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Aggravation de la situation en Europe
18 mai 2010, par
Menacées d’un nouvel effondrement qui leur serait sans doute fatal, les banques françaises et allemandes détentrices d’une large part de la dette grecque tentent aujourd’hui, avec l’appui du FMI et des institutions internationales, de faire payer leurs erreurs par population de ce pays. Contre la volonté de son peuple, la Grèce pourrait être condamnée à une rigueur dont elle ne verrait en réalité jamais la fin.
La Grèce a payé un lourd tribut au XXème siècle. Aux dégâts provoqués par la sanglante Occupation allemande se sont ajoutées les atrocités commises au cours de la guerre menée contre les communistes grecs entre 1946 et 1949, et le poids de 7 années de régime fasciste des “Colonels”.
La chute de ces derniers en 1974, suivie de l’entrée de la Grèce dans l’Union Européenne en 1981, a engagé un cours économique et social nouveau, orienté pour sa plus grande partie par les socialistes du PASOK.
Deux décennies pendant lesquelles de nombreux sacrifices ont été demandés aux salariés grecs, au nom d’un grand dessein : « réintégrer l’Europe ». D’abord présentée comme un moyen, cette course à la productivité et à la dérèglementation est finalement devenue une fin en soi.
Depuis le milieu des années 2000, les politiques de privatisation et de dérégulation ont gagné en intensité en Grèce, toujours justifiées par les nécessaires « sacrifices » que devaient consentir les travailleurs pour mériter l’Europe. Avec pour résultats la fragilisation accrue d’un salariat aux revenus peu élevés et le déclin du système de protection sociale. Une dégradation qui frappe de plein fouet la jeunesse — la fameuse « génération à 600 euros », dont la colère a explosé à la fin de l’année 2008, lors de violentes émeutes.
Aujourd’hui, tout laisse croire que la rigueur généralisée va devenir pour les Grecs une histoire sans fin. Car les nouveaux « sacrifices » n’ont guère de chance d’assainir les finances publiques : la chute de la consommation consécutive à la dégradation des revenus aura pour effet mathématique de diminuer encore les recettes de l’Etat. Un déclin que vont encore accélérer les multiples cadeaux fiscaux faits aux entreprises, déjà très avantagées par les mesures favorables à l’évasion des capitaux adoptées par le gouvernement hellénique au cours des dernières années.
L’abîme qui sépare les intérêts du peuple de ceux de la classe dominante continue de se creuser sur la terre qui a vu naître le principe de la représentation démocratique. Alors que des grèves générales et des mobilisations ont exprimé un rejet général du plan d’austérité, les conservateurs de la “Nouvelle démocratie”, adversaires de toujours du PASOK au pouvoir, ont volé au secours du gouvernement Papandréou. Cette union sacrée pour faire payer les salariés est fortement relayée dans le pays par la plupart des médias, souvent détenus par des grandes compagnies bien évidemment favorables à l’austérité. Le gouvernement grec bénéficie en outre du soutien sans faille du FMI, dont il applique à la lettre les « recettes », mais aussi des institutions de l’UE et des dirigeants politiques des Etats membres.
Chacun y trouve son compte : en Grèce, les intérêts économiques dominants voient dans l’irruption de la crise la possibilité de faire table rase d’un seul coup des protections sociales, et d’abaisser ainsi brutalement le coût du travail. Au plan européen, les prêteurs — dont la France — ont désespérément besoin de voir le plan grec aboutir. Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), les banques françaises détiennent entre 75 et 79 milliards d’euros de la dette grecque, dont le total européen s’élève à 189 milliards ; de leur côté, les banques allemandes sont exposées à hauteur de 45 milliards. Les mesures de rigueur plébiscitées de par l’Europe constituent donc avant tout un plan de sauvetage des banques européennes, responsables majeures de la crise financière mondiale. Pour éviter la catastrophe, elles veulent aujourd’hui contraindre le peuple grec à la rigueur perpétuelle.
Geoffroy Géraud-Legros
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