
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Lien avec les tensions historiques entre la République démocratique du Congo et le Rwanda
29 janvier
Alors que des manifestations ont pris pour cible plusieurs ambassades étrangères à Kinshasa, notamment celles du Rwanda, de la France, de la Belgique et du Kenya, un regard sur l’histoire tourmentée des relations entre la RDC et le Rwanda s’impose pour comprendre les origines de cette nouvelle vague de tensions.
Le 28 janvier 2025, des manifestants à Kinshasa ont attaqué plusieurs ambassades étrangères pour protester contre l’avancée des rebelles du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Les ambassades ciblées incluent celles du Rwanda, de la France, de la Belgique, du Kenya et de l’Ouganda. Les manifestants accusent le Rwanda de soutenir le M23, qui a récemment intensifié ses offensives, notamment en s’emparant de la ville de Goma. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les protestataires, qui ont commis des actes de pillage et d’incendie au sein des bâtiments diplomatiques.
Cette situation reflète une escalade des tensions en RDC, où le M23, soutenu par le Rwanda, a capturé Goma, entraînant des centaines de victimes et une crise humanitaire majeure. Les hôpitaux de la ville sont débordés par l’afflux de blessés, et des scènes de violence, de pillages et de manifestations ont également été signalées à Kinshasa.
Le gouvernement congolais a condamné ces attaques contre les ambassades et a annoncé le renforcement des mesures de sécurité pour protéger les missions diplomatiques et les installations de la MONUSCO. Une enquête a été ouverte pour identifier et traduire en justice les responsables de ces actes de violence.
Tout commence en 1994, avec le génocide des Tutsis au Rwanda, qui entraînera des conséquences profondes pour la région des Grands Lacs. Suite à la fin du génocide, près de 2 millions de réfugiés hutus, parmi lesquels des génocidaires présumés (les miliciens Interahamwe), fuient vers l’est de la République démocratique du Congo (alors appelée Zaïre). Ces camps de réfugiés se transforment rapidement en bases pour des incursions armées au Rwanda, provoquant une méfiance et une hostilité croissantes entre Kigali et Kinshasa.
En 1996, le Rwanda intervient directement en soutenant une rébellion dirigée par Laurent-Désiré Kabila pour renverser le dictateur Mobutu Sese Seko. Ce conflit, connu sous le nom de Première guerre du Congo, se solde par la chute de Mobutu en 1997. Cependant, cette intervention marque le début d’une longue période d’immixtion rwandaise dans les affaires congolaises.
Dès 1998, les relations entre Laurent-Désiré Kabila et ses anciens alliés rwandais se détériorent. Le Rwanda soutient alors une nouvelle rébellion à travers le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD). Cette guerre, souvent qualifiée de « Grande guerre africaine », implique plusieurs pays et fait des millions de morts. Kigali est accusé de piller les ressources naturelles de l’est de la RDC pour financer son effort de guerre.
Malgré la fin officielle de la guerre en 2003, l’est de la RDC reste en proie à une insécurité chronique. En 2008, le Rwanda est accusé de soutenir le CNDP (Congrès national pour la défense du peuple), un groupe rebelle dirigé par Laurent Nkunda. Ce soutien se justifie, selon Kigali, par la nécessité de neutraliser les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), un groupe armé composé en partie de génocidaires hutues toujours actifs en RDC.
En 2009, une opération conjointe entre le Rwanda et l’armée congolaise permet de démanteler certaines bases des FDLR, mais les accusations de pillage des ressources par le Rwanda persistent.
En 2012, le M23, un groupe rebelle formé par d’anciens membres du CNDP, lance une insurrection contre le gouvernement congolais. Kigali est une fois de plus accusé par l’ONU de soutenir ce groupe en fournissant armes et renforts. En 2013, le M23 est militairement vaincu, mais ses membres trouvent refuge au Rwanda et en Ouganda. Cette période creuse davantage le fossé diplomatique entre les deux pays.
Depuis 2021, le M23 a refait surface dans l’est de la RDC. Le groupe multiplie les offensives, prenant le contrôle de zones stratégiques comme Goma. Kinshasa accuse une nouvelle fois Kigali de soutenir ces rebelles dans le but de déstabiliser la région et d’exploiter ses ressources naturelles.
La communauté internationale, bien que consciente des liens entre le Rwanda et ces groupes armés, peine à intervenir efficacement. La MONUSCO, présente dans la région depuis des décennies, est critiquée pour son incapacité à protéger les populations civiles.
Les tensions entre la RDC et le Rwanda ne sont pas seulement militaires. Elles s’ancrent également dans des rivalités ethniques et des enjeux économiques. L’est de la RDC, riche en minerais stratégiques (coltan, or, cassitérite), attire les convoitises. Kigali est accusé de tirer profit de l’instabilité pour exploiter illégalement ces ressources.
Les relations entre la RDC et le Rwanda restent marquées par des décennies de conflits, d’interventions armées et de méfiances mutuelles. La crise actuelle, exacerbée par la résurgence du M23, illustre l’incapacité des deux pays à trouver une solution durable à leurs différends.
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