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Madagascar
Après la détaxation de 380 produits importés
6 septembre 2003
L’actualité malgache de ces derniers temps a été marquée par certaines mesures économiques initiées par le président Marc Ravalomanana en vue de réaliser ce qu’il appelle le « développement rapide et durable ».
Il s’agit principalement de la détaxation de quelque 380 articles et produits importés qui, depuis le 1er septembre, sont exonérés des droits de douane et autres taxes (TVA, droits d’accises etc..)
Cette décision, qui entraînerait la baisse du prix des articles ainsi détaxés, devrait favoriser la consommation au profit d’une certaine catégorie de la population qui pourra acquérir à moindre coût des ordinateurs, des réfrigérateurs, des postes de télévision, des véhicules de transport, tracteurs, machines à coudre…
Des interrogations sont formulées à ce propos sur les objectifs qui motivent l’application de telles facilités pour l’importation de mulets, bovins ou caprins sur pied, de volaille vivante. Selon certains commentateurs, il aurait mieux valu accroître les efforts pour améliorer l’élevage de ces animaux qui existent bel et bien dans le pays.
Les retombées de ces mesures - tant pour le budget de l’État que pour les consommateurs théoriquement concernés - ne seront visibles que d’ici quelque temps.
Une autre décision du pouvoir fait aussi beaucoup parler d’elle, et les commentaires à son sujet dureront longtemps encore. Il s’agit de la loi autorisant la vente de terrains aux étrangers.
Cette loi a été adoptée - pratiquement à l’unanimité - par les députés à l’Assemblée nationale et par les sénateurs.
Toutefois, quelques partis ont publiquement condamné cette décision. On relève, parmi eux, la direction de l’AREMA (qui n’a pas été suivie par ses élus dans les deux chambres), l’AKFM, le MONIMA, une fraction du MFM conduite par son secrétaire général, l’association "Manaova soa", le parti PSDIVI-FORT.
Ces composantes de la société politique rappellent, avec raison, que depuis l’indépendance de 1960, aucun des dirigeants qui se sont succédé au pouvoir n’a accepté cette vente de terres malgaches aux étrangers. Étant d’une part, sollicités par les bailleurs de fonds internationaux, et d’autre part, conscients des réactions défavorables de la population, ils ont préféré opter pour l’établissement de baux emphytéotiques de longue durée.
En effet, à Madagascar, la vente de terrains aux étrangers ne se limite pas à une simple vision économique, mais elle revêt une signification culturelle d’importance.
Déjà du temps de la reine Ranavalona Il, installée sur le trône en 1868, le code des 305 articles qui Iégiférait sur les problèmes intéressant la société malgache d’alors interdisait la vente des terres aux étrangers.
On lit en effet dans l’article 85 de ce Code promulgué en 1878 : « Les terres à Madagascar ne peuvent être vendues ou données en garantie de capitaux prêtés à qui ce soit, sauf entre sujets du Gouvernement de Madagascar ; celui qui vendrait ou donnerait en garantie une terre à un sujet étranger serait puni de fers à perpétuité. Le prix versé par l’acheteur ou le capital prêté ne pourrait plus être revendiqué et la terre retournerait à l’État ».
18 ans plus tard, la loi d’annexion du 6 août 1896, qui fit de la Grande Île une colonie française, visait avant tout à répartir - entre les colons et les sociétés coloniales - les terres propices aux cultures de rente. La colonisation fut ainsi illustrée par l’occupation par la force ou la ruse de terres appartenant aux Malgaches.
Les arguments défendus par le pouvoir actuel pour justifier cette décision sont les mêmes que ceux utilisés par la puissance coloniale de l’époque :
- il vaut mieux encourager les étrangers à exploiter les terres plutôt que de les laisser en friche ;
- la mise en valeur de ces terrains par les étrangers donnera du travail aux habitants des régions où ils s’installeront.
Or, les décennies durant lesquelles le régime colonial a sévi n’ont pas apporté les résultats escomptés pour la majorité des Malgaches. La modernisation des infrastructures, les grands travaux menés par l’administration coloniale de l’époque visaient en priorité à créer un environnement favorable aux activités des sociétés coloniales et des colons.
Par ailleurs il importe de retenir que la main-mise étrangère sur les terres de la Grande Ile était étroitement liée à l’instauration du travail forcé, dont on se souvient des ravages qu’il a causés au sein de la société malgache expliquant, en partie, les raisons de la révolte de 1947.
L’administration coloniale n’affirmait-elle pas que « moins il y a de Malgaches propriétaires indépendants, plus il y aura de manœuvres ». [1]
Même si une partie de l’opinion semble accepter avec une relative passivité la promulgation de cette loi, son application ne sera pas de tout repos.
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