Devoir de mémoire

Première pierre d’un monument « Thomas-Sankara »

16 octobre 2018

Le Comité international mémorial - Thomas Sankara - a posé lundi, la première pierre de la construction d’un monument, à Ouagadougou, dédié à Thomas Sankara à l’occasion de la commémoration du 31e anniversaire de son assassinat, a constaté sur place la PANA. Sa veuve Mariam Sankara a salué la promesse tenue par la France de lever le secret-défense sur ses archives concernant ce crime contre un dirigeant de la lutte anti-coloniale.

La statue dédiée à Thomas Sankara fera 5 mètres de hauteur. Elle sera construite dans l’enceinte du Conseil de l’Entente, siège du Conseil national de la révolution à Ouagadougou, où Thomas Sankara a été tué le 15 octobre 1987 avec douze de ses compagnons.

« La pose de cette première pierre en ce jour anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara et de ses douze compagnons nous offre l’occasion de commémorer ce triste événement et de nous remémorer le sacrifice ultime que le président du Conseil national de la révolution a accepté d’assumer avec lucidité, courage et dignité », a indiqué le président du Comité international mémorial - Thomas Sankara, le colonel Bernard Sanou.
La cérémonie de la pose de cette première pierre a rassemblé plusieurs personnalités dont des membres du gouvernement.

Dans un message publié lundi, à l’occasion du 31e anniversaire du décès de son époux, Mariam Sankara a indiqué que le secret-défense a été levé en ce qui concerne les archives classifiées sur l’assassinat le 15 octobre 1987, de Thomas Sankara.

Elle a rappelé que le président français, Emmanuel Macron, a respecté son engagement – pris publiquement lors de sa visite officielle au Burkina Faso – en donnant une réponse positive aux requêtes du juge burkinabé.
Depuis la chute du régime Compaoré en 2014, le dossier Sankara a connu des avancées.

Les corps de Sankara et de ses compagnons qui avaient été enterrés à la sauvette dans un cimetière de Ouagadougou, ont été exhumés en 2015 sous le régime de la Transition et un mandat d’arrêt international a été lancé contre Blaise Compaoré, exilé depuis sa chute en Côte d’Ivoire.

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