
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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31 mai 2005
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o La CGTR
Un raz-de-marée du “non”
Comme pour les régionales de 2004, le Social a fortement pesé sur les résultats du référendum du 29 mai 2005 sur le TCE qui a vu un raz-de-marée du “non”.
La CGTR se félicite de l’augmentation du taux de participation tant en Métropole qu’à La Réunion. Ceci témoigne de la volonté des Français et notamment des travailleurs de se mêler de ce qui les regarde et donc d’une maturité de leur conscience citoyenne et politique.
Les électeurs ont largement voté contre une politique néo-libérale de régression sociale menée tant au niveau national qu’européen. Les enjeux national et européen sont étroitement liés tant les travailleurs souffrent d’une politique de casse sociale et des services publics en application des directives européennes.
Si la rue ne gouverne pas, elle vote et elle exprime, en l’occurrence, le décalage entre les attentes notamment des salariés et les politiques menées.
Au lendemain de ce “non” d’espoir, il est clair qu’une réorientation des politiques tant nationale qu’européenne s’impose. Pour que l’économie soit au service du social et non l’inverse.
Il appartient pour cela, que les forces de progrès social, partout, mettent en œuvre une réelle autre politique et ne se contentent pas d’une alternance sociale-libérale.
Les salariés ont activement contribué à la victoire du “non” porteur d’espérance et d’un choix de société fait de solidarité et de progrès. Ils y ont participé par leur vote du 29 mai mais aussi par toutes les luttes menées depuis plusieurs années.
Les salariés sont porteurs d’exigences sociales au service d’une politique de développement et de créations d’emplois.
Celles-ci appellent d’une part l’annulation des contre-réformes relatives à la sécurité sociale, au droit du travail, aux 35 heures, à la privatisation des services publics, aux politiques salariales, à l’indemnisation chômage, à la retraite..., et d’autre part, l’élaboration et la mise en pratique, de façon concertée et démocratique, de nouvelles politiques sociales et économiques.
L’avenir sera ce que nous en ferons.
Ivan Hoareau
o La CGTR-Ouest
Le coup de pied social
L’ensemble du peuple Français vient de se prononcer par un “non” massif au traité établissant une Constitution pour l’Europe, défendu par les tenants du libéralisme, du tout marché et de la concurrence libre et non faussée.
Ce désaveu est la réponse la plus audible et la plus cinglante d’un peuple oublié, meurtri et méprisé par ceux qui le gouvernent et ceux qui ont cautionné cette politique antisociale qui restera profondément inscrite dans le marbre de la conscience des travailleurs, victimes de paupérisation.
L’heure de vérité vient de sonner : “les travailleurs qui manifestent pour réclamer plus de justice sociale ne gouvernent pas mais ils votent”.
Les travailleurs fragilisés, précarisés, pressurés, attendent une autre politique, une politique plus sociale et plus humaine qui corrige, supprime, annule les récentes décisions qui ont porté atteintes aux intérêts des plus pauvres.
L’Union régionale des syndicats de l’Ouest (URSO-CGTR) se félicite de ce coup de pied social et appelle les travailleurs à s’unir plus que jamais dans les luttes à venir pour construire ensemble les bases revendicatives d’un monde plus juste et plus solidaire.
La lutte continue.
J.M Gamarus,
Le secrétaire général
o Le S.G.P.E.N. - C.G.T.R.
Une cinglante raclée pour les tenants et chantres du libéralisme !
L’expression d’une profonde colère sociale qui suscite un immense espoir !!
Le SGPEN-CGTR se réjouit très fortement de la monumentale raclée infligée aux tenants et chantres du libéralisme qui ont tenté tout au long de la campagne électorale de travestir le contenu réactionnaire du projet de Traité européen, en le présentant comme social et progressiste.
Les citoyens, les salariés dans leur immense majorité, ont démontré qu’ils n’ont pas été dupes quant au véritable objectif poursuivi par les rédacteurs et défenseurs du “oui” au traité.
"La concurrence libre et non faussée", les travailleurs n’en veulent pas car ils savent pertinemment qu’elle est synonyme de davantage, de régression et de casse sociale.
Les travailleurs ont clairement indiqué qu’ils veulent une autre politique : une politique tournée vers la satisfaction des besoins collectifs et sociaux, une politique qui rompt avec la logique du tout financier et du tout économique, une politique qui s’oppose à la casse des services publics et au démantèlement programmé du service public national d’éducation.
Au niveau de l’Éducation nationale, ce vote est un point d’appui formidable pour exiger avec plus de force l’abrogation immédiate de la loi sur les transferts des personnels TOS.
Ce gouvernement qui peine déjà à mettre en œuvre sa propre loi sur la décentralisation n’a plus aujourd’hui aucune légitimité pour poursuivre dans l’application de celle-ci.
Le rapport de force est dans notre camp, dans le camp des travailleurs. À nous tous de donner le petit coup de coude nécessaire pour faire notamment tomber dans la poubelle de l’Histoire cette foutue loi ainsi que ses défenseurs qui doivent être tout petits aujourd’hui.
Patrick Corré,
Le secrétaire général du SGPEN-CGTR
o SUD-Éducation Réunion
Une victoire historique contre le néolibéralisme !
Le rejet du projet de Traité constitutionnel est d’abord le résultat de la dynamique unitaire qui a vu travailler côte à côte syndicalistes, militants du mouvement altermondialiste, militants associatifs et politiques.
Cette victoire a été rendue possible par le fait que, contrairement à ce qu’affirmaient les partisans du “oui”, le débat ne portait pas sur la nécessité de la construction de l’Europe mais sur ses modalités. Le rejet de ce texte exprime le refus d’une Europe néo-libérale organisée autour d’un axe, le marché, et avec un seul objectif : le développement de la concurrence.
Pour SUD-Éducation Réunion, le combat contre ce projet de traité doit trouver un prolongement tant au niveau local, national et européen. Ce “non” est un encouragement à amplifier les mobilisations unitaires engagées ces derniers mois contre la politique gouvernementale, que ce soit sur les services publics, les salaires, la précarité ou le temps de travail.
Au niveau européen, le “non” français va avoir un impact considérable sur les peuples d’Europe. Il faut utiliser cette dynamique pour développer les mobilisations citoyennes à l’échelle européenne, d’abord pour bloquer les projets de directives porteuses de régressions sociales (directive sur le temps de travail, directive Bolkestein, etc.), ensuite pour peser sur le contenu de la renégociation du Traité constitutionnel qui ne manquera pas de s’engager.
Il importe maintenant que les salariés continuent à s’emparer du débat public, comme ils l’ont fait lors de cette campagne référendaire, pour décider eux-mêmes de leurs revendications et des actions à mettre en œuvre. SUD-Éducation Réunion y contribuera.
Joël Grouffaud
o L’UIR-CFDT
Pour une politique en faveur de l’emploi et des salaires
La participation élevée à ce scrutin montre que les Réunionnais ont saisi l’opportunité pour exprimer leurs inquiétudes une fois de plus devant la politique anti-sociale du Gouvernement.
Les résultats de ce vote traduisent le mécontentement des travailleurs et une méfiance face à un avenir incertain dans une France qui va mal.
Pour l’UIR-CFDT, le Président de la République a le devoir de répondre sans aucun délai à ce coup de tonnerre, en engageant une politique en faveur de l’emploi et des salaires, contre la précarité et l’exclusion.
Axel Zettor
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