
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Un éditorial de Bernard Cassen (1)
17 mai 2005
Dans son meeting de Bercy du 12 mai dernier, Nicolas Sarkozy a énoncé une évidence que la plupart des autres partisans de la ratification de la Constitution s’efforcent de dissimuler : ’Les réformes en France passent par le “oui”’. Par ’réformes’, il faut bien entendu comprendre “réformes libérales”.
Alors que Jacques Chirac, François Hollande et même le MEDEF (qui se prête au jeu pour ne pas effrayer l’électeur) affirment sans rire que le texte consolide le ’modèle social européen’, ou ce qu’il en reste, le président de l’UMP, lui, rappelle la mécanique implacable des traités européens, dont celui soumis au suffrage des Français le 29 mai : imposer au nom de l’Europe des décisions nationales auxquelles les citoyens sont majoritairement hostiles.
(page 5)
Qui, en France, aurait pris le risque de "vendre" directement aux électeurs la "libéralisation", c’est-à-dire la privatisation de fait ou de droit de la SNCF, d’EDF, de GDF, de La Poste, etc., avec ce qu’elles impliquent en termes de réduction d’effectifs, de dégradation des prestations, et, surtout pour La Poste, de désarticulation des territoires avec la fermeture de milliers de bureaux ?
Pour contourner une opposition prévisible, ces mesures ont fait l’objet de directives européennes (donc élaborées par la Commission et adoptées par les ministres), puis de transpositions dans chaque droit national, toujours au nom de l’Europe et du marché unique.
Dans ce domaine, Nicolas Sarkozy prévoit, s’il vient au pouvoir, de poursuivre le travail de ses prédécesseurs des vingt dernières années, tous gouvernements confondus. Il faut à cet égard rappeler que si Jacques Chirac pourfend le libéralisme de "Bruxelles", Jean-Pierre Raffarin, lui, le met en œuvre chaque jour avec ses "réformes", de celle des retraites à celle de l’éducation, en passant par celle de l’Assurance maladie. La Constitution européenne, qui sacralise la concurrence et le marché comme principes d’organisation de la société, est l’outil adéquat pour l’accélération de ces "réformes", en premier lieu celle du Code du travail, du SMIC, des 35 heures, etc.
Nicolas Sarkozy a effectivement bien lu la Constitution. On peut se demander si les tenants du "“oui” de gauche" en ont fait autant...
Bernard Cassen
(1) Titulaire d’une chaire européenne Jean-Monnet de sciences politiques, Bernard Cassen est professeur émérite à l’Institut d’études européennes de l’Université Paris 8. Il est par ailleurs journaliste et directeur général du "Monde diplomatique" et président d’honneur d’ATTAC. Chaque jour, il propose sur le site “Yahoo Actualités” des analyses critiques sur le traité établissant une Constitution sur l’Europe et sur le débat qu’elle provoque en France et dans le reste de l’Europe. L’éditorial ci-dessus a été publié le dimanche 15 mai.
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