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Visite du Secrétaire général de l’ONU dans l’archipel d’Afrique de l’Ouest
24 janvier 2023
Le Secrétaire général de l’ONU a parcouru, dimanche 22 janvier, les paysages si divers de Santo Antão, une île située à l’extrême Ouest de Cabo Verde, où, après cinq années de sécheresse intense, plusieurs projets de développement soutenus par les Nations Unies contribuent à transformer l’agriculture locale.
Lors du deuxième jour de sa visite dans le pays, Antonio Guterres a été accueilli par un groupe d’agriculteurs. Présente parmi eux, une experte de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Katya Neves, a expliqué qu’ils se trouvaient au cœur d’un jardin expérimental, où des hommes et des femmes expérimentent de nouvelles variétés de plantes et s’initient à des techniques durables.
« Muitos Parabéns », « toutes mes félicitations », s’est exclamé le Secrétaire général en Portugais, en montrant une table colorée débordant de grains de café, de chou, de tomates, d’ignames, de manioc et d’autres produits. Cette abondante récolte représente une rareté dans un pays qui doit d’importer 80 % de la nourriture dont a besoin sa population.
« Gota a gota » est l’une des initiatives, et elle a rendu l’irrigation au goutte à goutte plus accessible à des centaines d’agriculteurs. « Seuls 3 000 hectares répartis sur les 10 îles sont irrigués, mais des études montrent que ce nombre pourrait atteindre 5 000 », a expliqué Mme Neves, Représentante assistante auprès de la FAO.
Après des années de sécheresse incessante au Cabo Verde, la production s’est avérée nulle pour la saison agricole 2021-2022 dans ce pays. À ce moment-là, le changement climatique, la pandémie de COVID-19 et les retombées socio-économiques de la guerre en Ukraine se sont combinés pour créer un désastre pour les petits États insulaires en développement (PEID), et le gouvernement de Cabo Verde a été contraint de prendre la décision difficile de déclarer un état d’urgence social et économique en juin de l’année dernière.
Jusqu’à très récemment, l’archipel, qui se trouve dans l’océan Atlantique au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest, aurait pu être considéré comme un champion des efforts de réduction de la pauvreté parmi les pays subsahariens. Les estimations de la Banque mondiale montrent que les taux de pauvreté ont diminué de six points entre 2015 et 2019, passant de 41 % à 35 %.
Mais en juin dernier, le nombre de personnes touchées par l’insécurité alimentaire était sur le point d’augmenter, selon les données du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies. Plus de 46 000 femmes, hommes et enfants — près de 10 pour cent de la population totale du Cap-Vert — ont été confrontés à une grave détérioration de leur sécurité alimentaire entre juin et août.
Cette situation représente une menace pour les gains de développement durement acquis par le pays ces dernières années. Cabo Verde s’est engagé à éliminer l’extrême pauvreté en 2026 et, samedi, le Premier ministre du pays a assuré le Secrétaire général de l’ONU que le pays maintient cet objectif. Mais, a-t-il admis, les dernières années ont rendu les conditions beaucoup plus difficiles.
Faisant écho à ce sentiment, le Secrétaire général de l’ONU a déclaré lors du même événement : « Je sais que pour Cabo Verde — tout comme pour les autres petits États insulaires en développement – qui représentent une priorité dans le partenariat et l’action des Nations Unies — fait face à des défis majeurs, tels que les conséquences de la pandémie et, surtout, l’augmentation du coût de la vie, qui a toujours un impact dévastateur sur la population.
Le chef de l’ONU a ajouté que « l’élévation du niveau de la mer et la perte de biodiversité et d’écosystèmes constituent des menaces existentielles pour cet archipel, comme pour beaucoup d’autres archipels ».
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