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La proposition de Donald Trump de déplacer la population de Gaza pour en faire une « Côte d’Azur du Moyen-Orient » a suscité une condamnation internationale, notamment de l’ONU, qui y voit un risque de « nettoyage ethnique ». Antonio Guterres et Volker Türk rappellent l’illégalité de tout transfert forcé. Soutenu par Israël, ce projet menace la solution à deux États et pourrait déstabiliser la région. Malgré des tentatives de justification, il est perçu comme une violation grave du droit international.
(Photo UN Photo/Loey Felipe)
La proposition de Donald Trump de « vider » la bande de Gaza de ses habitants pour en faire une « Côte d’Azur du Moyen-Orient » a déclenché une onde de choc internationale, suscitant une condamnation ferme des Nations unies. Alors que le président américain envisage un contrôle américain du territoire palestinien et un déplacement massif de sa population, l’ONU alerte sur les risques de violations graves du droit international, qualifiant implicitement le projet de prélude à un « nettoyage ethnique ».
Lors d’une allocution devant le Comité de l’ONU sur les droits des Palestiniens, le secrétaire général Antonio Guterres a rappelé avec insistance le « droit des Palestiniens à vivre comme des êtres humains sur leur propre terre », rejetant toute tentative de déplacement forcé. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a été plus direct : « Tout transfert forcé ou expulsion depuis un territoire occupé est strictement prohibé », soulignant que cette proposition contrevient au droit international humanitaire.
Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, a qualifié le plan de « complètement absurde » et « illégal », ajoutant qu’il risquait d’aggraver une crise humanitaire déjà catastrophique après 15 mois de guerre. Ces critiques s’appuient sur un constat : Gaza, où 47 518 civils ont péri sous les bombardements israéliens selon des données onusiennes, est un symbole de résistance pour une population attachée à sa terre, comme l’ont exprimé des habitants rentrés malgré les ruines.
L’expression « nettoyage ethnique », utilisée à plusieurs reprises par des responsables onusiens, résume les craintes d’une communauté internationale traumatisée par l’histoire régionale. Antonio Guterres a insisté sur la nécessité d’éviter « toute forme » de cette pratique, rappelant les traumatismes historiques comme la Nakba de 1948. Pour l’agence des réfugiés (UNRWA), une expulsion massive créerait une crise migratoire sans précédent, risquant de déstabiliser des pays voisins comme la Jordanie ou l’Égypte, qui hébergent déjà des millions de réfugiés palestiniens.
L’ONU met également en garde contre les implications géopolitiques : un tel plan saperait la solution à deux États, pilier des négociations de paix depuis des décennies. Le soutien israélien au projet — Benyamin Netanyahou l’a qualifié de « remarquable » — inquiète, car il semble aligner Washington sur les positions les plus radicales du gouvernement israélien, notamment celles du ministre d’extrême droite Bezalel Smotrich, opposé à l’idée d’un État palestinien.
L’ONU n’est pas isolée dans sa réprobation. Une coalition, allant de l’Union européenne à la Ligue arabe, en passant par la France et l’Égypte, a rejeté le plan Trump. Emmanuel Macron et le président égyptien ont conjointement averti qu’un déplacement forcé serait « une violation grave du droit international » et un « facteur de déstabilisation majeur ». La Jordanie, l’Arabie saoudite et même des alliés traditionnels des États-Unis comme l’Allemagne ont souligné que Gaza doit appartenir aux Palestiniens dans le cadre d’un futur État.
Ces prises de position interviennent dans un contexte fragile : les négociations pour une trêve à Gaza, amorcées en janvier 2025, ont permis des avancées timides (libération d’otages, retour de déplacés), mais la deuxième phase, censée aboutir à une paix durable, reste incertaine. L’annonce de Trump, intervenue lors d’une rencontre avec Netanyahou, risque de compromettre ces efforts en alimentant les tensions, comme l’a souligné le Hamas, accusant Washington de « jeter de l’huile sur le feu ».
Les organisations de défense des droits humains dénoncent une « colonisation du XXIe siècle ». Amnesty International et B’Tselem pointent du doigt une logique de substitution démographique, comparant la destruction massive de Gaza — qualifiée de « chantier de démolition » par Trump — à une stratégie calculée pour rendre le territoire inhabitable. Lama Fakih, de Human Rights Watch, accuse même les États-Unis de passer de « complices » à « auteurs directs » de crimes de guerre s’ils mettent en œuvre ce plan.
Pourtant, la Maison Blanche tente de tempérer les critiques : le secrétaire d’État Marco Rubio insiste sur un déplacement « temporaire », et la porte-parole Karoline Leavitt précise que Washington ne financera pas la reconstruction, laissant ce rôle à des « partenaires régionaux ». Une position contradictoire qui soulève des questions sur la faisabilité réelle du projet.
Face à une proposition perçue comme une menace existentielle pour les Palestiniens, l’ONU se positionne en rempart des droits fondamentaux et du multilatéralisme. Son message est clair : aucune « solution » ne peut ignorer le droit à l’autodétermination ou légitimer des déplacements forcés. Alors que Trump mise sur une logique de puissance, l’organisation rappelle que la paix ne se construira pas sur les ruines d’un peuple, mais par le respect du droit international et la reconnaissance mutuelle.
Cette crise révèle une fracture croissante entre les visions unilatérales et les efforts diplomatiques collectifs. L’avenir de Gaza, symbole de résilience et de souffrance, dépendra de la capacité de la communauté internationale à défendre ses principes contre les projets de réinvention territoriale aux conséquences humaines désastreuses.
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Messages
7 février, 09:15, par Maillot joseph Luçay
Il y a encore de la place pour tous les humais sur notre planète et chacun devrait pourvoir aller s’installer où il veut à condition de respecter les lois et les traditions du pays qui l’accueille et fasse un effort pour s’intégrer dans ce pays d’accueil plutôt que de vouloir le submerger comme le disent certaines personnalités politiques .
Je pense que les pays qui accueillent les immigrés devraient avoir aussi une certaine reconnaissance de la part des pays d’origine des immigrés sans pour autant retomber dans les vicissitudes de l’époque coloniale .
La création de l’Etat d’Israël par la communauté internationale après la seconde guerre mondiale lui donne le droit de gérer son territoire en fonction de sa propre législation et dans le respect de la législation internationale , mais pas de chasser les palestiniens qui s’y sont installés pour donner aux américains les territoires occupés par les palestiniens avant la guerre déclenchée par les massacres horribles perpétrés par des terroristes animés par la volonté de détruire l’Etat d’Israël . .
Après avoir détruit en réaction presque à 100% ce qui a été construit sur la bande de Gaza , les Israéliens ont la responsabilité de reconstruire en respectant le droit international . Que les USA veuillent apporter leur aide financière et peut être militaire pour la reconstruction de ce qui a été détruit cela me parait normal , mais il ne peuvent pas obliger les palestiniens qui vivaient à Gaza d’aller s’installer dans les pays voisins sans donner en contrepartie aux pays qui pourraient les accueillir les moyens techniques et financier de les accueillir .
Si les pays voisins d’Israël sont obligés d’accueillir les palestiniens chez eux , cette obligation devrait concerner tous les pays du monde y compris les USA et peut être que l’ONU pourrait intervenir auprès de tous ses pays membres pour leur demander d’accueillir dignement les palestiniens qui veulent venir chez eux .
Il n’y aura pas d’éradication ethnique si ceux qui veulent vivre paisiblement à Gaza sont autorisés à y rester et si tout le monde se met d’accord pour créer un nouvel Etat palestinien que ce soit à Gaza ou ailleurs .
Cet Etat palestinien aurait du être créé en même temps que la création de l’Etat d’Israël en 1948, il n’est peut être pas trop tard pour le faire si les pays voisins d’Israël acceptent de donner une partie de leur territoire aux palestiniens . Mais ce n’est pas certain que cela règlera définitivement les problèmes actuels si Israël doit vivre en permanence sous la menace d’être agressé par des voisins qui n’ont jamais accepté sa création et son existence . Il faudrait que les pays tels que l’Iran qui déclarent ouvertement vouloir détruire Israël renoncent officiellement à leur désir de l’anéantir en utilisant une arme nucléaire .