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L’imprimante 3D dans la médecine
6 juillet 2017
L’impression 3D permet désormais de fabriquer des prothèses de membres inférieurs (jambe, tibia) performantes. C’est le résultat de l’étude menée par Handicap International au Togo, en Syrie et à Madagascar. À l’instar du mouvement des makers qui a apporté de vrais bénéfices esthétiques et pratiques pour les appareillages de membres supérieurs (bras, mains), ce projet pilote résonne comme une véritable avancée dans le domaine orthopédique. Et augure de rendre l’appareillage accessible aux populations les plus isolées.
Dans de nombreux pays à faibles revenus, seules 5% à 15% des personnes nécessitant un appareillage orthopédique – principalement des prothèses de membres inférieurs et des orthèses – peuvent accéder à ce service. En 2015, c’est de ce constat, qu’est né le projet pilote « Prothèse 3D » initié par Handicap International en partenariat avec l’université de Strathclyde en Ecosse et les industriels ProsFit Technologies et Proteor SAS.
Forte de son expertise de terrain, l’association a voulu répondre à trois objectifs : garantir la fiabilité d’une prothèse 3D de membre inférieur, permettre l’accès à l’appareillage dans les zones les plus reculées et faire baisser les coûts des matériaux. Cela a été possible en introduisant la technologie d’impression 3D dans les protocoles d’appareillage. La recherche initiée au Togo, en Syrie et à Madagascar a impliqué 19 patients pendant 9 mois.
Premier défi, concevoir une prothèse fiable, répondant aux exigences orthopédiques : « Développer une prothèse de membre inférieur capable de résister à la charge que représente un corps est un véritable défi » explique Jérôme Canicave, prothésiste et expert 3D. « Sans l’expertise des industriels qui nous accompagnent, nous n’aurions pas pu développer une prothèse aussi sûre », poursuit-il.
Second défi, inventer une méthode d’intervention permettant de répondre à la problématique de l’isolement de nombreux patients, habitant dans des zones dangereuses, en situation de conflit ou difficilement accessibles. A ce titre, la prise d’empreintes via un scanner léger, transportable et simple d’utilisation permet de relever facilement les mesures de la future prothèse. « Dans les zones dangereuses et inaccessibles, les centres d’appareillages et les professionnels de santé spécialisés sont rares et le matériel est coûteux. Les prises de mesures utilisant des équipements numériques favorisent le travail à distance et représentent donc une vraie révolution pour notre pratique » ajoute Jérôme Canicave.
Présentée lors du congrès annuel des professionnels de la réadaptation au Cap en Afrique du Sud en mai dernier, les résultats de l’étude ont été accueillis avec beaucoup d’intérêt Si la question des coûts demeure un point d’amélioration (la prothèse 3D est compétitive en Syrie quand elle ne l’est pas à Madagascar), l’association se félicite de l’apport de la prothèse 3D dans le champ de la réadaptation : « Grâce à la méthode développée, nous avons désormais la possibilité d’appareiller des victimes à distance et dans les endroits les plus inaccessibles ».
Prochaine étape pour le projet, une mise en oeuvre à plus grande échelle en diversifiant les lieux de tests (Afrique de l’Ouest, Moyen Orient, et Asie du Sud).
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