien que novateur en matière de recherche et développement, reste encore en retrait dans le domaine des énergies renouvelables. Ce nouveau défi énergétique montre que le gouvernement n’a pas anticipé les risques d’une catastrophe naturelle, ni la nécessité d’investir dans les énergies renouvelables, en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de pallier à l’énergie nucléaire, hautement dangereuse.
Le Japon endetté à près de 200% de son PIB
La publication de ces chiffres inquiète les analystes, qui se demandent si la tendance de 2011 se répercutera également en 2012. Les entreprises japonaises, telles que Toyota, Honda et Sony, pourraient souffrir du contexte économique et financier international, dont la croissance a été revue à la baisse. Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques, la Banque du Japon (BoJ) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2011 et 2012, en raison du « ralentissement économique global et la force du yen ainsi que les effets persistants des inondations thaïlandaises ». La banque centrale a estimé une baisse du produit intérieur brut (PIB) de 0,4% en 2011, suivie d’une hausse de 2% à l’exercice 2012.
L’impact d’une monnaie forte face au dollar et à l’euro pourrait se traduire par une augmentation des délocalisations, débutée en 2011, comme ce fut le cas pour les usines Toshiba délocalisées en Chine et en Inde.
En 2011, les investissements japonais à l’étranger ont augmenté, mais ceux-ci peuvent à terme entrainer une diminution des exportations du pays. Dans un tel contexte, le déficit commercial pourrait durer et menacerait la balance des comptes courants, excédentaires de seulement 139 milliards de yens, soit 1,37 milliard d’euros en 2011, et, « par conséquent, l’avenir des comptes publics du Japon, déjà endetté à près de 200% de son PIB », a expliqué Le Monde.
Céline Tabou
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