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1er février 2021, par
Le gouvernement britannique a annoncé pour les Hongkongais titulaire d’un passeport britannique d’Outre-Mer (BNO) la possibilité de demander de nouveaux visas pour résider sur le territoire britannique et à terme prétendre à la naturalisation. Derrière cet acte, une nouvelle provocation aux relents coloniaux du Royaume-Uni envers la Chine.
A peine 733.000 habitants de Hong-Kong sont titulaires du BNO, à comparer avec les 6,5 millions d’habitants du territoire en 1997. Ce faible nombre s’explique sans doute par le fait que son utilité n’était jusque-là que très limitée et surtout qu’il rappelle sans cesse au titulaire de ces papiers l’ancienne colonisation de la ville par les britanniques avec toutes les répercussions que cela a eu pour la population.
Le BNO est en effet un document d’identité dont peuvent disposer les Hongkongais étant nés durant la période de colonisation du territoire, soit avant 1997. Il ne confère pas la nationalité britannique, cette dernière étant limitée aux territoires européens (Grande-Bretagne, Irlande du Nord et Gibraltar) et aux citoyens des Iles Malouines. Il s’agissait donc peu ou prou d’un simple document de voyage et d’identité permettant d’accéder à des visas de 6 mois pour résider et travailler en Grande-Bretagne ou en Irlande du Nord.
Néanmoins, avec l’annonce du gouvernement britannique, c’est non seulement un allongement jusqu’à 5 ans de la durée de ces visas, mais également une potentielle ouverture vers la naturalisation qui est promise pour les titulaires du BNO. Une amélioration des capacités de ces papiers qui est loin d’être anodin.
Boris Johnson, le premier ministre britannique, pour expliquer le choix du gouvernement de changer les lois concernant le BNO, a dans un communiqué indiqué « Nous honorons nos liens profonds, historiques et amicaux avec le peuple de Hong-Kong, et nous défendons les libertés et l’autonomie ».
Il s’agit donc officiellement pour les Britanniques de permettre aux Hongkongais de « fuir la répression » qui aurait été mise en place par le gouvernement central chinois à la suite de la promulgation de la loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale dans la région administrative de Hong-Kong. Rappelons que depuis la rétrocession en 1997, qui a donné naissance à la région administrative spéciale (R.A.S) de Hong-Kong, la ville dispose d’une large autonomie politique et surtout économique dans le cadre du principe d’ « un pays, deux systèmes ».
Au-delà des débats que l’on pourrait avoir sur le fond de cette loi, il s’agit, à travers cet acte britannique d’une tentative ouverte de déstabilisation d’un Etat envers un autre, ce qui est totalement contraire aux règles diplomatiques internationales. Cela est d’autant plus critiquable du fait que le Royaume-Uni est l’ancienne puissance coloniale administratrice du territoire hongkongais.
C’est la raison pour laquelle le gouvernement de la République Populaire de Chine a condamné la position britannique, rappelant, contrairement à ce que les britanniques utilisent comme justification pour cette provocation que, depuis la rétrocession, « Londres ne dispose plus de souveraineté, de juridiction ni de droit de supervision sur Hong-Kong, et que le devoir historique revendiqué par le Royaume-Uni envers la population hongkongaise est aussi mensonger que fictif ».
Ils y voient trois calculs de la part du gouvernement britannique, à savoir profiter des immigrants en provenance de Hong-Kong, déstabiliser le territoire et tenter de les forcer à revoir leur position sur la loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale.
Le gouvernement chinois a en conséquence annoncé ne plus reconnaître le BNO ni comme document de voyage valable, ni comme pièce d’identité.
Mathieu Raffini
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