
Lo Ladministrassion o santre é tanpir pou lé zot !
8 juillet, parMézami bann marmaye lékol dopi étan pti ziska étan jenn-jan lé an vakanss é mi souète azot ropoz azot in pé an atandan la rantré i ariv… In rogré (…)
28 septembre 2007
Après le calme des défilés de ces derniers jours, les manifestations de mercredi se sont achevées dans le sang. Les forces de sécurité ont fait, pour la première fois, usage de la force avec matraques, gaz lacrymogènes et tirs de sommation, selon des témoins. Selon un premier bilan provisoire, au moins une quinzaine de personnes dont plusieurs moines ont été tuées et 100 autres blessées. Plusieurs témoins ont déclaré avoir vu un moine atteint par une balle à la tête.
Par ailleurs, au moins 200 personnes, dont la moitié de bonzes, ont été arrêtées, ont indiqué des témoins et un diplomate étranger. Trois camions de la Police, remplis de manifestants interpellés, ont été vus par des témoins sur le lieu des incidents. Par ailleurs, une centaine de bonzes ont été arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi après un raid lancé contre le monastère de Ngwekyaryan, à l’Est de Rangoun, ont indiqué des témoins.
Le parti de l’opposante birmane Aung San Suu Kyi a déclaré que le régime militaire avait commis « une faute irréparable » en chargeant des manifestants pacifiques, dont des bonzes.
Les accès aux temples mis sous surveillance
Plus tôt dans la journée, des policiers, armés de bâtons, avaient chargé un premier groupe de manifestants, frappant indistinctement des étudiants et des moines bouddhistes qui s’étaient rassemblés près de la pagode Shwedagon, ont indiqué des témoins. Avant le départ de la manifestation, des soldats armés avaient placé des barbelés sur une avenue où des centaines de personnes, principalement des jeunes, avaient commencé à se rassembler, ont indiqué des témoins. Les militaires, alignés, bloquaient cet axe principal aux manifestants, parmi lesquels se trouvaient seulement quelques bonzes, ont précisé ces sources. Les accès des principaux temples ont notamment été mis sous étroite surveillance pour empêcher de nouveaux rassemblements de religieux.
La veille, le couvre-feu avait été décrété par la junte militaire. Plusieurs arrestations ont été signalées dans la nuit de mardi à mercredi. Le plus célèbre des acteurs birmans, Zaganar, qui a apporté son soutien aux manifestations de bonzes, a été arrêté à son domicile, a annoncé un de ses proches à l’AFP. Win Naing, un homme politique modéré, a également été interpellé.
La Birmanie : une histoire agitée
Secouée depuis plusieurs jours par un soulèvement populaire, la Birmanie a traversé de nombreuses crises depuis son accession à l’indépendance, en 1948. Retour sur les grandes dates du pays.
4 janvier 1948 : colonisée par les Britanniques depuis 1853, occupée par les Japonais de 1942 à 1944, la Birmanie accède à l’indépendance. Une démocratie parlementaire est mise en place.
1962 : face aux insurrections qui se multiplient, le général Ne Win, commandant en chef de l’armée, prend le pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat. Il règne durant plus de 26 ans. Malgré la politique socialiste mise en place, Ne Win garde ses distances avec le bloc soviétique et la Chine. Il place la Birmanie dans le camp des non-alignés, dont l’Inde fait partie.
8 août 1988 : un soulèvement populaire, emmené par Aung San Suu Kyi, fille du général Aung San, héros de l’indépendance tué en juillet 1947, réclame la fin du régime. La répression militaire est violente et fait plusieurs centaines de morts. Le général Ne Win démissionne. Des militaires, dirigés par le général Saw Maung, prennent le pouvoir et créent le Conseil pour la restauration de la loi et de l’ordre (SLORC). Le nouveau pouvoir autorise la création de partis politiques, notamment de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), dirigée par Aung San Suu Kyi. Un an plus tard, elle est assignée à résidence. Elle obtiendra le Prix Nobel de la Paix en 1991.
1989 : la Birmanie change de nom et devient “Union du Myanmar”
1990 : aux élections législatives, la Ligue nationale pour la démocratie d’Aung San Suu Kyi remporte 392 des 485 sièges. Les militaires ne reconnaissent pas les résultats. Le Parlement élu ne siègera jamais.
Avril 1992 : le général Saw Maung démissionne. Il est remplacé à la tête de la junte par le général Than Shwe.
Juillet 1995 : Aung San Suu Kyi est libérée, après 6 ans d’assignation à résidence.
1996 : manifestations étudiantes en faveur de la démocratie. La junte déclare « illégaux » les rassemblements de l’opposition.
Août 1998 : la junte fait arrêter des députés élus en 1990.
Août 2000 : Aung San Suu Kyi et des militants de la LND sont empêchés de se rendre à un meeting du mouvement de la jeunesse de la LND. En septembre, elle est de nouveau assignée à résidence.
6 mai 2002 : toutes les restrictions aux déplacements et aux activités de Aung San Suu Kyi sont levées.
30 mai 2003 : Aung San Suu Kyi est arrêtée, après des affrontements qui ont fait 4 morts entre ses partisans et ceux de la junte. Le siège de la LND est fermé quelques jours plus tard. La junte autorisera sa réouverture en avril 2004.
26 septembre : Aung San Suu Kyi quitte l’hôpital, où elle a été opérée la semaine précédente, pour son domicile où elle est placée en résidence surveillée.
7 novembre 2005 : la capitale de la Birmanie est transférée de Rangoun à Pyinmana, au centre du pays.
15 août 2007 : le régime du généralissime Than Shwe augmente brusquement les prix des carburants (essence : +66%, diesel +100%, gaz naturel comprimé : +535%), ce qui entraîne le doublement immédiat des tarifs dans les transports en commun et une vive colère au sein de la population.
19 août : début d’une longue série de manifestations contre la vie chère, alors que la junte n’accepte aucune contestation.
26 septembre : Rangoun, placée sous couvre-feu la veille, se réveille encore au son d’un nouveau défilé de 100.000 personnes. La junte militaire tire sur des manifestants, tuant au moins 4 personnes et faisant plusieurs blessés.
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