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Une offensive centrée sur la 2e place financière de Chine
25 août 2015, par
Du côté des spéculateurs, les indices de référence ont fortement chuté en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne. Wall Street devrait suivre la tendance. Les commentateurs expliquent cela comme une conséquence de la chute de la Bourse de Shanghai. À qui profite cette situation ? Va-t-on vers un affaiblissement du dynamisme des BRICS au moment où ils proposent des institutions financières alternatives à celles dominées depuis la guerre par les Occidentaux et le dollar ?
Du côté des spéculateurs, le pari est très clair : l’économie de la Chine va avoir des difficultés. Ils font donc comme si la croissance ne sera plus au rendez-vous. La Chine étant la seconde puissance économique mondiale, et aussi un marché potentiel de 1,4 milliard d’habitants, ces spéculateurs imaginent que les difficultés qu’ils prévoient en Chine auront des répercussions dans le monde.
Ce pari entraîne une crise de confiance du côté des Bourses en Asie et en Occident. Au cours de la journée, les places de Paris, Bruxelles et Francfort étaient en recul de 7 %. À la fermeture de la Bourse de Paris, l’indice des 40 plus importantes capitalisations boursières françaises, le CAC 40, avait baissé de 5,35 %.
En Asie, la Bourse de Shanghai a perdu 8,49 %. À Hong-Kong, à Taïwan et à Tokyo, les places financières ont reculé, mais moins fortement que le CAC 40.
À New-York, les indices ont aussi fortement baissé à l’ouverture, avec une chute de 4,75 % du Dow Jones, et de 5,50 % du NASDAQ, indicateur de la santé de la spéculation sur les entreprises du numérique.
Tout cela, c’est l’économie virtuelle.
Du côté de l’économie réelle, que se passe-t-il en Chine ?
Entre le 10 et le 13 août, la Chine avait décidé de revoir par trois fois à la baisse la parité de sa monnaie par rapport au dollar. L’objectif de telles mesures est habituellement de favoriser les exportations. Mais cela a pour conséquence de renchérir le coût des importations libellées en dollars. Le lendemain de la dernière dévaluation, il y eut la catastrophe de Tianjin. Les explosions du 14 août ont ravagé le port de Pékin, qui fait partie des 10 premiers du monde. Il faudra du temps pour réparer les dégâts. Ce qui aura des répercussions pour l’économie mondiale, compte tenu du rôle stratégique du port de Tianjin.
Plusieurs indicateurs ont ensuite été publiés. Tout d’abord le 16 août dernier, le Fonds monétaire international annonçait une prévision de croissance à 6,8 % pour la Chine en 2015. « Le marché du travail a bien résisté malgré la croissance plus lente, alors que l’économie s’oriente vers le secteur des services, plus intensif en main-d’œuvre. À son tour, cela a soutenu la consommation des ménages », écrivait le FMI dans son rapport. Le 22 août, le Bureau d’État des statistiques a publié les résultats de la croissance au premier semestre 2015. D’après cette institution chinoise, il était en moyenne de 7 %, avec une pointe à 11 % dans la municipalité de Chongqing. Les difficultés se situent dans le Nord-Est, le Liaoning qui ferme la marche avec 2,6 %.
Ces régions ont une économie fortement dépendante de l’industrie lourde, de l’énergie. Or, les ressources en énergie s’épuisent, tandis que l’industrie est restructurée, indique le Quotidien du Peuple.
Un nouvel acteur : le fonds de pension de la Chine
Le gouvernement chinois a également autorisé depuis hier l’utilisation du fonds de pension en Bourse. Ce fonds était évalué fin 2014 à 547 milliards de dollars, précise « le Quotidien du Peuple ». Il est désormais possible d’investir sur les Bourses chinoises jusqu’à 30 % de la valeur nette du fonds. Cette orientation vise à augmenter plus rapidement la valeur du fonds, afin qu’il puisse faire face au vieillissement de la population, qui entraîne un nombre toujours plus important de retraités alors que la population active n’augmente plus aussi rapidement qu’avant.
Malgré tout, de tels indicateurs combleraient d’aise n’importe quelle économie occidentale. Si la France passait de 6 à 5 % de croissance, imaginerait-on des spéculateurs crier à la crise de confiance ?
Au-delà des indicateurs chiffrés, l’essentiel n’est-il pas de se demander à qui profite cette situation ? Car une conséquence réelle d’une telle situation sur la place financière de Shanghai est d’abord psychologique, c’est la baisse de la confiance. Et qui a intérêt à voir la confiance envers l’économie chinoise diminuer ?
Force est de constater que ces événements se déroulent après le succès du Sommet de Oufa en Russie. Lors de cette rencontre, les dirigeants du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud (BRICS) ont marqué des points. Les BRICS sont en train de construire une alternative aux institutions financières internationales dominées par le dollar des États-Unis, et dirigées sans discontinuer par des Occidentaux depuis leur création en 1945. C’est notamment la création d’une Banque de développement des BRICS, qui permettra aux pays qui le souhaitent d’avoir une autre solution que le FMI. La chute de la Bourse de Shanghai va-t-elle entraver ce dynamisme ?
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