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Des conséquences dans l’océan Indien
25 mars 2003
La guerre déclenchée par George Bush contre le peuple irakien commence à avoir des répercussions en Indonésie, le pays du monde peuplé par le plus grand nombre de musulmans. Si la guerre persiste, le risque de déstabilisation du pays sont une réalité, avec des conséquences pour toute la région océan Indien, car l’Indonésie occupe une position stratégique sur la route de l’océan Pacifique. Un article paru sur le site de RFI, dont nous reproduisons ci-après de larges extraits, en apporte une illustration.
La pression monte en Indonésie. Depuis quelques jours, la presse et les partis politiques du plus grand pays musulman au monde (87% des 215 millions d’habitants) se livrent à une surenchère d’anti-américanisme. Les grands quotidiens qualifient la guerre en Irak, au mieux, « d’illégitime » et « d’irresponsable », au pire, de « raciste » et « d’anti-musulmane ».
Du côté des grandes organisations islamiques, le ton est aussi à l’unisson. Le chef de la Muhamadiyya, un mouvement qui revendique 30 millions de membres, a déclaré que George Bush était « un criminel de guerre » qui devait être « interné dans un hôpital psychiatrique » tandis que le numéro 2 du Nahdlatul Ulama (40 millions de membres) accuse les États-Unis de « crime international ». La veille, le mouvement de la jeunesse de cette organisation, souvent présentée comme un modèle de modération et de tolérance religieuse, avait même menacé d’expulser d’Indonésie tous les diplomates des pays engagés dans le conflit contre l’Irak. Les étudiants ont, certes, été rappelé à l’ordre par leurs aînés, qui ont demandé aux Indonésiens « de rester calmes et ne pas s’en prendre aux intérêts étrangers », mais l’affaire en dit long sur l’état d’esprit qui règne actuellement dans l’Archipel.
À peine commencée, la guerre en Irak a déjà plus mobilisé que l’intervention américaine en Afghanistan. Dès l’annonce des premiers bombardements sur Bagdad, un millier de militants du Parti pour la Justice, un petit mouvement musulman radical qui dispose de cinq sièges au Parlement, a convergé vers l’ambassade des États-Unis, transformée en camps retranché par deux cents policiers des forces anti-émeutes. Les dirigeants du parti ont prononcé des discours enflammés, ponctués « d’Allahou akbar (Dieu est le plus grand !) » et dénoncé « l’Amérique terroriste ». Ils ont néanmoins précisé qu’ils ne haïssaient pas « le peuple américain » mais seulement « la tyrannie de leur gouvernement et de leur président George Bush ». Des précautions auxquelles le Hizbut Tahrir et le Front des défenseurs de l’Islam, présents en marge du cortège, n’ont pas adhéré.
Ces deux groupuscules islamistes, aux effectifs plus limités mais à la posture plus agressive, certains sont venus en tenues paramilitaires, ont lancé des appels au Jihad et manifesté bruyamment leur soutien à Oussama Ben Laden. Les jours suivants, des manifestations de taille comparable ont eu lieu dans la capitale et dans d’autres villes de l’Archipel. Elles ont réuni au total quelques milliers de personnes. Mais dans un pays qui compte 190 millions de musulmans, on ne peut pas encore parlé de véritable mobilisation contre la guerre en Irak.
La situation n’est donc pas explosive mais elle pourrait le devenir. En particulier, si l’activisme des extrémistes musulmans, qui misent sur les frustrations économiques d’une population engluée dans la misère pour engranger des gains politiques en vue des élections générales de 2004, poussaient la Muhamadiyya et le Nahdlatul Ulama, qui seules disposent d’une véritable capacité de mobilisation des foules, à investir la rue. On peut craindre en effet que des éléments radicaux ne saisissent l’occasion de grandes manifestations pour créer des désordres pouvant mettre en difficulté le gouvernement de Mégawati Sukarnoputri.
Car si la présidente indonésienne a vigoureusement condamné les premières frappes anglo-américaines, en appelant notamment à une réunion urgente du Conseil de sécurité, elle se doit néanmoins de maintenir l’ordre républicain et la sécurité des ressortissants étrangers. Or si une manifestation tournait à l’affrontement avec la police, il serait très facile d’accuser Mégawati de faire le jeu de l’Amérique contre l’Islam.
L’Iran touché directement par la guerre |
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D’après le journal libanais "L’Orient-le jour", le ministère iranien de l’Intérieur Abdolvahed Moussavi-Lari a indiqué dimanche qu’une roquette américaine ou britannique a atteint un entrepôt iranien et fait trois blessés vendredi à Abadan. Avec les hostilités chez le voisin irakien, plusieurs engins se sont abattus dans le secteur frontalier iranien depuis vendredi, autour d’Abadan ou au Nord à la frontière kurde. Par ailleurs, des soldats américains et britanniques ont été pris dimanche sous des tirs sporadiques d’unités iraniennes postées à proximité immédiate de la frontière avec l’Irak, selon des commandos britanniques. Les soldats iraniens ont ouvert le feu alors qu’une quarantaine de commandos britanniques étaient engagés dans une opération contre des combattants irakiens, dans la ville de Fao, à quelques centaines de mètres du Chatt al-Arab, confluent du Tigre et de l’Euphrate, qui forme la frontière naturelle entre l’Irak et l’Iran. Les militaires britanniques et américains n’ont pas riposté aux tirs iraniens mais ils ont reçu des ordres de le faire s’ils s’estiment menacés et éprouvent le besoin de se défendre, précise le journal libanais. |
Des centaines de missiles "de précision", des centaines de victimes civiles |
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Les avions américains et britanniques ont survolé Bagdad à basse altitude hier matin, procédant à un intense bombardement de la capitale irakienne. Quelques heures avant, de violentes explosions ont secoué Bagdad au cours de la nuit. Une d’entre elles, plus importante que les autres, a visé un bâtiment du ministère du Plan situé à l’intérieur du "Vieux palais", une résidence présidentielle déjà durement touchée lors de précédents bombardements. Ces bombardements apparaissaient comme les plus importants depuis ceux de vendredi soir, lorsqu’une pluie de missiles Tomahawk s’est abattue sur la ville de cinq millions d’habitants, détruisant plusieurs des résidences de Saddam Hussein, ainsi que des maisons. Un nombre important de civils irakiens avaient été touchés. Selon des sources militaires américaines, cette nuit là, des navires et des avions de guerre américains ont lancé 500 missiles de croisière et plusieurs centaines de bombes sur l’Irak. Selon des responsables américains, hier ce sont des navires de guerre déployés dans l’Est de la Méditerranée qui ont tiré des missiles en direction de l’Irak. Une trentaine ont été tirés vers des cibles non-divulguées. Ces bombardements massifs ont des conséquences sur les habitants des villes, mais également sur ceux qui cherchent à se déplacer. Ainsi, hier, l’agence de presse syrienne annonçait qu’un missile américain a détruit dimanche un autobus syrien près de la frontière irakienne, tuant cinq personnes. Selon l’agence officielle syrienne, le missile sol-air a touché l’autobus dimanche matin du côté irakien de la frontière irako-syrienne. L’autobus transportait des Syriens qui fuyaient la guerre en cours en Irak, précise l’agence syrienne. Selon l’agence syrienne, les blessés ont été transportés vers un hôpital syrien situé à la frontière irako-syrienne tandis que les morts ont été envoyés à la morgue d’un hôpital de la banlieue de Damas. Ce fait dément une nouvelle fois les discours des militaires américains. Un porte-parole du commandement central des forces armées américaines a de nouveau prétendu que l’armée américaine ne vise pas les civils et que le ciblage est effectué avec un très grand soin, avec l’utilisation de missiles de précision guidés, pour choisir les cibles militaires. Mais il faut malheureusement constater que cela n’est pas le cas. |
Les dirigeants britanniques se démènent pour obtenir des contrats de reconstruction en Irak |
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Le ministère britannique du Commerce et de l’Industrie s’active pour décrocher des contrats dans le cadre de la reconstruction de l’Irak pour les entreprises britanniques, ont révélé dimanche plusieurs journaux britanniques. Patricia Hewitt, la ministre britannique du Commerce et de l’Industrie, a contacté la semaine dernière l’agence américaine pour le développement international (USAID). Les entreprises britanniques devraient, suite à cette intervention gouvernementale, participer à la reconstruction de l’Irak en tant que sous-traitants des contractants américains, affirme même le "Sunday Telegraph". La USAID a lancé un appel d’offres pour des contrats d’un montant total de 900 millions de dollars dans le cadre de la reconstruction de l’Irak, selon le "Wall Street Journal", une information non confirmée officiellement à Washington. |
Le pape proche des victimes du conflit |
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Fermement opposé à l’intervention militaire en Irak, le pape Jean-Paul II s’est déclaré proche des victimes du conflit auxquels il a offert son affection et ses prières, lors de son homélie dominicale place Saint-Pierre. Le souverain pontife a évoqué la guerre en Irak, lançant un appel au « cadeau de la paix » auprès de la Vierge Marie. « En particulier, je lui confie les victimes de ces heures de guerre ainsi que leurs proches qui souffrent. Je me sens spirituellement proche d’eux, par l’affection et la prière », a déclaré Jean Paul II aux fidèles réunis sur la place Saint-Pierre. La veille, pour la première fois depuis le déclenchement de l’offensive américaine jeudi, le souverain pontife avait dénoncé la guerre contre l’Irak, la qualifiant de menace contre « le sort de l’humanité ». « La violence et les armes ne peuvent jamais résoudre les problèmes des hommes », avait-il ajouté. Dans les jours qui avaient précédé le début de la guerre, Jean Paul II avait à plusieurs reprises dénoncé cette option militaire et avait appelé à la paix, notamment en dépêchant deux de ses cardinaux auprès des gouvernements américain et irakien. |
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