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Référendum demain dans un pays exportateur de pétrole
14 août 2004
Au moins 14 millions de Vénézuéliens devraient participer au référendum de demain demandé par l’opposition. Demain, les Vénézuéliens devront dire s’ils sont pour ou contre la révocation du chef de l’État. Ce scrutin est suivi attentivement par les observateurs dans un contexte de renchérissement des hydrocarbures. Le Venezuela est membre de l’OPEP, il est un des principaux producteurs mondiaux de pétrole.
Le Venezuela vit des heures historiques. À la veille d’un scrutin décisif, pro et anti-Chavez s’accordent au moins sur un point : le référendum du 15 août marquera durablement le futur du pays... voire du continent !
En jeu : le maintien ou la révocation de celui qui incarne le processus de réformes sociales, politiques et économiques ambitieux ; dite “Révolution bolivarienne”.
Depuis son élection en 1998, et surtout sa réélection de 2000, le charismatique président Hugo Chavez a multiplié initiatives ponctuelles et réformes d’envergure. “Missions” d’alphabétisation, réforme agraire, naturalisation des immigrés, réinsertion par le travail d’utilité publique, médecine de proximité, coopérativisme, médias communautaires... plus rien ne se décline au Venezuela sans référence au précepte bolivarien d’intégration nationale et sociale. Au point de susciter la curiosité de tout un continent à la recherche d’une alternative au néolibéralisme.
Pierre angulaire de cet édifice : la Constitution bolivarienne adoptée par référendum en 1999 et qui aligne les droits sociaux reconnus à tous les Vénézuéliens. Pour qu’ils deviennent réalité, dans un pays où sept citoyens sur dix vivent au dessous du seuil de pauvreté, Hugo Chavez s’appuie sur deux piliers : l’auto-organisation populaire et les pétrodollars de PDVSA, la société pétrolière nationale, véritable État dans l’État, récupéré de longue lutte par les secteurs bolivariens.
Au niveau macro-économique, l’arrêt des privatisations, l’instauration d’un contrôle des changes et le rapprochement avec les “frères” sud-américains ont aussi marqué une rupture avec les politiques libérales des années 1990. L’économie se veut mixte et le petit entrepreneur est le vrai héros bolivarien.
Soutenu dans un premier temps par l’immense majorité des Vénézuéliens décidés à se débarrasser de leur ancienne élite corrompue, Hugo Chavez doit faire face aujourd’hui à un fort mécontentement des classes moyennes et aisées, fronde attisée par des médias commerciaux entièrement acquis à l’opposition.
Vilipendant le caractère autoritaire du pouvoir bolivarien - aussi dénoncé par des ONG telles que Reporters sans frontières ou Human Right Watch - et des mesures économiques, les mouvements d’opposition n’ont pas hésité à lancer deux mouvements de grève générale et à provoquer un putsch militaire. De quoi plomber durablement l’économie vénézuélienne, dont le produit national brut a chuté de 18% en deux ans.
Depuis l’échec de la dernière grève, en janvier 2003, la plupart des mouvements anti-Chavez affirment miser sur une défaite constitutionnelle du gouvernement. S’appuyant paradoxalement sur la Constitution bolivarienne, ils sont parvenus à récolter suffisamment de signatures pour convoquer un “référendum révocatoire”. Si, dimanche, le “oui” l’emporte dans les urnes, Hugo Chavez devra démissionner et un nouveau scrutin présidentiel sera organisé en septembre.
(Source : “Le Courrier”)
Hugo Chavez convaincu d’être reconduit dans ses fonctions
Pour Hugo Chavez, les choses sont claires : voter "non" dimanche à son départ équivalait à "voter pour la révolution (...), voter contre le capitalisme et le néolibéralisme, contre l’injustice, la faim et la pauvreté", rapport l’AFP.
Le président vénézuélien est confiant. D’après lui, sa victoire serait "inévitable" dans le référendum de révocation prévu demain. Il a promis de respecter les résultats du référendum et de transférer le pouvoir au vice-président, José Rangel, en cas d’échec.
Quant à ses rivaux dans le référendum, il a indiqué, à maintes reprises, que son principal adversaire n’était pas les partis de l’opposition libérale, mais plutôt les États-Unis. Hugo Chavez a accusé des agents secrets de la CIA de tenter de déstabiliser son pays, le cinquième producteur de pétrole du monde. Il a estimé que l’administration Bush était derrière le coup d’État militaire de 48 heures en 2002.
En vertu de la Constitution vénézuélienne, pour révoquer le président Chavez, l’opposition doit obtenir un nombre de votes égal ou supérieur à celui obtenu par le président durant l’élection de 2000, à savoir au moins 3,7 millions de voix.
Réélu en 2000 à la présidence pour un mandat de six ans, Hugo Chavez a dû faire face à trois grèves dont deux générales, et un coup d’État. Toutes ces tentatives de déstabilisation ont été orchestrée par l’opposition libérale.
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