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Tchad
6 février 2008
Marielle Debos, Roland Marchal et Philippe Hugon. Trois experts du Ceri (Centre d’études et de recherches internationales) et de l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques) analysent les causes de la crise tchadienne.
Qui sont les rebelles qui ont encerclé N’Djamena ?
- Les rebelles sont des opposants tchadiens au régime d’Idriss Déby. Ce sont d’anciens proches du Président. Son neveu fait même partie de la rébellion. Il s’agit de trois milices qui se sont alliées et qui avaient déjà mené une première offensive contre le pouvoir tchadien en avril 2006. Sans succès. Ce ne sont donc pas des mercenaires soudanais à la botte de Khartoum, comme on l’a dit, même s’ils utilisent le Soudan comme base arrière.
« Si ces rebelles réussissent à prendre le pouvoir et à faire tomber Idriss Déby, rien ne changera. Ils perpétueront le même système. Les combattants armés bénéficieront toujours d’une impunité totale et les civils n’auront toujours aucun droit », déclare Roland Marchal du Ceri.
La crise actuelle était-elle prévisible ?
- Oui, car les relations entre le Tchad et leur voisin soudanais ont changé depuis quelques années. Les Soudanais, qui avaient prêté main-forte à la prise de pouvoir d’Idriss Déby en 1990, l’accusent aujourd’hui de soutenir les mouvements rebelles soudanais du Darfour. En réponse, Khartoum a armé et financé les rebelles tchadiens, postés à la frontière entre les deux pays. Ce qui se passe actuellement au Tchad est le résultat de deux crises politiques intérieures qui s’enchevêtrent : le Darfour et l’instabilité politique au Tchad.
Pourquoi les rebelles tchadiens ont-ils attaqué maintenant ?
- Après plusieurs mois de retard, la France a insisté pour que la force d’intervention européenne, l’Eufor, soit mise en place rapidement. Ce déploiement aurait rendu beaucoup plus difficile une attaque des rebelles. Comme le calendrier a été modifié, les insurgés ont dû anticiper la prise de N’Djamena.
Les insurgés ont cessé les combats dans la nuit de dimanche à lundi, pour permettre aux civils de prendre la fuite. Faut-il craindre un déplacement important de population ?
- Plusieurs milliers de Tchadiens se sont déjà réfugiés au Cameroun, dont la frontière n’est qu’à quelques kilomètres de N’Djamena. Pour l’instant, il ne s’agit pas d’un exode massif. Mais si une guerre ouverte s’installe entre les deux parties, les déplacements de population risquent de s’intensifier. « Dans ces cas-là, le Cameroun bénéficiera d’une aide internationale pour gérer l’afflux de réfugiés. Le président Paul Biya ne prendra pas position officiellement, mais se rangera derrière celle de l’Union africaine et de la communauté internationale », assure Philippe Hugon, chercheur à l’Iris.
Comment expliquer la position timide de l’État français ?
- Paris et N’Djamena sont liées depuis 1976 par un accord de coopération militaire. En vertu de cette alliance, la France a pris une part importante dans le déploiement de l’Eufor. Parmi les 3.700 hommes de la force européenne, 2.100 sont Français. « Toutefois la France est en position délicate puisqu’elle a toujours soutenu le régime du président Déby, qui compte parmi les plus corrompus d’Afrique », soutient Philippe Hugon.
Emilie Gavoille et Alexandra Nawawi
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